Archives de catégorie : Stage

Stage grandes voies pour les adultes : révélations et informations

Vous n’en pouviez plus de ce suspense, aucune information ne fuitant sur ce secret bien gardé par les hautes instances du club. Quel est le lieu choisi pour le stage grandes voies ? Vont-ils encore nous faire traverser la moitié de la France pour se taper de la neige ? Aller loin au nord pour trouver finalement des chaleurs torrides ? Vont-ils enfin financer un long voyage à Madagascar pour tenter d’enchainer Tough enough ? Ou le Yosemite qui attend une nouvelle ascension en libre du Dawn Wall ?

Rien de tout ça les amis, car c’est à Orpierre que nous irons frotter nos chaussons sur du bon vieux calcaire bien français. Quoi, Orpierre ? Mais y’a pas que de la couenne là-bas ? Et bien non ! Orpierre, c’est aussi pas mal de grandes voies de tout niveau, le tout sur 3 secteurs différents : le Quiquillon, l’Ascle, et l’Adrech. De quoi largement nous sustenter pendant les 4 jours sur place, au célèbre camping du coin qui vient de changer de propriétaire.

Ça se passera bien sûr le week-end de l’Ascension, du jeudi 21 au dimanche 24 mai, avec vos chers moniteurs Sébastien et moi-même (qui suis surtout là pour me moquer et prendre des photos.

Le stage est limité à 20 places. Premier arrivé, premier servi. Votre réservation sera effective lorsque nous aurons reçu votre paiement. Le tarif est de 160 € (sépachair) pour les 3 nuitées sous tente au camping les Noyers, les repas (hors pique-nique du premier jour et petits déjeuners), et l’encadrement. Pour ceux qui souhaitent un hébergement plus confort, vous pouvez toujours contacter le camping et vous organiser. Un petit mail pour nous prévenir le cas échéant serait pas mal. Clôture des inscriptions le 1er mai !

Côté grimpe, vous n’avez pas besoin d’être hyper aguerri dans les manips, mais il serait avisé de participer aux quelques sessions à Besson et à la falaise de l’Ermitage (ou ailleurs) qu’on organisera avant le stage, histoire qu’on ne doive pas vous expliquer tout ce qu’il y a sur la photo ci-dessous le premier jour. Mais au pire, ne vous inquiétez pas, le stage est parrainé par Alex Honnold et sponsorisé par Roblot.

Pour l’organisation, le départ se fait le jeudi matin tôt : rendez-vous à Sauvaigo à 7h pour la gestion du covoiturage et du matériel.

Le club ne gèrera aucune demande particulière (séjour écourté, présence de conjoint, animal de compagnie etc), merci de votre compréhension. Les excuses du style « Je trouve personne pour garder mon chien » ne sont pas acceptées.

 

Stage enfants vacances de la toussaint

La première semaine des vacances de la Toussaint (du lundi 21 octobre au vendredi 25 octobre), le club organise un stage, réservé aux adhérents, à partir de 8 ans (nés en 2011). C’est un stage sans hébergement, c’est-à-dire que les enfants seront récupérés le matin à 9h00 au parking du stade Sauvaigo et rendus le soir à 17h au même endroit.
Il vous faudra donc prévoir le pique-nique et de l’eau pour la journée, ainsi que de quoi bien se couvrir.
Les enfants découvriront les sites d’escalade de la région et autres activités liées à la verticalité.
Le tarif est de 150€ par personne pour les 5 jours, aucune réduction ne sera consentie pour une participation non complète.
Le nombre de places est limité, ne tardez pas pour vous inscrire via le formulaire ci-dessous, nous vous enverrons les documents d’inscription par e-mail. L’inscription sera effective lorsque vous aurez rendu la fiche d’inscription, la fiche sanitaire de liaison et le paiement à l’un des moniteurs (Mattéo, Sébastien ou Sylvain).
Dates : du 21 au 25 octobre
Horaires : 9h – 17h
Moniteur : Sébastien
Lieu de rendez vous : parking du stade Sauvaigo
Pique-nique à prévoir pour le midi
Activités escalade à la journée en extérieur, pendule…
Nombre de participants minimum 6 personnes
Prix du stage : 150 euros
Le transport des enfants est prévu, une aide au covoiturage pourra être sollicitée en fonction du nombre d’inscrits

 

Stage grandes voies pour la section adultes à Buis-les-Baronnies : on a fait chauffer la gomme !

Le week-end de l’Ascension, ce sont 14 participants qui se sont dirigés avec Sébastien et moi vers une destination depuis longtemps convoitée : Buis-les-Baronnies dans la Drôme et son célèbre rocher St Julien.

