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Stage adultes : l’île de beauté

L’organisation

Depuis longtemps certains adhérents nous demandent d’organiser un stage en Corse. Chose compliquée, quand on n’a que 4 jours en tout et pour tout. Mais cette année, le 8 mai tombait le mercredi juste avant le pont de l’Ascension, 2 jours fériés dans la même semaine : une occasion rêvée !

En début de saison, je me suis attelé à pêcher les infos : achat du topo, recherche des sites intéressants, des billets de bateau, des campings… Il n’y a pas photo, le site majeur de Corse concernant les grandes voies, ce sont les aiguilles de Bavella. Problème de taille : les voies sont très souvent orientées terrain d’aventure. Les protections ne sont pas en place, il faut donc les placer soi-même, sous forme de friends, câblés ou sangles. Chose que nous n’avons jamais apprise au club jusqu’ici… Il va falloir apprendre vite !

Ni une ni deux, je lance les inscriptions et le club achète le matériel nécessaire. Quelques sorties du cycle grandes voies, dont la majorité des participants viennent en Corse également, seront dédiées au TA. Je planifie également une sortie au rocher de Bayonne un peu avant le stage. Toute cette phase d’organisation fut longue et fastidieuse, je me m’attarderai pas plus dessus. Ce fut finalement 21 stagiaires motivés par l’aventure, soit le plus grand nombre depuis que je fais ces stages ! Je contacte Damien, un copain guide de haute montagne, qui nous filera un coup de main pour l’encadrement de tout ce beau monde !

Jour 0 : la traversée

Le mardi 7 mai, nous voilà tous sur le parking devant le parc Sauvaigo à organiser le matériel et les personnes dans les voitures. Petite spécificité, Sandrine nous a dégoté une tireuse à bière, ce qui est super, mais extrêmement volumineux ! On parvient malgré tout à tout encastrer dans les voitures pour un départ à 17h pour les derniers. On ne doit pas traîner, on doit être à 19h au port de Toulon, lieu d’embarquement pour Porto-Vecchio. Quelques bouchons toulonnais obligatoires et 2h plus loin, nous voilà tous à bord ! Une première étape de franchie. Moments détente, repas, jeux, analyse de topo et organisation du lendemain. Le plan : nous débarquons à 10h, certains font un stop boulangerie, on se retrouve tous au camping la Rivière à Zonza pour monter une partie du camp (barnum, gestion du frais) et on part rapidement grimper car la météo se dégrade en fin de journée. Ces infos en tête, chacun rejoint sa cabine pour une première nuit, bercé par le ronronnement du diesel et les léger roulis du paquebot.

Jour 1 : premier contact

Et le plan fut suivi à la lettre ! Débarquement, pain, camping. Sur la route, on se prend une grosse saucée au niveau de la forêt de l’Ospedale, nous faisant un peu douter de la possibilité d’aller grimper l’après-midi. Mais lorsque nous arrivons à Zonza, les routes sont sèches et la pluie a cessé. Les nuages tournent mais nous autorisent à monter le campement tranquillement. Après un sandwich avalé, chaque cordée organise son matériel, petit rituel qu’on répètera chaque jour, puis on reprend la route pour le col de Bavella à 15 minutes de notre lieu de villégiature.

Le parking est bondé, mais nous parvenons à trouver nos places et nous voilà rapidement sur la petite marche d’approche nous menant aux secteurs les plus proches du cols avec des voies de 3 à 5 longueurs : le Pilastru di l’Alba, le pilastru de droite, et la Punta Macao.

Xavier, Djé, JP et Brice accompagnés par Yannick s’embarquent dans « taffonite aiguë », une succession de cinq longueurs côtées 6a, les deux premières pouvant être grimpées indépendamment des trois dernières. La mise en route est lente, pour cause un début de voie peu évident et une température plutôt fraîche. Les premières lunules sont posées puis le premier relais est triangulé. Brice et Xavier rejoignent Yannick suivis de près par la cordée de JP- Djé. Les premières prises sont touchées et au bout d’une quinzaine de mètres patatras, Xavier décroche un gros caillou qui passe largement derrière JP mais qui s’écrase au pied de Djé. Premier avertissement sans frais, en TA on ne tire pas sur le caillou, on le pousse ! Au prix de deux bonnes heures d’efforts le groupe arrive au sommet de la deuxième longueur. Après une petite descente en rappel deux options s’offrent, soit s’échapper à pied puis rejoindre les voitures en dix minutes soit continuer dans les trois longueurs restantes. Djé, Xavier et Brice dont les ardeurs ont été affaiblies par le froid, les cailloux branlants et l’heure avancée optent pour le retour au camping pendant que JP et Yannick choisissent de continuer. La suite est facile et criblée de taffonis, ils gravissent aisément les trois longueurs menant au sommet.

Juste à côté, ce sont Julien et Cécile qui font cordée dans Tafonite amère, une voie en 4 longueurs en 6a+ max. Fins grimpeurs, ils seront de loin les premiers au sommet.

De mon côté, je me retrouve avec l’équipe des plus débutants, avec Jean, Michèle, Saliha et Roxane. Alexis, qui subit des tendinites aux coudes, accepte de prendre une cordée sous son aile dans du facile pour voir comment il se sent. Il part donc dans la première longueur en 5b d’une voie de 3 longueurs, juste à droite du Pilastru di l’Alba, avec Roxane et Jean. Je suis juste à droite d’eux dans une voie similaire en difficulté avec Saliha et Michèle. Lorsque j’atteins le premier relais et fais monter mes deux grimpeuses, j’entends que Roxane a du mal. Je redescends juste à côté d’elle pour la trouver en panique, Jean essayant de la rassurer. Ca part mal. J’essaie de la rassurer également mais rien n’y fait. Bon, c’est le premier jour et c’est une première grande voie pour Roxane, on ne va pas tenter le diable. J’indique à Alexis de passer sur demi-cabestan et de mouliner Roxane jusqu’au sol. Elle retrouvera les autres à l’auberge du col.
Après cette petite mésaventure, tout se déroule bien pour nous et on se retrouve assez rapidement au sommet où Ju et Cécile nous attendent.

Encore un peu plus à droite, Damien, en bon guide qui ne connaît pas encore ses clients, fait un long briefing à base de piliers de la sécurité et de placement des protections. Nos chers stagiaires, attentifs, apprennent beaucoup mais le froid commence à s’installer et c’est avec envie qu’ils décollent enfin dans les voies. Camille prend la tête d’une première cordée dans Aïoli bar avec François, une voie en 5c max « équipée ». Derrière, c’est Laura, Jean et Eric qui suivent. Damien garde l’oeil dans Scuzzuletta, 3 longueurs en 5b, mais cette fois en TA. Il est avec Gautier qui attaque la L1 et Sandrine, tandis que Matthieu, Phil et Jean-Luc ferment la marche. Le départ tardif de ce côté du secteur nous offre la possibilité à Cécile, Ju et moi de les rejoindre en empruntant la dernière voie libre, Occitanista, 6a max. Cette dernière passe par la ligne de rappels et je me dis qu’on gagnera du temps en préinstallant les cordes. On se retrouve plus ou moins tous en même temps au sommet de la Punta Macao et faire passer les 14 personnes dans les deux rappels prend du temps. Mais on s’en sort bien car la plupart ont déjà un peu d’expérience en ce domaine. Il est 19h30 passées lorsque tout le monde est revenu sur le plancher des vaches. Le temps de rentrer à la voiture puis au camping, nous voilà déjà quasiment à la nuit !

