Archives de catégorie : Sortie falaise adultes

Sortie du dimanche 2 février

Bonjour à toutes et à tous,

Le club organise une sortie pour les adultes, au secteur Jardiland à Peillon.

Le rendez vous est à 9h au parc Sauvaigo ou 9h45 sur place.

Ce secteur nous réserve des voies d’une belle ampleur sur un calcaire parfait dans un cadre privilégié. Venez nombreux !

Pour vous inscrire veuillez cliquer sur le lien ci dessous.

Bien à vous

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfmnCnYbStkTgJI0hrhQoZOILH5jivQ-PN2jh43frqlxTAePg/viewform?usp=dialog

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Cycle grandes voies : retour à Peillon

Après pas mal de tergiversations, c’est sur la superbe face sud du Monte Grosso à Peillon que nous avons jeté notre dévolu dimanche dernier pour la deuxième sortie du cycle grandes voies. Nous y avions été deux ans auparavant, dans l’objectif d’enchaîner deux voies. Cette fois-ci, sentant une majorité du groupe pas nécessairement enjouée pour se lever aux aurores et se rentrer dedans, on a fait la version chill : rendez-vous 9h à Sauvaigo pour une seule voie dans la journée.

On se retrouve tous au parkings, les seuls absents étant Alexis, malade, et Saliha pour cause de nuit blanche… C’est donc à 12 que nous nous préparons, non sans effrayer 3 grimpeuses venues profiter de la tranquillité du secteur de la grotte. Non mesdames, on ne vous embêtera pas. Les cordées organisées, c’est parti pour la marche d’approche un peu longue mais agréable. Nous voilà donc au pied de la face.

La cordée des Jean (Jean, Jean-Luc et Jean-Pierre) a choisi la voie la plus facile : l’engouleven. 4 longueurs homogènes en 5c. Matthieu, Roxane et Eric sont à l’extrême droite de la falaise dans la vie devant soi, 6a+ max. Camille, Djé et Sandrine sont dans Ascension noétique, 6b max. Je me retrouve par défaut avec Ju et Gautier et nous choisissons d’aller dans une voie un peu plus dure, soutenue dans le 6b : le lapin sarde.

Je me promène le long de la paroi pour vérifier que tout le monde a bien trouvé son départ. Les premiers à s’élancer sont la cordée de Sandrine qui commence en tête. On entend rapidement au talkie un « relais vaché ». Camille, connaissant déjà la voie, prendra le relais jusqu’à la fin. C’est dans la L2 que les difficultés sont concentrées mais ça passe sans problème pour la cordée.

La cordée des Jean prend son temps, la faute à une autre cordée devant eux. A droite, c’est Roxane qui est partie en tête dans son premier 5c en grande voie. Pas à pas, bien concentrée, elle enchaîne sa longueur avant de laisser la place à Matthieu pour le 6a+, un passage de bombé pas évident qu’il finira par passer après plusieurs essais.

Julien, assuré par Gautier, tremble de tout son être dans sa L1 un peu dure en chauffe, un joli 6b. Il craque mentalement et physiquement à la dernière dégaine. Gautier le rejoint et ils entament la L2. Pour ma part je suis toujours au sol, ayant choisi de commencer par un 7a de 45m qui rejoint le R2. Un régal.

Gautier prend le relais après une longueur de transition pour un 6b+ pas facile. Un clip pas évident nous fait transpirer Ju et moi à l’assurage mais ça passe. La dernière longueur commence par une petite traversée bien d’ailleurs que Gautier parvient à enchaîner à force de patience et concentration. À notre droite, Eric termine la dernière longueur en 6a, à peu près au même moment que les Jean atteignent le sommet. La cordée Sandrine, Djé, Camille a déjà attaqué la marche retour pour récupérer leur pique-nique mais le reste du groupe profite de la vue du sommet pour se restaurer.

Le groupe a diablement gagné en efficacité depuis le début des cycles. Cela nous laisse le temps de nous arrêter à la Turbie sur le chemin du retour pour une bière ou un chocolat chaud, accompagné d’une crêpe ou non. Mon moment préféré où circulent les anecdotes. On discute des projets à venir, on rigole, on regarde le soleil se coucher, on décline une invitation à dormir tous chez une gentille dame et finalement on rentre à la maison.