Nous arrivons au camping en fin de matinée, et comme à l’accoutumée, nous commençons par installer le campement. C’est largement plus efficace qu’avec les enfants ! Nous voilà donc à pied d’œuvre assez rapidement pour aller nous échauffer sur le superbe rocher de la Baume Rousse, à quelques minutes en voiture du camping. Nous avons choisi ce site pour cette première demi-journée car il offre des voies en 2 longueurs faciles et ultra bien équipées. De quoi initier les plus débutants du groupe en toute quiétude, et se remettre en tête les manips pour les autres. Et en terme de débutants, c’est Seb qui se charge des explications au sol avec André, Virginie, Aurélie et Eric pendant que les autres se répartissent les quelques voies de libre. Il y a un peu de monde mais ça marche bien. Les lignes sont proches, je monte à un relais pour garder un œil sur le plus grand nombre en attendant que les fraîchement formés viennent mettre en pratique leur savoir sous mon regard d’évaluateur intransigeant. Relais, installation du rappel et descente en rappel, on en fera bon nombre durant 4 jours !

Les uns ont déjà donné le ton car ils avalent ces longueurs bien trop faciles pour eux en un clin d’œil. En quelques heures, déjà bien des mètres de caillou auront été avalés. Mais l’heure tourne et il est temps d’aller préparer à manger. Avec Seb, on profite qu’il y a un joli secteur avec un magnifique 8a juste à côté pour grimper un peu tandis que Jean-Luc dirige le côté cuisine et les pâtes bolo.

Le lendemain, on attaque les choses sérieuses. Nous savions que nous allions avoir 2 ennemis : la foule et la chaleur. Pour les prendre de vitesse, une seule solution : se lever tôt ! C’est donc à 7h du matin que le rendez-vous est donné sous le barnum (Cécile allant chercher le pain tous les matins) pour un petit dej copieux à base de tartines beurrées pour certains, de pâte à tartiner pour d’autres, et surtout pas mal de litres de café. Là encore, l’efficacité est présente et en une petite heure, tout le monde est prêt à partir. Nous sommes parmi les premiers sur la falaise, il fait encore bon. Les cordées et les voies étaient plus ou moins déterminées, ce qui nous permet de ne pas perdre trop de temps au pied de la falaise. Et quelle falaise ! Certes, avec ses 100m de haut, elle n’est pas très grande. Mais elle est majestueuse. Chaque cordée l’aborde donc avec respect et humilité, dans un petit niveau (on évite les surprises).

Moi, j’étais tranquille dans « les Guêpes » avec petite Cécile et Virginie, à surveiller à côté Vasco et Aurélie dans le « Pilier gris ». Nous étions devant et vu le monde derrière, on a bien fait de se lever tôt ! Sébastien était plus à gauche de la falaise et surveillait le reste du groupe dans une répartition tout à fait équitable, dans « la Grotte », « le Gastronome » et « l’Espadon ». Certaines voies ayant des longueurs communes, ça a pas mal bouchonné de ce côté, mais au final, tout le monde a bien apprécié cette première voie. Les plus rapides étaient déjà repartis sur le caillou quand certains décidaient d’en arrêter là pour la journée, la chaleur devenant très vite étouffante, particulièrement au pied de la paroi où aucun souffle d’air ne venait nous rafraîchir. Après une courte pause repas, Seb repart dans une cordée tandis que je reste au sol à subir la fournaise. Je suis impressionné par la capacité de nos grimpeurs à encaisser le soleil sans broncher. Moi, j’ai vite été mis KO et commencé à mettre en place une autre stratégie pour le lendemain. En fin de journée, la température redescend et certaines voies repassent à l’ombre et il me semble que c’est là le bon moment pour se remettre à grimper.

De retour au camp, nous nous retrouvons tous sous le barnum, bière à la main pour échanger informations sur les voies, anecdotes et émotions. Mon moment préféré ! Et déjà, on anticipe la suite, les cordées, les voies, le timing. On décide de garder le même horaire, puis de redescendre après une voie, pour remonter le soir.