Pendant ce temps, quelques équipes étaient retournées au camp pour monter les tentes et c’est avec joie que nous découvrons le campement installé. Il ne reste plus qu’à faire un retour du matériel, faire cuire les pâtes et préparer la bolo. Le camping met à disposition un abri et quelques tables de pique-nique, bien assez pour nous accueillir tous, ce qui est bien pratique car pour 24, le barnum du club atteint ses limites. On se retrouve donc pour un repas bien mérité et un premier débrief où chacun y va de ses remarques et anecdotes. Partage d’expérience crucial pour s’améliorer en efficacité. Tirage, protections, constructions de relais, incidents, tout y passe et nous, les pros, essayons d’apporter notre expertise. Damien se révèle d’ailleurs un maître en la matière et partage beaucoup de petites astuces, tandis que je coordonne avec les compétences déjà acquises afin de ne pas trop perdre nos stagiaires sous une masse d’informations trop importante.

Puis c’est le moment d’organiser la journée du lendemain, la tâche la moins évidente qu’il faudra gérer chaque soir. On essaie de contenter tout le monde, tout en gardant à l’esprit les contraintes d’encadrement. Damien partira avec 2 cordées expérimentées dans l’arête de Zonza tandis que Phil, Cécile et Matthieu feront une variante avec la voie Quilici. Moi, je partirai dans Croce Leccia, une voie facile avec 3 cordées, pour peaufiner la pose de coinceurs et les relais tandis que Yannick ira explorer la Punta Caletta avec les « débutants ».
Mission accomplie ! Pendant que certains vont faire la vaisselle, d’autres terminent de prendre une douche un peu tiède et très vite, tout le monde s’endort du sommeil du juste.

Jour 2 : l’aventure commence

Les grimpeurs se réveillent tôt. Il a plu pendant la nuit, peu sont ceux qui ont dormi correctement. Mais l’excitation est au rendez-vous. Après un petit dej copieux, les cordées organisent leur matériel commun : sangles, coinceurs, cordes… Chaque groupe est prêt plus tôt que l’horaire prévu. Et c’est tant mieux car l’arête de Zonza est un gros morceau avec pas moins de 10 longueurs et 360m d’escalade, même si aucune ne dépasse le 6a ! La marche d’approche est rude également avec 45min qui montent raide.
Julien se voit attribuer la place de leader, celui qui ouvrira la voie. Tâche ardue tant l’itinéraire n’est pas évident à trouver. Les longueurs sont longues, on est en terrain alpi et il faut faire des choix. Malgré quelques erreurs inévitables, il s’en sort bien, avec Damien et Jean avec lui. Derrière, c’est Camille qui suit souvent en tête, en tout cas dans les longueurs clés, avec Gautier et François.

Passant par un itinéraire plus direct, Cécile, Phil et Matthieu atteignent le sommet de l’Acellucciu en premier. De là, ils descendent à la brèche des Genévois où ils choisissent l’itinéraire le plus facile contournant un 6a, itinéraire qui leur coûtera énormément de temps, et pas mal de prises de tête pour trouver l’itinéraire ! Derrière, Damien impose à ses deux cordées un peu réticentes la version directe. Bon choix !

A ce moment, mon groupe est à peu près au sommet de son objectif et nous avons vue sur la brèche au loin où on observe les grimpeurs s’affairer. En bas, de là où nous sommes, les choses sont plus tranquilles. La voie que nous avons choisie est idéale pour une approche en douceur du TA. Seul le départ pique un peu avec un petit pas en 5c où un arbre salvateur fait gentiment descendre la cotation à 5a. C’est Jean-Luc qui attaque en tête, encordé avec JP et moi-même. Il enchaîne facilement le pas dur et protège la suite avec l’expérience qui est la sienne. Derrière, Laura s’élance et je l’attends régulièrement pour vérifier ses protections et son tirage. Elle amène avec elle Eric et Brice. Pour la dernière cordée, c’est Djé qui décolle en premier. Il fera relais un peu en-dessous de nous pour éviter les bouchons. Sandrine, toujours sourire aux lèvres, suit avec Xav. L’objectif pour le groupe est que chacun prenne la tête, pose des protections et construise son relais. Journée péda ! C’est un peu long mais tout le monde s’en sort avec les honneurs et nous mangeons tous ensemble avec une météo clémente malgré un petit vent frais et quelques passages dans le brouillard sous la fameuse Croce Leccia, un peu en contrebas. Il est encore tôt et le choix s’offre à nous de poursuivre. Djé et Sandrine décident de stopper ici leur escalade tandis que le reste du groupe retourne du côté de la Punta Macao pour 3 longueurs supplémentaires. Après un petit détour dans le mauvais vallon, on se rend compte que Brice et Eric ont oublié leurs cordes ! Ils sont bons pour retrouver Sandrine et Djé aux voitures et aller commencer à préparer le célèbre colombo de Jean-Luc, nous sans avoir recueilli les précieuses infos préalablement.

Ce sont donc Jean-Luc, JP et Xav qui partent dans Aïoli bar tandis que Laura prend la tête dans la voie en TA de Scuzzuletta. Il faut bien comprendre qu’en TA, la dimension de l’itinéraire est cruciale et loin d’être évidente. Il faut parfois faire des choix dont on n’est pas certain de la conséquence et faire avec ! Laura se débrouille comme une cheffe et malgré quelques longues hésitations et des choix peu communs, elle parvient au sommet en ayant tout fait en tête ! On retrouve la cordée voisine pour descendre ensemble les rappels et retourner aux voitures.

Dans l’arête de Zonza, c’est encore plus long mais les cordées finissent par atteindre la punta di l’Acellu. Reste une longue descente pas facile où quelques erreurs mènent à des impasses. Mais finalement, tout le monde rentre à bon port. Ils sont épuisés mais heureux de nous raconter leur grande journée !

De l’autre côté du col, le groupe de Yannick est en mission pour la punta Caletta. Ils sont partis en dernier du camp et avaient pour consigne de ranger avant leur départ. Ils sont six : Alexis ouvre la marche et fait cordée avec Roxane et Saliha. Yannick reste auprès d’elles avec Michèle et Jean derrière. La petite heure de marche d’approche les met en jambe mais une fois arrivés au pied de la falaise le doute s’installe, ils ne savent pas vraiment où se trouve le début de la voie. Après une heure de repérage ils sont certains d’être au bon endroit et s’équipent du matériel. C’est parti pour 200 mètres d’escalade sur un granit d’exception. Dans cette première longueur, Alexis ne rencontre pas de difficulté et, après la triangulation de son relais, Saliha et Roxane s’élancent à leur tour dans la longueur où un premier crux les attend. Saliha montre l’exemple et Roxane, enhardie par son échec de la veille, se joue du pas de bloc. Michèle et Jean suivent sans peine et ils se retrouvent tous ensemble au premier relais très confortable. La deuxième longueur offre un passage original où ils doivent se laisser tomber, mains en avant, pour franchir une faille. La troisième longueur pose des problèmes d’itinéraire, Alexis peste un peu puis s’adapte en faisant un relais sur becquet. La dernière longueur est plus facile, ils courent vers leur objectif : la cime ! Ici le décor est à couper le souffle, la mer d’un côté, les aiguilles de Bavella de l’autre.  Mention spéciale à Roxane pour la réalisation de sa première grande voie ! Après avoir mangé quelques sucreries il reste maintenant à descendre. Pour cela un petit rappel suivi d’un plus grand sont nécessaires. Roxane pas encore très à l’aise dans cet exercice angoisse un peu, quelques fortes émotions plus tard le plancher des vaches est retrouvé sans embûches. Le retour, en-dehors d’être casse genoux, est une formalité. Il est tout de même 19h30 lorsque le groupe rejoint le camping ! La journée fût certes longue mais ô combien satisfaisante.

