Archives de catégorie : Sortie falaise adultes

Sortie grandes voies au rocher St Barthélémy dimanche 2 mars

Le dimanche 2 mars aura lieu la prochaine sortie falaise adultes. Comme vous le savez, c’est une sortie orientée grandes voies, ce qui implique quelques précautions. Elle se déroule au Rocher St Barthélémy sur la corniche d’or, un peu avant Anthéor. Attention, le rendez-vous est un peu plus tôt que d’habitude, 8h30, et se fait au parking de la Villette, pas à Sauvaigo !

Cette sortie reste ouverte à tous les adultes. Yannick et moi serons présents pour assurer la sécurité mais nous comptons sur tous les autonomes pour nous filer un bon coup de main. On refera un briefing manips au pied des voies et on s’organisera pour ne laisser aucun débutant tout seul.

Question de matériel, outre votre matériel d’escalade (prenez vos chaussons les plus confortables), prenez un sac à dos et une paire de chaussures assez légères, parce qu’il va falloir les porter. De l’eau bien sûr, de quoi manger mais optimisez le poids, évitez les contenants trop lourds. Si vous avez une frontale, glissez la dans votre sac, on n’est jamais trop prudent.

En terme de niveau, la voie la plus facile est le croupion du griffon, 5 longueurs en 5b max, 4c obligatoire. Ce qui signifie que la longueur la plus dure est un 5b et qu’il faut avoir un niveau 4c pour pouvoir sortir la voie en tête.

Pour ceux qui ne sentent pas de grimper en tête et/ou de faire les manips de relais, ne vous inquiétez pas, vous aurez la possibilité de rester en second et de vous faire balader tout en profitant de la superbe vue.
Si le 5b vous pose problème, il existe une autre possibilité de voie encore plus facile en 4c max mais cette fois en terrain d’aventure : Où sont passés les schtroumpfs ? Je prendrai le matériel de TA au cas où.

Pour info aux habitués, il existe deux nouvelles voies équipées récemment : Comité d’aide aux français et Nabetse Orevilo.

N’hésitez pas à m’envoyer un mail si vous avez des questions.

 

Résumé de la sortie adultes à la Turbie

Pour ce premier week-end de février les adultes du club de l’US Cagnes avaient pour ambition de grimper sur l’un des plus beaux calcaire du département en se rendant à Peillon et plus précisément sur le secteur « Jardiland ». Nous sommes donc dimanche matin sur le parking du parc Sauvaigo, il est presque 9h et nous attendons l’arrivée des derniers inscrits à la sortie. Nous parlons de la pluie des derniers jours et, selon la météo, du beau temps qui devrait s’installer dans la matinée. Pour l’heure l’ambiance est humide et nous avons quelques incertitudes sur la possibilité de pratiquer notre activité préférée sur un caillou sec. La question se pose, doit-on revoir les plans ? Après un instant de réflexion, nous optons pour la valeur sûre lorsque les jours précédents ont été pluvieux : le secteur de la Loubière situé à la Turbie.

Après avoir bondé quelques véhicules de la grosse vingtaine de personnes que nous sommes, nous prenons route et nous retrouvons sur le petit parking sur lequel nous jouons à tetris afin que tout ce beau monde puisse disposer de sa place de parking, les uns bloquant les autres, le dernier n’ayant pas vraiment intérêt à perdre ses clés. C’est le moment que choisit Éric pour agrandir sauvagement un trou déjà conséquent dans mon pantalon, le début d’une longue journée de joutes verbales. Nous nous chargeons de cordes et dégaines puis arpentons le chemin montant en un petit quart d’heure à la falaise. Nous établissons un camp de base plus ou moins au milieu de la falaise et nous nous regroupons sur la gauche là où les voies sont longues et abordables, parfaites pour l’échauffement.

C’est ainsi que Xavier, Philippe, Brice, Cécile, Roxane et bien d’autres se lancent à l’assaut des premiers relais. Dans ces voies prisues, personne ne rencontre de difficulté majeure et bientôt les 10 voies les plus à gauche sont toutes équipées de cordes vertes ou rouges. Les seconds de cordée peuvent désormais s’exprimer durant les 30 à 40 mètres d’escalade que chaque voie propose. Gautier, éternellement en short t- shirt, s’occupe de monter la corde dans « L’oblique » un 5c ainsi que dans le 6a « Sourire », toutes deux patinées et aérées. Vous l’aurez compris des voies d’époque ! Cécile, courageuse et sans excuse, va défier en tête « l’Olivier ». Elle libère la première longueur en 6a mais bute dans le crux de la seconde pendant que Thomas, toujours avide d’ascension verticale déroule dans  » A la bonne franquette » un 5c interminable. Lucie se refait la main et les muscles à l’assurage en se demenant pour faire passer une corde de collectivité dans un grigri 2… Jean Pierre nous rejoint et se met dans le rythme en enchaînant rapidement plusieurs longueurs pendant que la discrète Laura, accompagnée du volubile Xavier s’essayent dans  » Pédale douce » le 6c du secteur.

