Hier, nous étions de retour à la Source avec les quelques adultes rescapés de la fin de l’année. Après un départ laborieux, nous voilà avec Jean, Philippe, Stéphanie, Xavier et Cédric devant la falaise. Nous savons que la météo peut tourner à tout instant, alors ça embraye plutôt vite.
Jean et Philippe ainsi que Cédric et Xavier s’attaquent à leurs voies de chauffe, pas si faciles que ça. Il fait lourd, et le caillou de St Jeannet, déjà bien glissant à la base, semble être tartiné de beurre demi-sel. Mais qu’à cela ne tienne, comme l’a dit une grande philosophe, c’est éprouvant mais gratifiant que d’arriver au sommet.
De mon côté j’installe quelques moulinettes pour Stéphanie qui nous quittera assez vite pour rejoindre sa famille et profiter de la fête des pères.
Le temps tourne mais se maintient, et nous passons aux choses plus sérieuses. Philippe nous ouvre la voie en équipant « La branleuse » ainsi que sa voisine « Le long de la fente », deux voies en fissure en 6a et 6a+, avant de s’essayer dans « L’hyper », 6b bien teigneux. Et les autres hommes suivent le chef qui a montré l’exemple avec brio. Ça essaie, ça échange sur les méthodes, c’est chouette.
Et finalement, après de beaux efforts des uns et des autres, le ciel nous rappelle à l’ordre et nous intime de rentrer à la maison. La pluie nous chasse donc du secteur, et nous oblige à nous réfugier au bar du village pour terminer nos sandwiches et nous désaltérer au houblon.
La séance fut donc courte mais soutenue. Moralité : des fois, être au pied du mur, ça aide.
Dernier rendez-vous à l’extérieur : le 4 juillet !