Le lendemain donc, fort de notre expérience de la veille, on décolle encore plus tôt du camping pour prendre d’assaut la droite de la falaise. Les cordées ont tourné, le partage des connaissances des anciens vers les nouveaux se fait bien, l’ambiance est au top. Ca grimpe donc dans « les Guêpes », « le Nez », « la Bouscaude normale », « les Mésanges » et « les trois P ». Les manips sont assez bien assimilées, et les erreurs minimes. En début d’après-midi, alors que Jérôme, Julien et André vont se reposer au camping, j’impose une pause au groupe qui ne voulait finalement plus redescendre. Et après avoir tenu un moment, c’est à 15h30 que nous reprenons l’escalade. Seb part avec Gautier, Camille et Philippe à l’aventure dans « la Raie des fesses » tandis que je surveille depuis « les 3 P » avec Cécile et Eric la progression de la petite Cécile dans « la Directe du bastion » juste à côté avec Aurélie et Virginie. Au talkie, on entend Jean-Luc et Alexis perdus quelque part dans Shanti…

Fin de la troisième session, on a tout juste le temps de prendre une bière douche avant de filer au resto du coin pour la dernière soirée. Que ça passe vite !

Nous voilà au matin du dernier jour, toujours matinaux, bien que cette fois la falaise semble désertée. On profite donc de cette matinée pour une dernière grande voie : « la Tournyaire », « la voie des Trous », « le Pilier des trous » et « la Directe du bastion » seront les dernières envolées à tomber sous nos chaussons.

Nous redescendons manger sous le barnum tous ensemble. Un petit coup de frais dans la piscine du camping et il est temps de démonter, se dire au revoir et repartir sur la route du retour…

Un grand bravo aux participants pour l’ambiance, à Cécile pour l’organisation et le temps passé dans la queue au Drive, et aux encadrants parce qu’il faut bien se lancer un peu des fleurs.

Rendez-vous l’an prochain !

Stage jeunes de Pâques : retour sur 5 jours de grimpe à gogo

Cette première semaine des vacances de Pâques se tenait donc le traditionnel stage de l’USCagnes Escalade que nous encadrions Seb et moi. Cette année, c’était un retour à Orpierre dans les Hautes Alpes, comme il avait été fait il y 5 ans, alors que je n’étais pas encore au club. 19 jeunes ont répondu présent et si on est loin de l’époque où ils étaient 35 participants qui se motivaient, on note une légère progression par rapport aux 3 années précédentes. Les temps changent, et il est clairement plus difficile d’attirer les jeunes dehors. Mais c’est un autre débat.

Cette année, ce sont beaucoup de très jeunes qui ont souhaité participer, et cela promettait des soirées intéressantes. Mais nous nous étions bien entourés avec les fidèles Cécile, Delphine et Isabelle, mamans au bon cœur et au rire facile, et Alexis qui a eu ses congés au dernier moment et s’est fait un plaisir de nous accompagner. Côté météo aussi, nous étions un peu dans l’inquiétude. Il n’était en effet pas prévu une semaine particulièrement ensoleillée… Mais comme on dit, la météo n’est pas une science exacte alors on a fait confiance à notre bonne étoile et, comme vous allez le voir, on a bien eu raison.

Pour ce premier jour, nous avions décidé de faire un stop sur la route, au site d’escalade de la Baume à Sisteron. Ce site a eu la bonne idée de pousser à 10m de la route, juste de l’autre côté de la Durance. Cadre urbain donc, mais Sisteron est une jolie petite ville, et la citadelle qui la surplombe agrémente le paysage. Il fait beau et chaud, même si un petit air vient rafraîchir nos chers petits grimpeurs.
Nous commençons donc par manger avant de nous élancer sur les dalles fissurées du site, après un rappel sur les règles élémentaires de sécurité. Du 4 et du 5 à foison, quelques 6 pour les meilleurs, ça s’envole dans de belles longueurs parfois hautes de plus de 25m.
Dès ce premier jour, avec Seb, nous notons l’envie qu’ont tous nos grimpeurs d’évoluer en tête, ce qui est assez surprenant pour le souligner. Surtout que les plus jeunes ont assez peu d’expérience dans ce domaine. Qu’à cela ne tienne, de l’expérience, ils vont s’en faire pendant ces 5 jours !
L’après-midi touche déjà à sa fin, et il est temps d’aller installer le campement. On plie, on compte le matos, on débriefe et on redécolle pour la dernière demi-heure de route jusqu’à Orpierre.

Le camping est aux abords du village, village qui s’est organisé autour de son activité phare : l’escalade. En effet, il est coincé entre de hautes falaises propices à la grimpe et voilà quelques années que l’économie d’Orpierre est tournée vers notre sport. Nous débarquons donc au camping et bonne nouvelle : nous avons droit au 4 étoiles, la partie 1 étoile étant pour l’instant fermée. Cela signifie pour nous surtout des sanitaires chauffés et de l’eau chaude illimitée, et ce n’est pas pour nous déplaire ! On s’installe un peu à l’écart des autres campeurs, pas très nombreux en ce début de saison et le camp est vite monté. Enfin, assez vite… Ensuite, c’est tout le monde à la douche !