Le soir, tous les groupes se retrouvent et c’est la fête aux anecdotes tandis que Jean-Luc reprend la main sur son colombo qui nous régalera. On débriefe, on analyse un peu, on rigole. Tout se passe à merveille et on organise le lendemain. Je me suis un peu refroidi quand j’ai vu comment des cordées assez expérimentées ont quand même bien galéré dans l’arête de Zonza et je pose un veto pour les autres qui l’acceptent sans tergiverser. Camille a envie de parcourir Allegria, une ligne montant au Castellu d’Ornucciu, petit sommet où résident les restes de l’ancien château de Roccatagliata et ses impressionnantes grottes murées.
Mais c’est encore une course longue et la priorité est à ceux qui partiront le samedi. Ce sont donc Cécile, Sandrine, Djé, Xav et Eric qui iront parcourir cette voie avec Yannick. Damien se la jouera plus cool avec Jean-Luc, Ju, Jean et Matthieu dans la Super Picsou sur un sommet secondaire non loin de là : le Castellucciu d’Ornucciu.
Phil décide également de faire plus tranquille et embarquera avec lui Roxane, Saliha, Michèle et Jean pour une journée de couenne au col. Et finalement, je prendrai le reste du groupe pour aller faire des grandes voies équipées au secteur de le punta Arghjavara qui surplombe la rivière de la Purcaraccia.

Jour 3 : Persiste et signe

Nous voilà donc mon groupe et moi au parking du site. La marche d’approche est courte, ce qui ne nous empêche pas de la chercher un peu. Deux cordées doivent parcourir Heureux qui comme Ulysse en 5c max (Alexis, JP et François devant, Gautier, Laura et Brice derrière), tandis que je me paie une partie de plaisir avec Camille dans un mix plus ou moins volontaire de Patience dans l’azur et Torre di l’Alba. La cordée d’Alexis se rate un peu et finit dans Altore, ce qui s’avère être une bonne erreur puisque la cordée de Gautier reste dans la bonne voie qui ne semble pas beaucoup parcourue et bien sale ! Avec Camille, on trace vite et on a le temps de faire 2 voies différentes. On opte pour Conquistador comme second choix, qui est en train de passer à l’ombre (il fait chaud !) et la voie est un bijou ! On se retrouve tous au sommet pour la descente en rappels puis le pique-nique au bord de la Purcaraccia, à se refroidir les pieds dans l’eau. Retour au camping non tardif, ça fait plaisir !

Du côté du col, Phil a géré le groupe. Michèle et Jean grimpent en tête,  et Saliha a grimpé sa première 5c en tête tandis que Roxane continue de se familiariser avec le caillou.

Vers la Vacca, les choses prennent plus de temps. Damien refait un long briefing à son groupe avant de décoller, ce qui permettra à tous de grimper devant.

Le groupe de Yannick se prépare pour un projet d’ampleur.  Durant la marche d’approche Cécile et Yannick, obnubilés par la recherche du départ de la voie, délaissent un peu leurs coéquipiers qui, sans topo, s’égarent, descendent pour remonter et ainsi peaufinent leur échauffement. Une fois tous au pied de la voie, les cordées s’organisent. Cécile, Sandrine et Yannick font partie de la première cordée. Djé, Eric et Xavier leur collent aux basques. Dans la deuxième longueur un « pas » marque la première difficulté. Cécile prend la place de leader et s’envole pour trois longueurs extraordinaires, des taffonis aux formes incroyables qui laissent pantois. Notre présidente, pleine de confiance, chemine tranquillement en plaçant ses friends et câblés. Dans la cordée d’en dessous c’est Éric qui prend la tête pour sa première en terrain d’aventure. Il s’amuse comme un enfant et réclame des clichés à chaque protection posée. Il faut dire que le cadre s’y prête, un caillou d’exception, des couleurs fantastiques avec la rivière, bien connue des canyoneurs,  » la Vacca » qui coule 150 mètres en dessous. Au R5, un petit rappel est requis pour accéder à la suite. Dans la cordée de tête Cécile laisse sa place à Sandrine. qui s’en sort parfaitement. Le groupe se retrouve rapidement au pied de la dernière longueur. Ici deux options, soit s’échapper par le chemin de ronde soit gravir un 6a+ d’anthologie afin de parvenir au sommet. Djé, Xavier, Eric et Sandrine ont leur compte et s’échappent pendant que Cécile poursuit avec Yannick. Les taffonis tiennent leurs promesses, ici point de crux subtil : on prend les bacs et on tracte pour être finalement récompensés par la vue au sommet ! Majeur…

C’est finalement le groupe de Yannick qui arrive en dernier au camping après 19h30 ! Le temps de ranger le matos et de prendre une douche et c’est l’heure du resto. Ce soir, comme c’est le dernier soir où tout le monde est là, on a décidé d’aller manger pas trop loin au resto U Fuconu qui a accepté de nous recevoir à 24. Charcuterie corse, lasagnes, sanglier au menu ! Et organisation du lendemain…

Jour 4 : presque la routine

On prend les mêmes et on recommence. Après avoir embrassé Cécile, Sandrine, Roxane, Eric, Djé, JP, Jean et Damien qui prennent le bateau le soir-même, je me retrouve avec à peu près le même groupe que la veille à tenter l’ascension du castellu d’Ornucciu. Me voilà dans Allegria dans la cordée de tête avec François et Camille qui grimpera presque l’intégralité de la voie en tête. Derrière nous, Gautier, Laura et Brice suivent. Ju, Alexis et Xav se trouvent à notre gauche dans les Cinéastes, une voie un peu plus courte mais un peu plus dure.
Les longueurs s’enchaînent après une petite frayeur au R1. Camille maîtrise à merveille et je peux m’occuper de Laura jusqu’au passage d’un petit gendarme qu’on arrive à négocier sans perdre trop de temps. Là, c’est Brice qui prend le relais jusqu’à la vire (le chemin de ronde) juste sous le sommet. Camille se lance dans la dernière longueur en 6a+ et quelques minutes plus tard, nous voilà tous à apprécier la vue depuis la cime du piton rocheux. La descente demande de la prudence mais nous retournons à la voiture sans encombre.

Damien, lui, a pris le groupe de Roxane, Saliha, Michèle et Jean sous son aile pour sa dernière journée. Matthieu a accepté de l’aider et Delphine, arrivée la veille, s’est joint à eux. Ils parcourent sur mes conseils Croce Leccia, la voie d’initiation TA. Matthieu gère courageusement et sans gros soucis la première cordée tandis que Damien, sur corde autonome, aide un peu Roxane en second et guide Jean qui grimpe ses premières voies TA en tête du séjour. Derrière, Saliha et Delphine s’entraident également pour sortir les longueurs, un peu isolées de leur encadrant.