Suite au 26 janvier !

Sortie adultes à Sospel : charmante découverte

Ce dimanche, nous étions avec une bonne quinzaine d’adultes courageux venus découvrir un petit site d’escalade non loin de Sospel. Après un trajet, certes un peu long mais rempli de discussions intéressantes, et non sans expliquer à mes covoitureuses et covoitureurs lorsque nous passons devant le secteur de Castillon qu’à une époque, il y avait 70 grimpeuses et grimpeurs au pied des voies et par la même occasion passer pour un dinosaure, nous arrivons sur le petit parking du secteur où le thermomètre affiche fièrement ses deux petits degrès Celsius… Le reste du groupe est déjà là et nous les admirons quelques instants, blottis les uns contre les autres à chercher un rayon de soleil, tels des manchots empereurs en plein blizzard. Ah les sudistes !

Bon, c’est vrai que ça pique dans ce fond de vallon tout givré où coule la Nieyà. Juste au dessus de nous trône le baus homonyme, baigné d’un franc soleil. On se prépare vite fait bien fait et on attaque les 20 minutes d’approche pour se rendre au pied de falaise. Une fois n’étant pas coutume, on ne se perd même pas ! Comme prévu il y fait vraiment bon et les vestes et les bonnets tombent. Le topo en main, on regarde les voies et les cotations. Un peu dures pour l’ensemble du groupe alors on décide d’aller au dernier petit secteur à gauche là où les 4 permettront de se chauffer convenablement. Seuls Cécile, Alexis, Matthieu et David restent sur ce premier secteur, prenant les quelques 5 disponibles, tandis que nous longeons la falaise sur la gauche. Comme personne ne connait, on compare les lignes au topo. Même si ça semble bien dur pour du 4 et que tout ne correspond pas, on se lance. Je pars dans une voie dont dès le premier mètre j’annonce que ce n’est pas un 4, ni un 5 ! Laura se fait cueillir également, ainsi que Aude. Le doute n’est plus permis, on n’est pas au bon endroit. Et effectivement, après une lecture attentive, nous sommes au secteur bien nommé « le paradis du 6 » ! Je m’étais engagé dans un 6b+, Laura un 6a+ et Aude un 6c ! Un peu rude la chauffe. On dira que c’était fait exprès…

Le secteur recherché n’était que quelques mètres plus loin et effectivement, les voies ont le profil de leur cotation. Même si la végétation a un peu repris ses droits, les cordées s’organisent et enfin s’élancent dans les voies. Les cotations sont gentilles, ce qui permet à tout le monde de grimper en tête. Florian, Thibaud, Evanne, Noémie, Sabine, Michelle et Jean écumeront le secteur toute la fin de matinée tandis que Aude, Roxane, Laura et Xavier retournent rapidement au paradis du 6 pour en découdre. Cécile et Alexis nous rejoignent également et les essais s’enchaînent avec plus ou moins de succès. Il est tard quand nos estomacs nous rappellent à l’ordre et nous signifient que le sport c’est bien mais ça demande du carburant. Nous redescendons donc tous au premier secteur, là où nous avions laissé nos sacs, David et Matthieu.

Le temps du repas est souvent mon préféré. Ca partage, ça rigole, et il y a les gâteaux de Michelle et Aude. Noémie (ou Evanne, je ne sais plus) nous régale également d’un gâteau et de croquants. Les plus prévoyants ont apporté le café, un pur bonheur. Mais l’heure tourne et les journées ne sont pas bien longues alors il temps de repartir à la charge. La plupart des grimpeurs restent sur ce secteur et profitent des moulinettes posées par Matthieu et David. Certains remontent au paradis pour chercher une certaine forme de spiritualité. Et de nouveau les essais s’enchainent. Xavier s’en sort brillament dans des voies jusqu’à 6c et pousse Laura dans ses retranchements. Indirectement, il pousse Cécile également qui refuse de se laisser dépasser. Elle profitera d’une moul dans le 7a du secteur, que seul Alexis enchainera non sans vibrer de tout son être. Evanne et Noémie gravissent le seul 5 du secteur, où un arbre bien placé permet de garder donne un coup de pouce semble également attirer mouches et frelons. Effrayant et mystèrieux…

Bref, ça grimpe de tous les côtés et le temps passe vite. Le soleil tourne puis disparaît derrière les montagnes. Après les dernières photos sous une lumière splendide, il es temps de ranger et de rentrer. On compte le matériel avec minutie et on reprend le chemin des voitures. Il fait presque nuit lorsque nous arrivons. Bon timing ! Reste plus qu’à se dire aurevoir et sauter dans les voitures pour profiter d’un peu de chauffage, il fait de nouveau 2°C…

Sortie falaise adultes à Sospel le 1er décembre !