Pour nous, c’est un peu la course, puisqu’il faut aussi organiser la cuisine. Le camping nous autorise à squatter la salle commune, ce qui est d’un luxe sans précédent ! On est au chaud, à l’abri. Ce soir, c’est pâtes bolognaise ! On mange un peu tard, les jeunes font leur vaisselle et vont jouer dans le camping, nous on souffle un peu. Jour 1 terminé.

Le lendemain, après une nuit de caillante pour la plupart d’entre nous, nous demandons au camping de nous prêter quelques couvertures supplémentaires, qu’ils nous offrent gentiment. Cela aura été la nuit la plus froide et, avec le surplus de couettes, les autres nuits seront moins dures.
Les uns après les autres, les jeunes débarquent dans la salle commune pour le petit déjeuner. Je suis déjà bien étonné de l’autonomie globale du groupe, et particulièrement des plus jeunes. Ils s’organisent ensemble et ça fonctionne à merveille et on n’a pas besoin d’être trop derrière eux.
On n’a même pas besoin d’aller lever les ados, tout le monde est sur le pied de guerre rapidement. Certes, l’inertie du groupe nous empêche de décoller avant 10h, mais cela reste un horaire honorable.

Nous avions prévu le secteur du Château aujourd’hui, accessible à pied depuis le camping. Malheureusement, un groupe a déjà envahi les lieux. Du monde, il y a en tout le temps à Orpierre, notamment des allemands et des anglais. Ajoutez à cela un centre UCPA et vous avez la recette parfaite pour générer de la surfréquentation. La rançon de la gloire… Nous allons donc au secteur Belleric, de grandes dalles en 5 et quelques voies en 4 sur la droite.
Nous arrivons à 25, ce qui fait que nous avons besoin de place. Chaque matin, il faudra chercher suffisamment d’espace au pied des voies afin de positionner un camp de base, organiser un espace pour le matos commun, et attribuer les voies. C’est toujours un peu long mais on s’en sort bien et malgré la relative difficulté des voies, on se met vite en branle, notamment grâce aux petits qui n’attendent pas que les voies soient posées en moulinette ! Et oui, ils s’envoient en tête dans du 5 sans se poser de question ! Sébastien refait une démonstration pour la manip du haut de voie et en quelques minutes, on squatte une énorme partie des voies du secteur.
De là, ça roule. Le soleil est avec nous une bonne partie de la journée et nous avons vraiment chaud. Distribution de crème solaire, avant que les nuages n’arrivent et nous lancent quelques gouttes de pluie vers 15h. Rien de bien violent, mais les jeunes ont déjà bien grimpé, alors nous décidons de plier bagage et de retourner au camping.

Là encore, les enfants se débrouillent. Pas besoin de les pousser sous la douche, ils s’autonomisent sans problème, notamment sous l’œil de Matthias et Oscar qui s’occupent admirablement des plus petits. Quelques petites averses nous contraignent à nous abriter de temps en temps mais ça ne dure jamais plus de quelques minutes. Nous avons un peu plus de temps pour préparer le repas (riz, poulet curry) mais une panne de gaz nous contraint à revoir nos plans : ce sera semoule, poulet curry. Nos chefs cuistots se démènent pour nous régaler, car si avec Seb on gère l’organisation générale, les jeunes et bien sûr l’encadrement en escalade, la logistique repas est laissée à nos irremplaçables accompagnateurs.

Le groupe perf est arrivé dans l’après-midi avec Cédric. Ils ont grimpé jusqu’à tard en évitant les gouttes et ont installé leur campement à côté du nôtre. Ils resteront jusqu’à jeudi soir.  Ils viennent donc en renfort, notamment pour la confection du gâteau micro-onde spécial pour Vincent dont c’est l’anniversaire. Parce que non seulement on n’a plus de gaz, mais en plus les plombs ont sauté dans la salle commune ! Les joies de la débrouille !

Après une bonne nuit de sommeil, on retourne à pied au secteur du Château. Et rebelote ! Cette fois, on arrive à trouver une place de choix et encore, ça grimpe, ça grimpe, ça grimpe ! L’énergie est débordante et ça fait plaisir à voir. La journée s’annonçait maussade, voire pluvieuse, mais nous n’aurons finalement aucune goutte de pluie !

La routine est bien lancée et c’est sur le même principe que se déroule le jeudi, cette fois au secteur des Blaches et ses impressionnantes voies de 40m, toujours sous une météo plus que clémente.