La petite aiguille tourne mais quelques monomaniaques refusent de s’alimenter sous prétexte qu’ils n’ont pas encore assez rentabilisé la matinée. Cependant, une petite heure plus tard, les lois biologiques l’emportent et nous nous retrouvons au centre de la falaise pour croquer dans nos sandwichs. Michèle s’occupe du dessert en nous partageant un sapide gâteau chocolat-framboise qu’elle nous a préparé avec amour. Le retour aux activités est marqué par un évènement : une assemblée de 10 personnes observant l’intrépide Roxane en grande difficulté pour clipper le deuxième point de « l’Oblique ». Les encouragements fusent et elle finit par se sortir de ce mauvais pas en mettant le doigt dans le scellement. Les puristes crient au scandale mais l’essentiel était bien de se sauver.

C’est à mon tour de m’élever un peu afin de prendre quelques clichés du haut où Xavier et Philippe seront mes principaux sujets du jour. Pour redescendre je profite de ce dernier, nous sommes donc Phillipe et moi d’un côté de la corde et Roxane de l’autre, sans surprise elle ne fait pas le poids et « s’envole » si facilement que cela la rend hilare. David, qui entend tout cela vient à la rescousse pendant que Madame la Présidente juge plus utile de photographier la scène. Julien qui, jusque là, faisait plutôt du tourisme chausse ses chaussons, se joue des prises toutes patinées et libère à son tour. Il sera suivi par Matthieu.

Le soleil que l’on attend depuis longtemps apparaît seulement et nous fait dire que nous avons, ce matin, pris la bonne décision. Sur la gauche de la falaise pas mal de candidats dont Eponine et un autre Matthieu s’essayent dans  » Shanbhala », un 6a qui se joue tout là haut, à 35 mètres du sol. Eric et Stefano terminent leur séance dans  » La directe monégasque ». L’horizon est désormais dégagé mais la journée touche à sa fin, un petit groupe discute manips pendant que les autres rangent le matériel. Le compte est bon ? Euh je crois ou pas. Nous descendons le chemin nous rapprochant de nos véhicules laissant dernière nous une journée pleine de taquineries, de camaraderie, d’enthousiasme et d’escalade. Ce fût un véritable plaisir, merci à tous et à très bientôt !

Cycle GV : parce que Toulon !

La météo est une donnée cruciale lorsqu’on part en grandes voies. En effet, la sortie peut vite se transformer en mission si on se fait prendre par une averse parce qu’on a beau dire que le problème, ce n’est pas chausson mouillé sur caillou mouillé, je ne vous invite pas à tenter l’expérience à la L5 en 6a dalle que vous devez absolument sortir avant la nuit…

Ces sorties étant suffisamment délicates à encadrer, je ne préfère par ajouter de l’incertitude à l’incertitude alors quand les prévisions ne sont pas bonnes, j’adapte ou j’annule. Cela demande une certaine souplesse aux participants puisqu’à la base, on avait prévu 2 jours dans le Verdon avec hébergement à la Palud mais finalement, on s’est retrouvé juste pour le dimanche à Toulon, la ville du soleil. Dans le processus, on perd tout de même 4 participants, c’est donc à 10 (moi y compris) que nous nous retrouvons à 8h au parking de la Villette. Et c’est parti pour les gorges du Destel, pour un secteur que personne ne connaît encore : dernière cartouche.

La route plus tard, nous voilà garés dans les gorges d’Ollioules, en face de l’embouchure entre la Reppe et le Destel, bien qu’aucune de ces deux rivières ne soit en eau. On fait les cordées, on s’attribue les voies, on prépare efficacement le matos (même si j’ai oublié un jeu de cordes…) et nous voilà sur la marche d’approche. Les gorges sont à l’ombre mais il ne fait pas trop froid pour une journée de janvier. On arrive très vite au pied de la paroi concernée. Personnellement, je suis un peu déçu parce qu’elle n’a pas trop de gueule. On devine que les quelques voies cheminent pour chercher le caillou parmi des terrasses, des arbutes et des zones peu attirantes. Mais bon, on est là alors allons-y !

Nous avons fait 4 cordées pour 2 voies. A gauche, Camille Gautier et moi-même partons devant dans « Dernière cartouche », 4 longueurs entre 4c et 6a+ pour arriver à la grande terrasse sommitale et le dernier ressaut qui offre de multiples possibilités. Derrière nous Roxane et Julien se préparent.