Vous connaissez le baus de la Neyià ? Et ben moi non plus ! L’occasion d’aller voir ce bout de caillou apparemment pas mal du tout ! OK, c’est un peu loin mais je suis sûr que ça vaut le coup.
Vous trouverez le topo ici.

Voilà donc le formulaire d’inscription avec tout comme d’habitude ! Attention le rdv est au parking de la Villette. Attention, places de parking limitées !

 

 

Sortie falaise adultes à Big Ben

Ce dimanche 10 novembre le club organisait une sortie adulte à la Turbie. Nous nous retrouvons donc au parking de la tête de chien un peu avant 10h et prenons le sentier touristique. Nous montons jusqu’au petit col. Ici l’horizon se dégage, nous surplombons Monaco, Cap d’ail, Roquebrune et pouvons contempler jusqu’au delà de la frontière italienne. De là le chemin descend, une vingtaine de minutes nous seront nécessaires pour rejoindre les secteurs convoités : Le Gentil et Big Ben.

Rapidement les voies sont prises d’assaut, il faut dire que nous sommes 25 et que nous envahissons quelque peu l’endroit. Jean Luc, Phillipe, Brice et David sont les premiers à grimper, ils ont pour mission d’installer des moulinettes pour permettre à l’entièreté du groupe de profiter de ce superbe calcaire troué. Après réflexion Aude se lance courageusement dans « Cathy essence de myosotis », un 5c alternant dalles et surplombs. Pendant ce temps certains sont déjà partis à la grotte de Big Ben, le secteur voisin. Sigrid et Olivier se régalent dans  » bio taupe » un 6a agréable finissant sur une colonnette caractéristique. Alexis monte les paires dans « encore bêtement », un 6b marqué par un crux dans son départ et Gautier fait de même dans « Colo en coulisse » le 6c majeur de la grotte. Côté « gentil » tout le monde est désormais en action. Florian goûte pour la première fois aux joies de la falaise en découvrant les difficultés liées à l’itinéraire. Jean Rémi qui fait également partie des plus novices se démène afin de trouver les pieds les plus adéquats. Hélène bénéficie des moulinettes et profite de la vue à chaque relais. Sabine prend son courage à deux mains et grimpe en tête dans « Big Ben » le 4+ éponyme du secteur, elle sera suivie par Thibault. Peu avant la pause méridienne Gautier met un deuxième essai dans « colo en coulisse » et, à l’aide d’un cri s’apparentant à un rugissement, enchaîne la voie.

Il est maintenant l’heure de manger et, afin de partager un moment ensemble, nous nous entassons dans la grotte. Lorsque salades et sandwichs sont engloutis, Aude, qui est plus qu’une maman pour nous, partage une fois encore ses différents gâteaux aussi succulents que nourrissants. Le temps coule et manger ne remplit pas une vie, nous envisageons de retourner à nos activités. Cet aprèm l’idée est de dépasser ses appréhensions en allant défier l’incontournable pendule de Big Ben. Sandra se propose en crash test histoire de vérifier l’immuabilitée des lois de la physique. Il faut préciser qu’en fonction de la témérité des candidats, différents étages sont possibles. Pour sa part, Sandra monte haut, très haut puis se met en place sous le regard interrogateur des néophytes et, après avoir respiré un bon coup, s’élance… Sandra laisse échapper un petit cri et, avant que le ballant s’estompe, reçoit les ovations d’un public conquis. Désormais c’est au tour de Roxane pour qui l’exercice s’apparente à un vrai défi. Elle monte au premier étage et s’inquiète. Quoi ? Vraiment ? Mais ça fait peur ! Roxane tergiverse puis lors d’un simulacre de compte à rebours, elle s’affole et fait si bien les gros yeux qu’elle en fait s’esclaffer l’assemblée. Elle reprend un peu ses esprits mais comprend qu’il va falloir y aller. Ce coup-ci nous décomptons ensemble, Roxane s’agrippe à la corde puis, à l’aide d’un hurlement, se jette. S’ensuit des acclamations bien méritées et un retour sur la terre ferme synonyme de sécurité. C’est au tour de Gautier qui, en bon bonhomme, se décide à monter au dernier étage et se lance dans la seconde sans bruit et sans émotion… Trop facile ! Olivier et David y vont aussi mais là encore le challenge est trop aisé pour des experts de leur trempe. Suit Laura qui souhaite se remémorer les bons souvenirs de l’an passé. Elle monte tranquillement au premier puis s’élance sans autre forme de difficulté. Alexis clôture la séance en se jetant de tout en haut…