Le soir, c’est la traditionnelle soirée pizzas, les appétits ont été bien creusés par cette semaine de grimpe, et tout le monde dévore !

Arrive le dernier matin, où il s’agit de ranger le campement avant de commencer à rouler. On parvient tant bien que mal à être prêts pour 11h. Cette fois, on descend un peu plus au sud que Sisteron jusqu’à Château-Arnoux. Là, il ne nous reste que peu de temps de grimpe (à peine 2h), car on doit revenir à Cagnes pour 17h pour pouvoir rendre les véhicules avant 18h. Les jeunes sont un peu frustrés de ce dernier jour et auraient bien voulu continuer. Nous aussi mais il nous reste pas mal de route.

Le trajet final se fait en une traite, car on se prend pas mal de pluie, et la petite pause prévue pour le goûter attendra Sauvaigo. D’autant plus que nous ne sommes pas trop en avance sur l’horaire. Il est 17h15 quand nous arrivons. Les jeunes embrassent leurs parents, récupèrent leurs sacs, rendent le matériel, nous disent au revoir et nous voilà seuls sur le parking. Plus qu’à rendre les véhicules et nous aurons droit à un repos bien mérité !

Et voilà, on est samedi et le temps a filé, comme à chaque fois. Les jeunes ont brillé par leur autonomie, et je peux affirmer sans me tromper qu’ils ont acquis une expérience non négligeable pour leur apprentissage de l’escalade. J’ai été particulièrement admiratif des plus jeunes qui n’ont pas eu peur de grimper en tête dans des voies dures pour leur niveau, dans un état d’esprit très sain. Espérons qu’ils parviennent à conserver à la fois le goût de la compétition et l’amour de l’extérieur, car il semble qu’il soit difficile de concilier ces deux aspects de notre sport. Les plus grands ne sont bien sûr pas en reste, et auront avalé de la longueur à n’en plus finir, tout en restant attentifs aux besoins du groupe.
Bref, bravo et merci à tous pour la bonne humeur ! Je vous donne rendez-vous aux prochaines sorties falaise !

Je tiens également à remercier Cécile, Delphine, Isa et Alexis, sans qui ces stages seraient bien différents. Ils ont pris en main une grosse partie de l’organisation pour nous décharger et nous laisser nous reposer en soirée, nous ont filé un coup de main appréciable en falaise, et nous ont offert des soirées endiablées ! La relève aura fort à faire pour se hisser à ce niveau.

Stage grandes voies adultes 2019 : Buis-les-Baronnies

Cette année, nous avons décidé d’organiser le stage adultes à Buis-les-Baronnies, principalement au rocher de St Julien, jolie falaise où les grandes voies de 3 ou 4 longueurs dans le 5 et 6 sont courantes. De quoi s’éclater sur les 4 jours du week-end de l’ascension : du 30 mai au 2 juin. Prévoyez la crème solaire, il risque de faire chaud ! L’apéro n’en sera que meilleur !

Le stage est limité à 20 places. Premier arrivé, premier servi. Votre réservation sera effective lorsque nous aurons reçu votre paiement. Le tarif est de 160 € pour les 3 nuitées sous tente en camping 3*** (La Fontaine d’Annibal à Buis-les-Baronnies), les repas (hors pique-nique du premier jour et petits déjeuners), et l’encadrement par les moniteurs du club. Ceux qui souhaitent un hébergement moins « dans l’herbe avec les araignées », vous pouvez toujours contacter le camping et vous organiser. Un petit mail pour nous prévenir le cas échéant serait pas mal.

Côté grimpe, vous n’avez pas besoin d’être hyper aguerri dans les manips, mais il serait avisé de participer aux quelques sessions à Besson et à la falaise de l’Ermitage qu’on organisera avant le stage, histoire qu’on ne doive pas tout reprendre de zéro.

Pour l’organisation, le départ se fait le jeudi matin tôt : rendez-vous à Sauvaigo à 7h pour la gestion du covoiturage et du matériel.

Le club ne gérera aucune demande particulière (séjour écourté, présence de conjoint, animal de compagnie etc), merci de votre compréhension.

Liste des inscrits

Stage jeunes avril 2019 : retour à orpierre

Cela avait déjà été fait il y a quelques années et les anciens s’en souviendront. Cette année, nous profitons d’une conjecture spéciale pour retourner dans ce fabuleux site d’escalade qu’est Orpierre : un camping, un village, et une multitude de secteurs accessibles à pied ! Pas d’errance en voiture pour cause de GPS facétieux ! On se perdra quand même sur les marches d’approche, ne vous inquiétez pas.