A droite, Sandrine, Djé et Alexis sont devant, avec pour consigne de ne pas abandonner Jean-Luc et Saliha pour qui la voie choisie, même si c’est la plus facile du secteur, risque d’être difficile. C’est « Donjons et dragons », 5 longueurs entre 5b et 5c+ avant la fameuse terrasse.

De notre côté, c’est Gautier qui s’est lancé à froid et dans le froid dans le 6a de départ qu’il enchaîne sans trop de difficulté. On le suit avec Camille et pendant que Gautier enchaîne la L2, j’attends patiemment que Julien arrive. Julien qui, dès ses premiers mètres, décroche un beau bloc avec un joli vol à la clé ! Le voilà un peu perturbé. Il e rejoind cependant et assure Roxane qui, comme à son habitude, exprime toute la palette de ses ressentis entre 2 mouvements. Comme c’est elle qui part en tête derrière, je l’attends pour m’assurer que le pas du 5b qui se trouve juste au dessus du relais ne pose pas de problème.

Pendant tout ce temps, le soleil a eu le temps de nous rattraper et nous d’admirer les performances des cordées à notre droite. Sandrine, en experte qu’elle est devenue mais qui a choisi la sagesse dans une voie facile pour elle et pour son dos douloureux, trainant des Djé et Alexis blessés, avale les longueurs dans s abonne humeur communicative. Derrière, Saliha a choisi (ou a été forcée !) de partir en tête dans la L1 et nous la regardons galérer un moment avant d’abandonner. Jean-Luc prend le relais parce que sa patience, si légendaire soit-elle, ne dépasse pas l’idée de finir à la nuit. Alexis lui aussi avait patiemment attendu au dessus et à mi chemin, il décide de changer de cordée pour aider Saliha dans les moments difficiles. Ca c’est l’esprit Dragon !

Chez nous, après un peu d’attente au R1 ou R2, ça déroule un peu plus. Roxane fait un premier relais classique puis un relais sur arbre dans une longueur de transition. Camille prend le relais sur Gautier dans les longueurs en 6a+ puis 4c et nous voilà tous à la terrasse où, ceux qui n’avaient pas eu la possibilité de manger (on dira qu’ils ont attendu par solidarité ou par peur de représailles) avalent leur sandwich avant de se poser la question existentielle qui s’impose : par quelle voie on sort ?

Pour certains, la question est vite répondue : par le plus facile. C’est le cas de Saliha qui envisage déjà avec anxiété le dernier 5c, Jean-Luc qui n’abandonne pas une camarade, Sandrine, Djé et Alexis parce qu’on n’est pas là pour forcer. Roxane et Julien vont un peu plus à droite pour finir par deux longueurs en 5c et après tergiversations, Camille et Gautier sont OK pour m’envoyer dans un long 6c. qui sort au sommet en une seule longueur magistrale. Et quelques minutes (heures ?) plus tard, nous voilà tous en haut, sauf Jean-Luc et Saliha. Alexis les assure depuis le dernier relais où on commence à subir le froid qui s’installe avec une petite brise piquante. Au talkie, Jean-Luc nous dit qu’il va falloir moufler, Saliha n’en pouvant plus.

Ni une ni deux, on s’organise pour changer la tête de mouflage, Djé sort son matériel Chullanka qui brille et avec Alexis préparent la manip. Pour ceux qui ne comprennent pas ce que je viens d’écrire, moufler quelqu’un signifie le hisser. Pour ça, on a besoin de démultiplier la force de traction et il existe des manips pour ça. Et, merveilleux travail d’équipe, pendant qu’Alexis, un peu en contrebas, assure Jean-Luc et fait redescendre le bloqueur quand nécessaire, Julien et Djé jouent aux matelos hissant la grand voile ! Tellement efficace que Saliha n’a plus le temps de poser les pieds ou d’enlever les dégaines !

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Après cette bonne poilade, il nous reste la marche retour, pas très longue mais assez raide et où il s’agit de ne pas se blesser ou se paumer. Et c’est sans encombre que nous voilà tous aux voitures quelques moments plus tard, loin des chronos record mais plus soudés que jamais ! Vivement la prochaine, au 23 mars si la météo le permet !

Sortie adultes à Bonson

Ce dimanche 12 octobre le club proposait une sortie pour les adultes sur la séduisante falaise du village de Bonson, située à l’entrée de la vallée de l’Estéron.  Après avoir récupéré le matériel accompagné de Roxane et d’Alexis nous nous rendons à Sauvaigo où bon nombre d’inscrits sont déjà présents, papotant en attendant les derniers. Après quelques ajustements de covoiturage nous prenons la route et arrivons dans un timing parfait pour retrouver le reste du groupe venu directement sur place.