Pendant ce temps au secteur du « Gentil » l’autre partie du groupe grimpe tranquillement des voies sous l’oeil bienveillant de Phillipe et Jean Luc. Je profite de l’occasion pour les remercier, merci à vous de partager vos compétences et d’accorder toujours beaucoup d’attention à tous ceux qui en ont besoin. La journée tire à sa fin, le soleil baissant nous offrant de magnifiques couleurs, nous embrassons une dernière fois l’horizon avant de remonter par la « chaîne ». Celle-ci ne pose de problème à personne et nous nous retrouvons rapidement au parking avec la totalité des dégaines. En résumé, une journée parfaite ! Merci à vous d’être venu si nombreux, à bientôt les amis !

Sortie cycle grandes voies à Sormiou : petit paradis !

Ce week-end, on a attaqué bien fort avec les participants du cycle grandes voies. Nous étions 14 à 8h à Sauvaigo samedi matin, bien déterminés à profiter d’un week-end de super beau temps ! 11 inscrits au cycle GV, Delphine et Isa venues pour grimper en couennes, nager et randonner, et moi-même.
Le temps d’organiser les voitures et nous voilà partis pour un bon trajet jusqu’à la calanque de Sormiou. 2h d’autoroute puis la traversée de Marseille avant d’attaquer la petite route du col de Sormiou. Les cyclistes et des randonneurs encombrent la chaussée étroite pour venir apprécier la vue depuis le col et partir vers des balades plus longues. Nous descendons jusqu’au parking et commençons rapidement à nous préparer pour la journée : on sort le matériel, on organise les cordées, on potasse les topos. Il y a énormément de monde en ce samedi, la plage est remplie, des randonneurs partout, et pas mal de grimpeurs. On ne va pas être seuls !

Une fois tout le monde prêt, on descend les escaliers menants à la plage avant d’attaquer la montée vers les secteurs choisis : Dièdre Guem pour la plupart et Archipel pour Sandrine, Djé et Saliha. Comme souvent, on cherche un peu notre chemin mais Julien oriente le groupe assez bien et nous arrivons à la petite chattière qui permet le passage vers l’autre versant orienté sud-ouest. Je passe en premier puis commence à suivre les mains courantes qui mènent jusqu’aux rappels. Zut, il y a la queue pour Mélody, la classique du secteur que devaient faire Camille, Jean et Eric. Heureusement, l’autre ligne de rappels est libre, ce qui donne accès à Etron fou pour Roxane, Matthieu et Gautier, et Dark Side of the moule pour JP, Julien et moi. Camille, Jean et Eric descendront avec nous pour Etron fou.

On a 3 rappels pour descendre jusqu’au bord de mer, le dernier n’étant pas commun. On essaie de s’organiser au mieux mais ça prend pas mal de temps. Côté Etron fou, il n’y a pas la place pour 6 au départ alors Camille commence à grimper avant que Gautier n’arrive au relais, ce qui leur permet par une manoeuvre ingénieuse de réussir à ne pas faire tomber les cordes dans l’eau ! Bravo !

Dans le même temps, Djé Sandrine et Saliha nous tiennent au courant de leur arrivée au pied de leur voie : The Big Lebowski. Ils n’avaient pas de rappels mais une marche d’approche différente et un peu plus longue, surtout quand on se perd de vue les uns les autres et qu’on doit faire des allers-retours pour se retrouver.