Le stage se déroulera durant la première semaine des vacances d’avril, du lundi 8 au vendredi 12 au camping des Noyers.

Pour les jeunes, ce stage est sans aucun doute un événement majeur de l’année ! Pour les moniteurs également, qui voient les enfants évoluer dans un environnement différent et 24h/24h (ils dorment peu les moniteurs). C’est un moment fort de la vie du club où beaucoup de liens se créent. Bref, c’est important d’y participer !

Pour ce qui est des inscriptions, vous trouverez tous les documents nécessaires ici : la fiche inscription et la fiche sanitaire. Ces deux documents, ainsi que le règlement de 190€ (en liquide ou chèque à l’ordre de l’USCagnes escalade) doivent être remis à Cécile ou Sylvain pour réserver votre place. Les enfants ayant moins de 10 ans ne sont malheureusement pas acceptés.

Attention, les places sont limitées à 30 et les documents doivent nous être remis avant le 11 mars impérativement !

Vous trouverez toutes les infos nécessaires dans  ce document. Vous y trouverez notamment la liste du matériel à amener. Pour ce qui est des tentes et du matériel d’escalade, nous nous organiserons plus tard pour savoir ce qui manque ou ce qu’on a en trop.

Résumé du stage adulte dans les Calanques

Ce week-end, Vincent proposait un stage falaise à quelques adultes dans les Calanques. Son pays quoi. Voici son résumé :

En ce week-end du 11 novembre, 7 adhérents de l’USC sont partis à la conquête des Calanques de Marseille. Au vu de la météo un peu maussade et d’un vent d’Est soufflant sur Marseille, nous avons sélectionné deux sites d’escalade.

1er jour : Ayant moins de vent selon les prévisions météorologiques, nous avons opté pour le parc des Bruyères. Un site polyvalent, senteurs de plantes assurées, romarin, thym, laurier, olivier, bruyères, que du bonheur ! Une légère marche d’approche réveille nos jambes et nous donne un coup de chaud.

Après quelques consignes de sécurité et révisions de la manipulation de haut de voie, nous commençons à grimper. Les 1ères voies sont un peu dures mentalement, le vent se renforce donnant à certain(e)s de mauvaises sensations, le froid n’arrangeant pas les choses. Malgré cela, l’équipe est plus motivée que jamais. A gauche, des voies de 20m pour s’échauffer (légèrement mouillées à certains endroits). Doubles longueurs pour Hélène et Jérémy profitant ainsi du panorama Marseillais à son sommet. Plus à droite des voies de 35m pour prendre de la verticalité avec des niveaux abordables à tous et une tenue de prises très bonne (de 5a à 5c). La voie classique du secteur est réalisée « Les SNIP ». Heureusement, l’intensité du vent diminue  après une heure de grimpe.

L’équipe se lance dans les longueurs de 35m avec plus de décontraction et prend enfin du plaisir à grimper.

13h30 le repas est pris rapidement au pied des falaises, (au passage merci à Lucile pour ses cookies maison, un vrai délice). Nous discutons en même temps et décidons de nous décaler sur un autre secteur 50m sur la gauche. La guerre commence alors sur 3 voies qui sont moins hautes mais plus intenses. Un 5c « Born to climb » très exigeant et sous côté (se rapprochant d’avantage du 6a) met notre ami Gérard jusque-là d’une qualité de grimpe indiscutable face à un vrai combat, il se fait violence et chute à 2 reprises dedans, abandon et redescente. Qui sera le prochain(e) ?

Hélène quant à elle s’engage dans le 6a « Le dièdre » et réussit à le passer. Jérémy confirme lui aussi la voie. Se sentant pousser des ailes et d’une motivation extrême, Hélène tente le 6b « La Dalle » physique ! Après deux petites pauses afin de lire la voie et reprendre de l’énergie, le combat est gagné sous les encouragements de l’équipe. Pendant ce temps, Lucile, David et Sandra rejoignent le groupe après avoir finalisé les dernières voies du précédent secteur et profitent du spectacle. Toute l’équipe essaie toutes les voies en moulinette ou en tête en fonction des affinités avec plus ou moins de succès. Rangement du matériel et nous allons profiter un peu plus haut dans le vallon d’une belle vue panoramique sur la ville.

Après une bonne douche bien méritée, nous allons manger un Burger frites puis nous allons dans un Pub regarder le match de rugby autour d’une bonne pression. Retour à l’appartement, les corps et les esprits sont fatigués, la nuit sera bonne.