Yannick se retrouve à grimper à la punta d’Arghjavara et retourne avec Phil, Cécile et JP dans Conquistador, sans doute la plus belle. Cécile et JP partent dans la cordée de tête, JP étant volontaire pour faire en tête la longueur clé en 6b dalle. Il est partagé entre l’envie et l’appréhension, ce qui lui vaudra une bonne dose de stress par anticipation dès la soirée précédente. Il s’en sort pourtant parfaitement, en ne mettant qu’un seul petit essai pour dompter le passage clé. Yannick change de chaussons pour enchaîner la longueur sans trembler. Le reste de la voie est un pur bonheur.

Deux autres cordées grimpaient plus à gauche sur le secteur. Jean-Luc et Eric font parler l’efficacité dans Patience dans l’Azur. Tandis que Sandrine, Jérôme et Jean optent pour Torre di l’Alba qui permet de s’arrêter à la 3ème longueur. Tout ce petit monde se retrouve au bord de la Purcaraccia, où les plus courageux profitent d’une baignade bien rafaîchissante.

Après un stop à l’épicerie corse pour faire le plein de victuailles à ramener sur le continent, ils sont 8 à prendre la direction Ajaccio  avec un petit pincement au coeur. Pour les autres, c’est le dernier soir en Corse et les amis partis nous envoient des photos du bateau. Les coeurs sont gros mais nous devons encore préparer la dernière journée de grimpe.

Jour 5 : la der des der

Pour ce dernier jour, nous avons choisi de retourner aux secteurs du premier jour. Xav tenait à prendre sa revanche sur Tafonite aiguë et entraîne un bon groupe avec lui : Camille, Gautier, François, Laura et Alexis. Ils évitent la première longueur délicate sur l’aiguille puis enchaînent la voie, Camille en tête.
Pour ma part, c’est avec Julien que je grimperai dans U Compulu, une classique non loin à gauche qu’on avale en moins de longueurs que décrit dans les topos pour se retrouver tous en haut à peu près en même temps.

Matthieu, Jean Luc et Philippe vont se promener dans « Aïoli bar » pendant que Saliha et Yannick vont poser les derniers friends dans « Scuzzuletta », pour une dernière ascension de la punta Macao. Les cinq premiers mètres sont les plus délicats, la suite n’est que plaisir, lunules et taffonis. Ils atteignent rapidement le sommet et rejoignent la cordée voisine. Les stagiaires sont maintenant parfaitement rodés pour les rapples et retrouvent rapidement les sacs laissés aux pieds des voies.

Brice et Delph ont choisi d’aller randonner et visiter le trou de la bombe tandis que Michèle et Jean se la coulent douce au camp et commencent à ranger ce qu’ils peuvent.

Nous arrivons en début d’aprem au camping, le temps de partager les restes des repas, de préparer un dernier sandwich pour la traversée et nous voilà à plier le campement, les tentes, le barnum et à tout rentrer dans les voitures. Après un joli jeu de Tétris, tout est en place et il est temps de quitter les lieux, direction Ajaccio. Nous disons au revoir à Michèle et Jean qui restent un peu plus longtemps sur leur île et prenons la route, fatigués, heureux de ce que nous avons vécu, mais tristes de partir. Toutes les bonnes choses ont une fin il paraît.

Le bilan

Après ces quelques jours passés à Bavella, je pense qu’on peut assurer sans sourciller que le séjour a été un succès. Tout le monde en attendait beaucoup et chacun est reparti avec un bagage bien plus grand que celui avec lequel il est arrivé. Tout cela aura nécessité un gros travail en amont et pendant le stage mais clairement, cela en valait la chandelle. La présence de Damien, en guide expérimenté, a été un gros atout et je le remercie infiniment pour sa pédagogie auprès des stagiaires.
La Corse est une île magnifique et les aiguilles de Bavella un site d’exception. Nous avons su trouver des lignes magnifiques et adaptées au niveau de chacun, de sorte que tout le monde y prenne du plaisir sans se mettre trop de stress.
Aucun accident n’est à déplorer, et à titre d’encadrant, je suis très fier de mes stagiaires et je sais qu’ils sauront mettre à profit toute l’expérience qu’ils ont acquise durant le séjour.

De plus, chacun a su trouver sa place et s’adapter au groupe, ce qui n’est pas évident avec autant de personnes. Je remercie donc tous les participants pour avoir bien joué le jeu et accepté certaines contraintes. On retournera faire l’arête de Zonza un jour, c’est promis !

Résumé de la sortie adultes à l’ermitage

Il est des jours où l’on se lève en sachant que la journée ne va pas être de tout repos… Ce dimanche matin, le corps courbaturé, la peau des doigts détruite par le contest de la veille, je sens qu’il va falloir plus qu’un café pour sortir de la léthargie matinale.

Je retrouve Seb et les adultes à Sauvaigo à 9h, on décolle rapidement pour Pont du Loup, direction l’Ermitage. Garés au parking, les difficultés commencent. Rassembler tout le monde, passer des coups de fil à ceux qui venaient directement, distribuer le matos… Il n’y a pas que moi qui suis mou ! On parvient tant bien que mal à attaquer la jolie marche d’approche au bord du Loup, jusqu’à l’embranchement fatidique où le chemin monte raide vers la paroi. Plus de Delphine et Isa ! J’apprends alors qu’elles se sont arrêtées. Comment ralentir tout un groupe en se perdant discrètement sur une marche d’approche ?

Bon, tant pis pour elles, elles se débrouilleront. Le groupe se sépare en 2. Grosso modo, les « débutants » viennent avec Seb et moi pour titiller les voies de 3 longueurs, tandis que les aguerris se partagent en 4 cordées les 2 voies de 7 longueurs, en autonomie totale, et en simple contact radio avec nous.

Seules Marine et Claire resteront les pieds sur terre en enchainant en toute autonomie quelques premières longueurs.

Au pied des voies, il faut encore attribuer les cordées, vérifier que tout le monde a tout, définir un leader capable de grimper en tête et d’assurer les manips. Pas simple ! Surtout quand Cyril débarque alors que tout est calé et qu’il faut de nouveau adapter !

Le pire est passé, tout le monde est prêt, les premiers attaquent leur première longueur, Seb s’installe déjà au R1 de Camille danseuse étoile (5+, 5+, 5+) pour superviser le tout. Il aura avec lui André, Justine et Virginie. Moi, je prends le jumar pour grimper dans  Chasseurs de miel (5, 5+ 6a), juste à sa gauche dans la cordée Isa, Delph et Sandra, tout en gardant un oeil sur les deux cordées autonomes à ma gauche que sont Brice et Xavier, ainsi que David et Cyril dans Super Louise (6a, 5+, 5+).

Et ça marche bien ! Seb a toujours un relais d’avance sur moi, ça nous permet de garder un oeil sur tout le monde. Car nos grimpeurs , s’ils se débrouillent bien, commettent bon nombre d’erreurs ! Les manips en salle, c’est une chose. Rajoutez le stress de la hauteur, l’émotion de la grimpe en tête et vous perdez une bonne partie de vos moyens. On corrige, on conseille, on surveille. Finalement, après de petits réarrangements de parcours qui ont laissé Brice en situation indélicate et à qui Sandra pourra dire un gros merci, tout le monde se retrouve sur la main courante sommitale. Il ne reste plus qu’à attaquer les rappels. Et par expérience, on sait que c’est long !!