Chez nous non plus il n’y a pas de place mais à 3 on se débrouille : JP attaque la première longueur en 5c tandis qu’en plein soleil et à quelques mètres de l’eau on hésite à sauter pour se rafraîchir. Mais c’est compliqué d’enlever le baudrier quand on est suspendu dedans alors on oublie et on grimpe le beau dièdre devant nous. Julien enchainera en tête le superbe 6b suivant puis le 4a de transition qui nous ramène aux sacs laissés au départ des rappels. On est rapidement rejoints par la cordée de Camille et on stoppe pour le pique-nique. La dernière cordée nous retrouve quelques minutes plus tard, menée par Matthieu.

Sur la vire centrale, plusieurs choix s’offrent à nous. Avec Julien et JP, on décide d’aller dans les 3 longueurs de fin de NTD : 6a, 6a+, 6b. Matthieu, Roxane et Gautier restent dans leur projet initial et continuent dans le dièdre Guem, 3 longueurs en 3 et une longueur en 4 qui va permettre à Roxane de partir devant.
Camille, Eric et Jean décident de faire un rappel pour récupérer la fin de Mélody pour faire les 5 longueurs de fin.

On profite de notre petite pause pour chercher de vue la cordée au secteur d’à côté qu’on parvient à repérer non sans mal dans la multitude. On entend Sandrine au talkie qui se demande si elle peut doubler les deux dernières longueurs, ce à quoi je l’encourage. Ils seront les premiers à sortir au sommet où ils retrouvent Delph et Isa venues se balader après quelques brasses et avant d’aller grimper au secteur du petit Saussois.

Roxane enchaîne brillament ses longueurs et travaille ses manips. Je la surveille par la position surplombante de notre voie. A gauche toute, Camille, Jean et Eric perdent un peu de temps derrière des cordées pas rapides et Eric finit par doubler les deux dernières longueurs. Il manque quelques mètres de corde, l’occasion de faire un peu de corde tendue !
Finalement, tout le monde se retrouve au sommet avant la nuit et on a droit à un joli couché de soleil. Pas le temps de trop contempler non plus, on veut arriver au parking avant l’obscurité.

Retour à Sormiou donc où on retrouve le reste du groupe. On découvre le centre UCPA, la salle à manger et le dortoir, qui pour ma part j’avais eu l’occasion de tester il y a 15 ans pendant ma formation au BE. C’est sommaire mais littéralement à deux pas de la mer !
En attendant le repas du soir, on discute, on joue, on boit les dernières bières du centre… Le repas, sous forme de buffet, rassasie tout le monde. Puis on s’organise pour les cordées du lendemain avant d’aller nous coucher plus ou moins tôt, dans nos petits dortoirs.

Jour 2, le petit déjeuner est à 7h30. Tout le monde est prêt et sur le branle-bas de combat. Aujourd’hui, c’est direction le bec de Sormiou pour une grimpe à l’ombre. On décolle en temps et en heure, laissant Delph et Isa profiter de la plage avant d’aller faire une rando. Cette fois, c’est Camille qui nous guide sur la marche d’approche et elle nous mène facilement jusqu’au secteur Antécime. Antécime, justement, c’est le nom de la première voie qu’on croise, la plus facile du secteur avec une longueur max en 5b+. C’est notre choix avec Gautier et Saliha. Directement à gauche de nous, c’est la cordée Jean, JP et Matthieu qui se prépare dans les traces du passé. Djé, Sandrine et Roxane ont choisi le couchant, une classique qui demande de gravir un petit 4c avant d’accéder au départ de la voie. La dernière cordée, Camille, Julien et Eric gravissent également le 4c pour aller ensuite chercher une voie bien humide dans la grotte du Capelan, faire une petite longueur facile en TA avant d’arriver au pied de l’envers de la momie, la voie qu’ils ont choisie.

Gautier enchaîne facilement ses longueurs pendant que je reste pas trop loin de Saliha pour l’aider dans les parties difficiles. La L2 est une traversée en 5b aérienne mais bien équipée, nous la négocions tranquillement. A notre gauche, ça progresse doucement avec JP qui fait les 2 premières longueurs en tête avant de céder sa place à Jean, visiblement aux anges. C’est moins le cas de Matthieu, perturbé par l’aspect un peu glissant du caillou. C’est vrai que c’est moins adhérent que la veille, mais au moins on est à l’ombre ! Nous sortons notre voie à 12h30, rapidement rejoints par Jean et sa cordée.