2e jour : Le réveil est pour certain(e)s difficile et d’autres un peu moins. Le physique endolori par le 1er jour de grimpe, nous nous dirigeons vers les Goudes et plus exactement à l’escalier des géants, un site cette fois-ci à l’abri du vent d’Est et ensoleillé au gré de la journée. Les voies sont un peu plus patinées sur les départs mais restent tout de même de bonne qualité pour se faire plaisir.

Les cordées s’échauffent dans quelques 5a-5b afin de reprendre de bonnes sensations. Lucile réussit malgré ses douleurs à la cheville à valider un joli 5a et un 5b+ en tête, elle tente un 5c mais trop de douleur, elle préfère se stopper vers les 15h et profiter des lieux, elle arrivera à prendre plus de 200 photos en un weekend, merci madame la photographe 😀

Sandra et David se lancent à réaliser le maximum de voies et enchainent en tête et/ou en moulinette des 5a, 5b, 5c bref une avalanche de croix ! Un vrai travail sur soi-même, de lecture, de placement de pieds se déroule devant mes yeux. Quel plaisir de voir ça !

Jérémy et Hélène se lancent dans les mêmes voies et réalisent également une bonne quantité de croix.
Jérémy bataille dans un joli 5c « La course au soleil » en tête un peu aérien et réussit à l’enchainer, une superbe croix et un énorme pouce en l’air. Quant à Hélène, après avoir enchainé le même 5c que Jérémy décide de se lancer dans un 5c puis 5c puis 5c+ « Miax direct, Pièce montée et Chez Simone » en tête dans un style plus à doigts (gouttelettes d’eau et petites réglettes) qui sauront lui donner quelques belles sensations.

Gérard est motivé, il voit une ligne : « c’est bien, ça Vincent ? ». Ma réponse est toujours la même « Vas-y, tu vas te faire plaisir mais attention au départ un peu usé », une avalanche de croix tombe également et il profite pour nous démontrer tout son savoir-faire, une escalade fluide et rapide.

Durant la journée, nous avons le plaisir de voir énormément d’oiseaux.

La fin de la journée approche, je décide alors de poser une dernière corde dans un joli 6a physique et engagé « Le chant des Marteau ». Je lance le défi à toute l’équipe de la réaliser en moulinette, la bataille commence et bon nombre d’entre eux la réussit ! Bravo à tous et à toutes !

Tout le monde en ressortira indemne à l’exception des deux leggings de Lucile et Sandra (trou au niveau de la jambe et de la fesse, je vous laisse le plaisir de deviner qui a craqué où ? ahahah).

Fin de journée, nous nous arrêtons dans un Pub pour clôturer la fin de ce stage, la bière aura raison de certain(e)s déclenchant quelques fous rires. Rassurez-vous les conducteurs ont été raisonnables.   

Au-delà du plaisir que le stage nous a apporté, nous profitons aussi de valider différents passeports FFME :

  • Lucile : Validation module éco responsable bleu
  • David : Validation passeport vert + module éco responsable bleu
  • Sandra : Validation passeport vert + module éco responsable bleu
  • Helene : Validation module éco responsable bleu
  • Gérard : Validation passeports blanc, jaune, orange, vert + module éco responsable bleu
  • Jérémie : Validation module éco responsable bleu

Week-end grandes voies Ste Victoire

Voici le résumé et les photos de Philippe suite au week-end à la Sainte Victoire fin septembre :

Le 28 septembre, une équipe motivée de cheveux grisonnants part pour Aix retrouver Guigui pour un week-end grandes voies.

Si tôt en début de saison c’est une première pour le club.

Camping en mobile home pour les grimpeurs, histoire de préserver nos vieux os.

Samedi matin 8:00 nous jetons notre hargne en 2 groupes sur La Commande à la Sainte victoire TD, 6b, 400m.

C’est une voie magnifique entre dalle et pilier dans un beau calcaire tout blanc qui serpente jusqu’au sommet.

Le soleil est lui aussi bien présent, et le mistral absent, il nous assèche complètement avant le milieu d’après midi.

Guigui, Hélène et Jérémy vont au bout des 400m, mais Jean-luc, André et Philou n’auront pas l’énergie pour s’attaquer au dernier mur de 50m.

Ce fut une journée éprouvante mais tellement gratifiante car la voie vaut vraiment le détour.

Retour parking 19:30 avec plus une seule goutte d’eau. Nous sommes essorés.

La petite mousse fut bienvenue après s’être réhydratés copieusement à l’eau.

Dimanche nous enchaînons des exercices de manipulations de relais sur des voies de quelques longueurs.

Merci à Hélène pour avoir organisé la sortie, merci à toute l’équipe du club pour le support.