Je m’attèle à installer le premier et descends au fractionnement pendant que Seb s’occupe des grimpeurs en haut. C’est long, mais ça avance bien. L’ombre nous rattrape, on commence à avoir froid, il est temps d’en finir. Soulagement et satisfaction quand tout le monde est en bas ! Des grimpeurs des grandes voies de 7 longueurs, seuls Cécile, Alexis et Marina sont dans les temps. Les autres en auront encore pour un moment, alors après s’être assuré qu’ils n’avaient plus besoin de nous, on décide d’aller étancher notre soif au bar de Pont du Loup.

Tout le monde est bien crevé, mais les sourires sont là. J’aime ce moment où je peux enfin me détendre et écouter les anecdotes des uns et des autres, un bon verre à la main.

Rendez-vous à la prochaine sortie, où on ira cette fois s’arracher la pulpe des doigts sur les grès d’Annot !

Galet Jade et Syndrome de Lime : résumé d’une sortie au cap Canaille

Le cap Canaille, pour ceux qui ne connaissent pas, se trouve entre la Ciotat et Cassis. Il offre de belles falaises plongeant dans la mer où de beaux itinéraires de grimpe ont été tracés. Face à la mer, vue sur les calanques, un lieu assez idyllique.

C’est donc ici que nous avions choisi d’aller grimper avec les plus gaillards des adultes du club. Sébastien partait dans Galet Jade, 7a+ max, 6b oblig, avec deux cordées de trois : Alexis, Cécile et Bertrand devant et Cédric, Pierre et Ismaël derrière. Tandis que je partais dans le Syndrome de Lime, 6b+ max, 6b oblig, avec trois cordées de deux : la petite Cécile et Xav en tête, Gautier et Camille au milieu et Phil et Hélène en fin de cortège.

Nous nous sommes donc levés tôt pour faire la route, ne pas arriver trop tard et nous retrouver derrière d’autres cordées dans ces classiques fréquemment parcourues. Nous sommes les premiers au parking et après équipement, nous attaquons la courte marche d’approche pour descendre depuis le haut de la falaise jusqu’à son pied. Sans plus de mésaventure que ça (une fois n’est pas coutume), les premières cordées se lancent à l’assaut de leur première longueur respective.

Pour nous, c’est un 6a+ pas très joli au départ, mais qui s’élève vite dans les gros empilements d’assiettes caractéristiques du cap Canaille. Tout le monde avale sa longueur, même si le dévers attaque déjà aux bras.

Du côté Galet Jade, les 2 cordées de 3 se répartissent les longueurs : Ismaël et moi démarreront dans les 3 premières longueurs les plus faciles (small b… ;-)), puis Alexis et Pierre feront les 2 suivantes, dont la longueur clé en 7a+, et Bertrand et Cédric termineront l’ascension avec les 2 dernières longueurs en 6c.

La cordée supposée être la plus rapide sur le terrain n’étant pas la plus efficace au démarrage, c’est donc moi qui m’élance la 1ère pour une courte longueur de départ en 5c. On débute nous aussi sur de gros empilements de blocs, le rocher est un peu péteux mais l’équipement hyper rapproché, assez étonnant pour une grande voie, mais cela nous permet de nous chauffer en douceur.

 

La deuxième longueur en 6b+ est plus compliquée. Xav la négocie plutôt bien, alors que Gautier peine à passer le surplomb au deuxième point. On n’a pas trop le temps de tergiverser alors il redescend, je passe devant et installe des sangles dans les deux passages clés, bien utiles pour les suivants, surtout Philippe qui a déjà les bras qui fument.

Notre deuxième longueur en 6a est assez similaire à la première au niveau du type de rocher, bien que légèrement plus déversante. Là encore l’équipement est très sécurisant, et cette longueur ne posera de difficultés à personne.

 

La longueur suivante ne présente pas de grosse difficulté. La cordée Cécile/Xav a pris un peu d’avance, ils gèrent et je ne les verrai plus que de loin. Camille part en tête et profite d’un équipement serré pour sortir facilement. Hélène contourne un peu la première difficulté et sort aussi. Mais l’air de rien, toutes les longueurs présentent leur lot de dévers. Ça use les biceps, et la suivante est la plus penchée.

Les difficultés vont crescendo dans notre voie, et la 3° longueur est annoncée 6b. Le rocher est magnifique et moins fragile, on se fait plaisir sur cette très belle longueur qui finit par un petit pas un peu physique mais hyper équipé avant de se rétablir au relais 4 étoiles (comme quasiment tous les relais de notre voie d’ailleurs).

 

Les prises sont là, mais avec les sacs, c’est dur. Camille me laisse le sien pour repartir devant. Elle passe le dévers et la petite traversée à droite. Gautier suit, je prends la cordée de Phil et Hélène avec moi pour faire les dernières longueurs en tête.

De notre côté, c’est Alexis qui prend les rênes pour attaquer la 4° longueur, qui débute par une traversée plein gaz en 6b+, dans laquelle nous serons plusieurs à laisser par mal d’énergie, avant de remonter une cheminée pas forcément facile à négocier. L’option renfougne en fond de cheminée avec sac à dos ne s’avèrera pas être la plus adaptée, comme certains l’auront expérimenté.

 

Dans la 2° cordée, Cédric ferme la marche, et se rend compte après avoir fini la traversée… qu’il a oublié de déséquiper le relais !! Compliqué de faire marche arrière, on appelle donc Seb à la rescousse qui fera un petit aller retour en rappel puis moule fly pour récupérer mon matos. Quel sens du dévouement !

 

Gautier négocie le départ du relais suivant en tirant aux clous, pied dans les sangles. On n’est pas là pour l’éthique. D’autant plus que ça ne l’empêche pas de tomber tête en bas ! Heureusement que les points sont bons et proches. Il sort finalement ce dernier passage déversant pour terminer dans une jolie dalle en 6a.

A partir de L5, le rocher change du tout au tout et nous attaquons la partie en poudingue (comprenez roche sédimentaire avec inclusions de galets qui font peur parce qu’on a l’impression qu’ils vont s’arracher). Nous voici arrivés dans la longueur clé de la voie avec un passage en 7a+, et Alexis s’élance vaillamment (on ne lui a pas vraiment laissé le choix à vrai dire) et après avoir plutôt bien négocié la première partie en traversée, il chute sans parvenir à trouver la solution du passage en 7a+. Avec ses consignes, je m’élance derrière lui et je découvre rapidement les joies du poudingue (voir en début de paragraphe), puisque je tombe en arrachant une prise à l’entrée du crux, le flashage du 7a+ en grande voie sera pour une autre fois ! Heureusement les dégaines sont rapprochées et nous permettent de passer le crux sans la moindre éthique. Bertrand quant à lui commence à subir le poids du sac à dos et le tirage de la corde de Seb, il arrive au relais bien exténué.

 

La team Pierre/Ismaël/Cédric ne fera pas mieux, et même Seb (qui a pourtant mis les chaussons) ne parviendra pas à libérer le passage, peut-être un peu fatigué par ses performances dans les 6a de la Demande la veille.