Nous allons donc au sommet du couchant pour encourager Djé dans sa dernière longueur en 5c/6a physique qu’il enchaine brillamment, bientôt suivi Roxane qui doit fournir un effort conséquent pour se rétablir et Sandrine, toujours heureuse de grimper et encore plus d’atteindre le sommet. Reste la cordée de Camille, que je vais chercher un peu plus loin. Des grimpeurs sont aux relais sommitaux alors je me renseigne pour savoir s’ils les ont vus. Le barbu blond et pantalon jaune ? Oui, c’est ça ! Ils sont juste derrière nous. Je parviens à trouver un spot où j’arrive à me pencher suffisamment pour les voir. Ils sont au pied de leur dernière longueur en 6a+ mais se questionnent sur la marche à suivre, Eric étant visiblement assez fatigué. Finalement, ils optent pour une traversée pour rejoindre le 4c final de la momie et sortent quelques temps plus tard, autour de 14h.

Certains ayant laissé le pique-nique à la voiture pour gagner du poids, ils décident de rentrer tandis que d’autres profitent de la vue grandiose pour se ressourcer avant d’attaquer la marche retour un peu expo ! Nous nous retrouvons tous à la voiture, Delphine et Isa ayant terminé leur journée par une petite baignade au soleil. Le temps de se dire au revoir sur le parking et c’est le retour vers Cagnes, le coeur rempli d’émotions verticales et de moments partagés. Suite au 24 novembre !

Résumé de la sortie falaise adultes au Blavet

Ce dimanche 13 octobre, avec les adultes du club, nous avions décidé de s’expatrier le temps d’une journée dans le département voisin et plus précisément dans les gorges du Blavet au sein du massif de l’Esterel. 

Il est 8h55 lorsque j’arrive au parc sauvaigo, une bonne partie du groupe est déjà là. Nous discutons tranquillement en attendant Michèle, Jean et même Delphine et Sylvain qui nous font l’honneur de leurs présences. Après les derniers réglages de covoiturage nous prenons la route et sommes contraints de quitter l’autoroute prématurément pour cause de travaux. Par conséquent nous arrivons un peu en retard au parking où nous retrouvons Sigrid, Olivier, Sabine et Thibaud ainsi qu’une horde de chasseurs accompagnés de leurs 4×4 moteurs allumés monopolisant quelque peu l’espace. Nul doute, nous sommes bien dans le Var.
 
 
Nous nous chargeons chacun d’une corde et d’un lot de dégaines, empruntons d’abord la large piste puis bifurquons sur le petit sentier menant à la face sud. Nous nous arrêtons au pied du secteur  » Jean- no » idéal pour l’échauffement. Les cordées se forment et attaquent avec enthousiasme les premiers mouvements tandis que Thibaud s’échaauffe surtout les jambes en retournant chercher ses chaussons à la voiture. Nous sommes une vingtaine et les 6 voies que nous propose ce secteur ne suffisent pas à nous accueillir entièrement. Amori, Saliha et moi même décidons d’aller trouver bonheur sur un secteur perché où deux voies semblent abordables. Ici, avec la vue qui nous est offerte, nous dominons les lieux et nous sentons privilégiés. Une fois la moulinette installée Saliha fait son noeud et se lance dans « Lily noix » , un 5b peu commode. Effectivement les premiers mètres s’avèrent « renfougnes », il faut se hisser pour réussir à coincer le haut du corps entre deux parois affin de pouvoir poursuivre son ascension. Saliha couine, se réorganise puis finit par trouver la solution, elle parcourt la fin de la voie avec plus de facilité. Désormais c’est au tour d’Amori qui, après avoir mit ses chaussons, se lance non sans envie dans cette première difficulté, cependant la technicité de ce départ est un peu trop élevée pour lui qui participe là à sa première sortie en extérieur. Il s’épuise rapidement et laisse sa place à la cordée « Phillipe-Aude » qui nous à rejoint. Philippe avec sa plus grande expérience se joue de cette renfougne avec élégance et inspire Amori qui, enhardi par cette démonstration, retourne dans la voie et trouve la solution.
 