Et bien sûr merci Guigui pour nous avoir fait découvrir la Sainte Victoire que je croyais plus proche d’une grosse colline.

J’ai été très surpris et décontenancé par l’envolée de la voie.

A refaire avec plus d’eau et un petit voile de nuage.      

Stage enfants vacances de la Toussaint

La première semaine des vacances de la Toussaint (du lundi 22 octobre au vendredi 26 octobre), le club organise un stage, réservé aux adhérents, à partir de 8 ans (nés en 2010). C’est un stage sans hébergement, c’est-à-dire que les enfants seront récupérés le matin à 9h00 au parking du stade Sauvaigo et rendus le soir à 17h au même endroit.

Il vous faudra donc prévoir le pique-nique et de l’eau pour la journée, ainsi que de quoi bien se couvrir.

Les enfants découvriront les sites d’escalade de la région et autres activités liées à la verticalité.

Le tarif est de 150€ par personne pour les 5 jours, aucune réduction ne sera consentie pour une participation non complète.

Le nombre de places est limité, ne tardez pas pour vous inscrire via le formulaire ci-dessous, nous vous enverrons les documents d’inscription par e-mail. L’inscription sera effective lorsque vous aurez rendu la fiche d’inscription, la fiche sanitaire de liaison et le paiement à l’un des moniteurs (Mattéo, Sébastien ou Sylvain).

Dates : du 22 au 26 octobre
Horaires : 9h – 17h
Moniteur : Sébastien 
Lieu de rendez vous : parking du stade Sauvaigo 
Pique-nique à prévoir pour le midi 
Activités escalade à  la journée en extérieur, pendule…

Nombre de participants minimum 6 personnes

Prix du stage : 150 euros

Le transport des enfants est prévu, une aide au covoiturage pourra être  sollicitée en fonction du nombre d’inscrits
 

Date limite d’inscription : mercredi 17 octobre.

 

Stage escalade adultes dans les calanques le week-end du 10 et 11 novembre

Vincent organise un stage réservé aux adultes, comme le titre l’indique, dans les calanques. Profitez-en, c’est pas cher et en petit comité, 7 personnes max. Attention, 1er arrivé = 1er servi !

Objectif : Plaisir, grimpe, découverte de nouveaux secteurs et possibilité de valider des passeports.
Niveau minimum demandé : 5b autonome.
Nombre de place : 7 (+ Vincent)
Moniteur : Vincent. C
Inscription via Vincent directement : 06 82 95 40 80 ou v.clarisse@paca.ffme.fr

Venez pour un weekend profiter du charme de la Provence, de son climat doux permettant de grimper durant toute la saison. Je vous propose de vous faire découvrir durant 2 journées, non pas, les voies « classiques », usées et patinées à l’extrême mais des secteurs peu connus ou peu fréquentés qui méritent le détour. De quoi s’amuser dans les cotations autour du 5 pour les sensations, du 6 pour les plus sportifs et du 7 pour les plus téméraires.
L’idée étant de partir à 2 voitures (2 x 4 personnes). Je prendrai mon véhicule, il faudra déterminer qui prend le second. Je fournis les topos et je m’occupe de réserver l’hébergement.
Les secteurs de grimpe seront définis en fonction du niveau général et de la météo quelques jours avant le début de celui-ci. Rassurez-vous je ne vais pas vous laisser sans aucun aperçu, voici quelques lieux de grimpe en photos.

J1 : Départ 7h pour arriver sur les lieux vers 9h30 -10h.
Grimpe, pique-nique, sieste (préconisée mais non obligatoire), re grimpe jusqu’à ce que la clarté nous le permet. Après cela, je vous propose de nous réunir autour d’une boisson dans l’un des pubs marseillais + un gros gueuleton pour remplir les calories brulées durant cette première journée.
J2 : Départ vers notre second lieu de grimpe.
Retour prévu vers 17h30 pour arriver à Cagnes vers 19h30.

Budget : Transport en covoiturage depuis Cagnes + hébergement dans maison privée.

– 41€ /personne si 8 inscrits
– 41€/ personne si 7 inscrits
– 43€ / personne si 6 inscrits
– 35€ / personne si 5 inscrits
– 33€ / personne si 4 inscrits
Le stage sera maintenu s’il y a 4 personnes minimum.

La restauration reste à la charge de chacun, prévoir 20€ pour le weekend (2 pique-nique le midi + 1 repas du soir + 1 petit déjeuner).
Le tarif pourra éventuellement diminuer (environ 10€ en moins) dans le cas où j’arriverai à avoir un logement gratuitement ou camping chez des amis.