L’autre longueur clé de la voie arrive, un 6b+ sur poudingue. Elle est plus fine et plus du tout déversante, et à ce jeu, j’ai l’impression que c’est moi qui galère le plus ! Camille sort la longueur malgré un équipement pas tout proche et un itinéraire pas facile à trouver et rejoint Xav au dernier relais, prêt à attaquer la dernière longueur, la petite Cécile déjà au sommet. Le reste des cordées suit à son rythme.

Bertrand ne se sent pas d’attaque pour les deux dernières longueurs, et sans que j’aie besoin de trop négocier, mes 2 partenaires me laissent galamment partir en tête dans la prochaine longueur en 6c. Nous sommes encore sur du poudingue, c’est une très jolie longueur assez fine en dalle qui me convient bien d’autant que l’équipement, s’il est un peu plus espacé reste plus que correct pour une grande voie.

 

Ca papote pas mal aux relais dans la 2° cordée, nous avons pris un peu de distance avec l’aller retour de Seb pour récupérer le relais oublié et nous ne les reverrons plus jusqu’au sommet.

 

Dernière longueur, encore un bon pas de bloc au départ du relais, facile à négocier en tirant aux dégaines que Xav… nous a enlevées ! Tant pis, Camille s’en sort quand même. Cette dernière longueur sur d’énormes assiettes n’est pas dure, mais il est déjà 15h et la fatigue est là ! Tout le monde finit par atteindre le sommet avec le sourire.

Je suis partie sur ma lancée et je me sens d’attaquer la dernière longueur en tête, un court 6c avec traversée sous un toit 200m au-dessus de la mer avant de se rétablir par un pas athlétique en haut de la voie. Pour le coup c’est nettement moins mon profil de prédilection, et je m’y reprendrai à 2 fois pour réussir le réta sous les encouragements des (nombreux) promeneurs du dimanche, assez déconcertant ! Alexis flashera la sortie avec une méthode bien à lui et c’est Bertrand qui sort à son tour, bien daubé mais fier de cette première grande voie.

 

On attend (longtemps) la cordée des suivants mais le spectacle en vaut la peine, le dernier passage est particulièrement photogénique et Cédric en profite pour faire une pose en no foot sur une main tout en repofant, avant de réaliser qu’en fait ça daube bien les bras, et il finira par sortir en rampant en  mode phoque :-). Ismaël adoptera la même méthode de ramping, assez efficace visiblement, et seul Pierre sauvera l’honneur de la cordée en sortant avec un peu plus de style et d’éthique.

Au final, avec un peu de débrouillardise et sans chercher à forcément enchaîner les longueurs, la voie est très bien passée. L’objectif est avant tout de sortir en temps et en heure. Tout le monde a joué son rôle et aucune erreur flagrante n’a été commise, si ce n’est un peu dans la gestion des sacs. Car lorsqu’on est à son niveau max, particulièrement en dévers, le poids supplémentaire sur les épaules, ça change tout ! Et il vaut mieux laisser la charge (optimisée) au second, voire utiliser des techniques de hissage.

La grande voie, c’est avant tout de l’expérience et de l’humilité afin de ne pas se retrouver à subir des longueurs trop dures. L’idée de cette sortie était justement, de part la présence « joker » de Seb et moi, d’apporter un joli brin de cette expérience sans avoir trop de stress à gérer concernant le timing et la difficulté. Objectif atteint il me semble, si je me fie aux sourires, aux visages illuminés bien que fatigués au sommet et aux discussions passionnées autour de la bière au port de la Ciotat.

Prochaine aventure au 28 avril dans les gorges du Loup !

Sylvain & Cécile

Sortie falaise adulte d’avril : Grandes voies à l’ermitage

La prochaine sortie falaise pour les adultes a lieu à l’ermitage le 28 avril, dans les gorges du Loup. C’est une sortie orientée grandes voies, mais pas que. Nous serons 2 encadrants, et vous aurez 3 options :

  • Faire les premières longueurs uniquement et redescendre en moulinette comme d’habitude
  • Faire les petites grandes voies (3 ou 4 longueurs) et redescendre en rappel.
  • Faire l’une des 2 grandes voies de droite en 7 longueurs (niveau 6b !)

Nous organiserons des cours spécifiques à Besson pour les manips de grandes voies les mardis 2 et 23 avril. Pour ceux qui ne peuvent pas venir les mardis, demandez à l’initiateur présent le jeudi s’il peut vous aider.

Ces cours, ainsi que la sortie sont vivement recommandés pour ceux qui participent au stage et qui ne sont pas encore calés dans les manips. Et même, un petit rafraîchissement ne fait jamais de mal.

 

Liste des inscrits

Stage grandes voies adultes 2019 : Buis-les-Baronnies

Cette année, nous avons décidé d’organiser le stage adultes à Buis-les-Baronnies, principalement au rocher de St Julien, jolie falaise où les grandes voies de 3 ou 4 longueurs dans le 5 et 6 sont courantes. De quoi s’éclater sur les 4 jours du week-end de l’ascension : du 30 mai au 2 juin. Prévoyez la crème solaire, il risque de faire chaud ! L’apéro n’en sera que meilleur !

Le stage est limité à 20 places. Premier arrivé, premier servi. Votre réservation sera effective lorsque nous aurons reçu votre paiement. Le tarif est de 160 € pour les 3 nuitées sous tente en camping 3*** (La Fontaine d’Annibal à Buis-les-Baronnies), les repas (hors pique-nique du premier jour et petits déjeuners), et l’encadrement par les moniteurs du club. Ceux qui souhaitent un hébergement moins « dans l’herbe avec les araignées », vous pouvez toujours contacter le camping et vous organiser. Un petit mail pour nous prévenir le cas échéant serait pas mal.

Côté grimpe, vous n’avez pas besoin d’être hyper aguerri dans les manips, mais il serait avisé de participer aux quelques sessions à Besson et à la falaise de l’Ermitage qu’on organisera avant le stage, histoire qu’on ne doive pas tout reprendre de zéro.

Pour l’organisation, le départ se fait le jeudi matin tôt : rendez-vous à Sauvaigo à 7h pour la gestion du covoiturage et du matériel.

Le club ne gérera aucune demande particulière (séjour écourté, présence de conjoint, animal de compagnie etc), merci de votre compréhension.

Liste des inscrits

Sortie Grandes voies adultes le 24 mars: un peu d’élitisme

Cette année, nous profitons d’avoir perdu pas mal de « journées moniteur » pour météo défavorable. Nous avons donc du budget pour tenter de nouvelles expériences dont voici la première : nous proposons aux adultes d’un bon niveau d’escalade/débrouillardise une sortie grande voie un peu plus difficile que d’habitude.

Nous demandons aux participants d’avoir un niveau régulier 6b en falaise, car nous irons faire de la grande voie avec possiblement des passages dans le 6c/7a. Vous devez également savoir connaître un minimum les manips de grandes voies : relais, assurage du second, rappel…

Cette sortie aura donc lieu le 24 mars, et nous déciderons d’un lieu adapté : Aiglun, Verdon, Cap Canaille… Vous pouvez suggérer un site dans le formulaire. Dans tous les cas, il faudra se lever tôt !