 
Je redescends sur le secteur du bas sur lequel, Xavier, Eric, Brice, Sabine, Thibaud, Michèle, Jean et Roxane semblent avoir parcouru bon nombre de voies pendant que Matthieu, Julien, Sigrid, Olivier, Delphine et Sylvain sont déjà sur le secteur voisin « l’écume des jours » afin de se frotter à d’autres niveaux de difficulté. Ici les voies sont, dans les premiers mètres, très exigeantes et dépourvues de bonnes prises. Sigrid se fera d’ailleurs une belle frayeur en chutant spectaculairement à hauteur du 4ème point, elle sera stoppée par son assureur à quelques mètres du sol. Bien joué Olivier ! L’heure tourne et la faim se fait sentir. La mi-temps est sifflée, nous nous réunissons à l’ombre des chênes lièges, idéal pour nous protéger d’un soleil ardant et de températures un peu trop clémente. Comme à l’habitude les desserts s’échangent et c’est avec un taux de sucre dans le sang conséquent que nous reprenons notre activité.
 
 
Xavier ne se fait pas prier et s’en va défier « no good wall » le seul 6a du secteur. Je m’installe sur une corde à hauteur du crux et joue le rôle du coach-photographe. À l’aide de quelques astuces il enchaîne la voie. Roxane, emporté par cet élan, tente sa chance. Après un départ difficile elle se ressaisit et parvient brillamment à toucher le relais. C’est au tour de Brice qui au prix d’un combat certain enchaîne également. Un vent de croix souffle et Éric se dit bien qu’il a toute ses chances. Alors qu’il paraît disposer d’une certaine marge, sur le haut de la voie Éric se désorganise et tombe… Heureusement pour notre sport et malheureusement pour Éric l’escalade ne se joue pas qu’à la force.
 
 
Pendant ce temps Matthieu, Julien, Sylvain et Delphine ont encore changer de secteur s’essayent dans des voies entre 5c et 7a, plutôt typées bloc. Même notre moniteur préféré ne sortira pas le 7a à vue ce qui nous donne une idée de la concentration de difficulté de ces deux voies. De leur côté Phillipe et Aude résolvent le problème de départ dans le 6b « l’écume des jours » puis se font plaisir jusqu’au relais. La team Gouix s’amuse dans le 6a « l’automne à Pékin » Michèle et Jean déroule dans « la Jean -no » pendant que Saliha et Amori retrouvent des couleurs dans des voies plus roulantes comme  » Thé errant » ou  » La balade des thés ». Un 6a de 40 mètres  nommé « Vergécinclitorix » nous fait de l’oeil et, après un petit sondage, je suis désigné pour aller poser la moulinette. Je me régale, la longueur est superbe, les prises sont variées, des trous, des plats, de la fissure et le tout se terminant 40 mètres du plancher des vaches. Majeur ! Roxane pleine d’ambition s’encorde et, à force de persévérance, s’élève jusqu’au relais. Le soleil a largement viré à l’ouest mais Aude en bonne boulimique de l’escalade souhaite essayer le 6a. Elle grimpe tranquillement et mètre après mètre franchit l’ensemble des difficultés. Lorsqu’elle redescend une bonne partie du groupe s’en est déjà allé.
 
 
Il est l’heure pour nous de plier les dernières cordes, de compter les dégaines et de retrouver nos véhicules. Sur la marche retour nous nous retournons une dernière fois pour comptempler ces gorges où, comme toujours au soleil couchant, les couleurs sont fantastiques. Merci à tous d’être venu, d’avoir partager vos gâteaux et répandu votre bonne humeur. À bientôt les copains !
 

Sortie adulte du 13 octobre au Blavet

Bonjour à toutes et à tous !

Le club organise une sortie adulte le 13 octobre au Blavet.

Ce sera l’occasion d’aller user vos chaussons sur la séduisante rhyolite du massif de l’Esterel.

Le rendez vous est à 10 h sur place ou a 9h au parc Sauvaigo.

En espérant vous y voir nombreux.

Pour vous inscrire, veuillez remplir le formulaire ci dessous.

Bien à vous

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