Liste des inscrits

Week-end grandes voies Ste Victoire

Voici le résumé et les photos de Philippe suite au week-end à la Sainte Victoire fin septembre :

Le 28 septembre, une équipe motivée de cheveux grisonnants part pour Aix retrouver Guigui pour un week-end grandes voies.

Si tôt en début de saison c’est une première pour le club.

Camping en mobile home pour les grimpeurs, histoire de préserver nos vieux os.

Samedi matin 8:00 nous jetons notre hargne en 2 groupes sur La Commande à la Sainte victoire TD, 6b, 400m.

C’est une voie magnifique entre dalle et pilier dans un beau calcaire tout blanc qui serpente jusqu’au sommet.

Le soleil est lui aussi bien présent, et le mistral absent, il nous assèche complètement avant le milieu d’après midi.

Guigui, Hélène et Jérémy vont au bout des 400m, mais Jean-luc, André et Philou n’auront pas l’énergie pour s’attaquer au dernier mur de 50m.

Ce fut une journée éprouvante mais tellement gratifiante car la voie vaut vraiment le détour.

Retour parking 19:30 avec plus une seule goutte d’eau. Nous sommes essorés.

La petite mousse fut bienvenue après s’être réhydratés copieusement à l’eau.

Dimanche nous enchaînons des exercices de manipulations de relais sur des voies de quelques longueurs.

Merci à Hélène pour avoir organisé la sortie, merci à toute l’équipe du club pour le support.

Et bien sûr merci Guigui pour nous avoir fait découvrir la Sainte Victoire que je croyais plus proche d’une grosse colline.

J’ai été très surpris et décontenancé par l’envolée de la voie.

A refaire avec plus d’eau et un petit voile de nuage.      

Stage adultes gorges de la Jonte : grandes voies en pagaille

Comme souvent, nous avons profité du pont de l’ascension pour y placer l’habituel stage grandes voies des adultes. Cette année, c’était une première pour les deux encadrants, Sébastien et moi-même. On s’était déjà rodé pour le stage enfants, on poursuivait donc sur notre lancée avec les adultes.

Nous partons donc pour la plupart jeudi matin tôt pour les 4h30 de route jusqu’au petit village de Rozier, situé entre la Lozère et l’Aveyron (on ne sait pas trop), où Cécile et Alexis, arrivés la veille, ont déjà préparé le camp. Le temps à chacun de monter sa tente, de mettre ses affaires dans son sac, et nous voilà partis au pied des voies.

Au parking, on se fait surprendre par le nombre de voitures. Arrivés à la falaise, après une courte bavante, c’est le nombre de grimpeurs qui nous surprend. Nous avions prévu qu’un petit groupe reverrait les manips sur des voies d’une seule longueur, tandis que les autres partiraient dans des classiques pas trop dures du secteur du Bitard : le Jardin enchanté, le Bitard et Plaisirs de Cocagne. Sauf que chacune de ces voies est prise d’assaut ! Et il faudra un peu de patience pour commencer. Côté couenne, c’est un peu la même chose, avec un groupe nombreux qui a eu la même idée que nous. Quelques voies sont libres, et ça suffit à Isa, Yann, Charles et Sandrine pour revoir les manips avec Jean-Luc et moi-même.

Première journée pas trop compliquée donc, et c’est le soir que nous discutons des projets du lendemain. Nous définissons un secteur, le Révérend, et un certain nombre de voies : Kébra chope les boules, le Révérend, Sale coup pour la fanfare, Cayenne et les Misérables.
Nous décidons aussi de partir assez tôt, pour ne pas se faire avoir par des cordées devant nous : petit dej à 7h15 pour tout le monde !
Et c’est donc l’oeil embué pour certains, le pas vif pour d’autres, que nous démarrons la marche d’approche. Nous sommes les premiers. Les cordées s’activent et les premiers partent rapidement. C’est assez efficace et plus ou moins propre. Camille se tape un aller-retour au camping grâce à Philippe qui a oublié les dégaines.
Ca grimpe, ça manip, et ça arrive au sommet des ces voies de 4 ou 5 longueurs en début d’aprèm. Certains doivent redescendre en rappel (et se permettent de coincer une corde), d’autres ont l’option à pied (mais n’ont pas pris de chaussures) et tout le monde finit par se retrouver au pied des voies pour manger un bout. Certains sont cuits et décident de se la couler douce en redescendant au camping. D’autres ont encore de l’énergie à revendre et repartent pour un deuxième tour sous un soleil de plomb ! Finalement, après une belle frayeur d’Hélène dans une traversée qui a nécessité l’intervention de Seb avec sa 3° remontée sur corde de la journée, tout le monde rentre au camp. Repas, choix du secteur, cordées… Dodo !

Nous revenons en ce samedi au secteur du Bitard, où deux cordées partent dans la Diagonale des gogols, tandis que Philippe tente sa revanche dans l’Arête ouest sur la roche décollée, avec Alexis comme joker. Deux autres cordées repartent dans le Bitard et Ismaël, Tristan et Xav vont se perdre dans une voie dont ils ne sont même pas sûrs d’avoir fait la bonne…
A son rythme, chacun avance. Dans la Diagonale des gogols, on avançait bien jusqu’au 6a+ où une tentative de mouflage peu efficace nous fait perdre pas mal de temps. Dans le Bitard, c’est au niveau des rappels que ça perd du temps. Dans la cordée perdue, on ne sait pas trop comment ils s’y prennent mais ils avancent moins vite que des tortues rhumatisantes, et Tristan arrive même à perdre ses chaussons en route. C’est Alexis et Phil qui rejoignent en premier le pied de leur voie, qui avait l’air sublime ! Phil est heureux, il a pris sa revanche. Nous, on se fait avoir par un retour plus long que prévu, un genou douloureux et des pieds nus.

Bref, il est un peu plus tard que la veille quand on se retrouve pour manger. Le temps vire au menaçant, Cécile et Alexis ne trainent pas pour enchainer une dernière grande voie. Certains restent pour essayer une ou deux longueurs, Ismaël et compagnie arrivent enfin en haut de leur voie. Le temps devient bien hasardeux, et quelques gouttes se font sentir sur le sentier du retour. Avec Seb, on décide tout de même de passer un bout de notre soirée à grimper sous un gros rocher déversant, histoire de se casser un peu les bras avant de rentrer.

Le soir, c’est le resto du dernier soir. Le stage est passé très vite et la météo annoncée pour le dimanche nous dit qu’on ne grimpera pas. Après ce bon repas local, une bonne nuit sans contrainte de réveil, nous nous levons sous la pluie. Il est temps de plier le camp et de filer. Après avoir géré la voiture d’Ismaël en panne, la grosse majorité du groupe décide de s’arrêter grimper à Climb Up à Aix (histoire de voir à quoi ressemble une salle d’escalade à corde digne de ce nom) pour s’achever définitivement. Moi, de mon côté, j’ai besoin de repos et je décide de rentrer directement.

Voilà donc un stage rondement mené, où l’ampleur relative des voies a permis à chacun de gérer son effort sur la journée, où les participants ont appris leurs limites et la vérité toute subjective d’une cotation topo ! Merci à tous les participants, aux plus expérimentés qui ont joué le jeu et guidé les débutants, à nos chers anciens Phil et Jean-Luc sans qui rien de tout ça ne serait possible et à Cécile et Alexis pour avoir pris en charge la majeure partie de l’organisation.

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Rendez-vous l’an prochain !

Sortie à l’ermitage : le plein de manips de cordes !

Ce dimanche, une partie des membres motivés de l’US Cagnes avait rendez-vous pour une dernière journée de formation à l’escalade en grande voie, le but étant d’être aguerri aux manipulations GV avant le tant-attendu stage de 4 jours, qui aura lieu dans les Gorges de la Jonte. 

Après un rassemblement matinal à Sauvaigo, la troupe a pris la direction des gorges du Loup, secteur de l’Ermitage. La marche d’approche a permis de réveiller/redynamiser certains endormis. Nous avons emprunté un pont pour traverser le tumultueux Loup, sacrément agité en ce début de printemps, Sylvain avait d’ailleurs du mal à reconnaître les vasques et sauts pour le canyoning, tant le niveau de l’eau était haut.  Après le passage du pont, l’ascension vers le camp de base a commencé, chacun enlevant au fur et à mesure ses couches de vêtements, Alexis nous dévoilant son corps de rêve, ça éblouissait de bon matin !

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10h15, nous voilà au pied de la falaise. Les cordées, constituées au parking pour la distribution du matériel, se sont rapidement équipées. Revue des manips, facilitées cette fois car les relais sont chaînés sur toutes les longueurs :-), définition de la couleur des cordes pour les trios (pas facile !), la mise en place était beaucoup plus fluide qu’à la première sortie GV à St Jeannet, le groupe a gagné en expérience. Le bonheur pour Sylvain, ses efforts de formation portent leurs fruits ! Il n’a donc pas eu grand chose à faire de sa journée, à part de la remontée sur corde au jumar en crocs…

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Le secteur proposait des grandes voies de 3 longueurs, d’environ 70 mètres au total, avec des niveaux du 5- au 6b, parfait pour satisfaire les modestes appétits ou les plus voraces. Et les voies étaient toutes proches les unes des autres, ce qui permettait aux uns et aux autres d’encourager, d’aider voire de transmettre les directives d’une cordée à l’autre, la coopération était au rendez vous. Qui a dit que l’escalade était un sport de solitaire ?

Cécile part en tête dans la « Mai », assurée par son inséparable binôme, secondé par Cyril qui n’aura vraiment pas démérité. Première longueur avalée en quelques minutes. Ce n’est pas la même histoire pour Ismaël dans la longueur d’à côte, qui peine à trouver le chemin dès le premier point, certainement encore sous le coup d’une nuit trop courte (pourtant la dalle c’est facile !)…..

Notre cher président, en trio avec Brice et Giulio, enchaîne les déboires (cordes à double emberlificotées au premier relais, passage au 2e relais sans arrêt) mais sort de ses longueurs très positif, il a pu réviser toutes les manip de GV !

Du côté de la cordée des filles (Camille, Delphine et Isa) parties dans « Camille danseuse étoile » ça avance tranquillement, en papotant et avec le sourire, tout ce qu’elles maîtrisent à la perfection.

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Un peu plus loin Mathieu fait son baptême du feu en premier de cordée dans les 3 longueurs en 5 de « Douche Surprise », il aura un peu transpiré et vibré dans quelques passages, mais s’en sort comme un chef. Ses compagnons de cordée Eric et Yann peuvent le remercier.

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Fabrice et Clément partent derrière eux dans la même voie, ce qui vaudra quelques moments d’attente solitaire pour Clément.

Enfin, Xavier qui ne voulait pas faire du trop facile, part avec Terry dans le « Survol de l’aigle ». Contrat rempli, car ça chauffe dès la première longueur avec un petit passage de toit pas rando.

Au final, chaque cordée s’en est bien sortie et la répartition dans les diverses voies aura permis d’éviter une trop grande inertie (merci au passage à ASSA de nous avoir gentiment laissé le spot ce jour-là ! ).

Il ne reste plus qu’à redescendre en rappel, la petite nouveauté par rapport à la GV de St Jeannet. Tout le monde passe au 1er rappel avec Alexis, histoire de checker la mise en place. Au 2ème rappel, Sylvain en tant que formateur tendant vers l’autonomie du groupe laisse chacun se démerd.. poser son système d’assurage et son machard.

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A 15h, toutes les cordées avaient retrouvé la terre ferme, et après une courte pause déjeuner, ré-enchaînaient les premières longueurs de voie en couenne, en corde à double (ne pas oublier le noeud en bout de corde !)

Après une promenade de retour le long du Loup pour certaines et un petit pèlerinage à Mesa Verde pour d’autres (avec plus ou moins de succès et de plaisir), la journée s’est terminée sur un débrief au bar de la Source, beau moment de détente et de convivialité ! (merci Terry…).

Et merci à Isabelle pour ce super résumé !

Inscription grandes voies adultes de Décembre : St Jeannet

Bonjour à tous !

La prochaine sortie falaise adultes aura lieu le dimanche 17 décembre et ce sera une sortie orientée grandes voies.

Pour les petits nouveaux, la grande voie, c’est l’idée d’enchainer plusieurs longueurs à la suite, et donc de faire ce qu’on appelle des relais. Et quand on a l’habitude de grimper sur les 7m de Besson, grimper une voie de 120m, ça peut paraître extrême…

Il sera donc nécessaire d’apprendre les manips de base, suite logique de l’escalade en tête. Sylvain et Sébastien vous proposent donc 3 cours spéciaux, les mardis 28 novembre, 5 et 12 décembre.
 
1) Mardi 28 novembre:
Le premier cours concernera tout simplement l’assurage du second. C’est-à-dire comment on fait quand on est en haut pour que notre (ou nos) camarade(s) nous rejoigne ? Et tant qu’on y est, même si on ne s’en servira pas le jour fatidique (si tout se passe bien…), comment installer un rappel et redescendre en toute sécurité ?
 
 2) Mardi 5 décembre:

Rappel du cours précédent, mise en pratique pour assurer 2 seconds, gestion de la corde à double.
 
3) Mardi 12 décembre:
Le second cours portera sur la confection du relais. Parce qu’il y a beaucoup à dire là dessus et de ce que j’ai vu par rapport à l’an dernier, ce ne sera pas du luxe de se mettre tous d’accord.
 
Ces cours ne sont pas obligatoires pour participer à la sortie.
MAIS bien si vous souhaitez grimper en tête le jour de la sortie (sinon vous resterez tranquillement en second).
 
La sortie se passera au baou de St Jeannet, dans les voies l’Arête sud, la tonton Walker et l’Etrier, 3 voies de 100/120m. Si on a le temps, on terminera par les ressauts.
 
Arête sud:  3/5/5/4/5
Tonton Walker:  5/5+/6b/6a/5
L’étrier:  6a/5/5/5
 
 

 

 
Je vous remémore également (ou pas) que début mai aura lieu un stage grandes voies dans les gorges de la Jonte (Lozère). Nous proposerons 2 formules : la formule 6 jours (du mardi 8 au dimanche 13 mai) ou la formule 4 jours (du jeudi 10 au dimanche 13 mai). Ceux que ça intéresse (et vous devriez être nombreux), ce serait bien qu’on commence donc à vous apprendre ce qu’il faut, même si bien sûr on fera des rappels (rhoo le jeu de mot pourri) avant le stage.
 
 
Voilà voilà. A très bientôt donc !
 
Sylvain et Alexis