Au parking, un petit courant d’air frais nous rappelle que nous sommes au coeur de l’hiver et que notre étoile solaire est indispensable au bon déroulement d’une journée en falaise. Après l’habituelle répartition du matériel nous entamons la marche d’approche. Celle-ci a le mérite de nous réchauffer… Le sentier s’élève tranquillement durant une vingtaine de minutes et nous fait bénéficier d’une vue imprenable sur ce charmant petit village.  A 10h30 nous voilà tous au pied du ce bout de caillou.

Malheureusement pour nous celui ci est exposé ouest et, à cette heure-ci, le soleil vient à peine lécher le haut de la falaise…. C’est dans ces conditions que tout le monde s’équipe de son matériel et voilà qu’entre autres David, Laura, Thomas, et Thibaud s’encordent et parcourent les premiers mètres de « Concerto pour barre à mine », « Première pression », « Caviar » et « Technique des plaques », les voies les plus faciles du secteur situées au centre de la falaise. Inévitablement, tous ces courageux grimpeurs sont pris d’une « onglée », leurs doigts sont gelés et la sensation aux contacts des prises est inexistante. Pour parer à ces maux la technique est universelle, on se pend dans la corde et on met les mains autour du cou, sous le t-shirt ou encore sous les aisselles. Seul Gautier littéralement en short et en t-shirt, insensible, se moque du froid. Eric, Alexis, Olivier et Sigrid semblent avoir trouvé le meilleur endroit sur l’extrême gauche de la falaise, là où le soleil chauffe le plus. Ils grimpent dans « Acuna Matata » et « Pomponette », deux courts 6a néanmoins agréables. L’heure passe et les températures deviennent vivables. Saliha, Florian, Sandra, Xavier, Sabine et Roxane peuvent maintenant s’exprimer dans les différentes voies ouvertes par les premiers de cordées.

La matinée passe et les estomacs ont faim, nous nous rassemblons sur la droite de la falaise avec désormais un beau soleil réchauffant les cœurs. Sandwichs, salades et biscuits sont avalés rapidement et tout ce beau monde est bien déterminé à aller se frotter à des voies un peu plus exigeantes comme « Sourire », « Les disciples du zouzou » et « El n’ose », toutes trois 6a+ ainsi que dans « Ainsi parlait Lou padré », un 6b dans lequel le relief se fait rare. Durant la matinée, l’arrivée de quelques groupes autonomes fait sensiblement augmenter le taux de fréquentation, une grande partie des voies est occupée et nous avons le plaisir d’assister au franc succès de cette modeste falaise. Pendant que Saliha et Florian  grimpent un 6a sur la gauche de la falaise, Sabine préfère réciter ses gammes au centre. À droite, ça se bagarre fort dans les voies citées précédemment avec un joli taux d’enchaînement. Gautier va même affronter « Urepsoïdes », un 6c+ tout lisse qui le fait pester. Sigrid et Olivier s’en vont, comme à leurs habitudes, un peu précocement histoire sans doute de s’affranchir du rangement et du portage des cordes. Xavier termine sa journée dans « La roue du moulin », une voie qu’il gravit en tête. Il est suivi par Laura qui grimpe à la vitesse de l’ombre qui, inexorablement, gagne du terrain. Lorsqu’elle redescend, le secteur entier s’est obscurci et les températures ont dégringolé. Il est temps pour nous comme pour les autres de faire les sacs et de retourner dans nos réconfortantes chaumières.

Merci à tous d’être venus diffuser votre bonne humeur, je vous donne rendez-vous le 2 février à Peillon pour de nouvelles aventures.

Sortie du dimanche 2 février

Bonjour à toutes et à tous,

Le club organise une sortie pour les adultes, au secteur Jardiland à Peillon.

Le rendez vous est à 9h au parc Sauvaigo ou 9h45 sur place.

Ce secteur nous réserve des voies d’une belle ampleur sur un calcaire parfait dans un cadre privilégié. Venez nombreux !

Pour vous inscrire veuillez cliquer sur le lien ci dessous.

Bien à vous

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Cycle grandes voies : retour à Peillon

Après pas mal de tergiversations, c’est sur la superbe face sud du Monte Grosso à Peillon que nous avons jeté notre dévolu dimanche dernier pour la deuxième sortie du cycle grandes voies. Nous y avions été deux ans auparavant, dans l’objectif d’enchaîner deux voies. Cette fois-ci, sentant une majorité du groupe pas nécessairement enjouée pour se lever aux aurores et se rentrer dedans, on a fait la version chill : rendez-vous 9h à Sauvaigo pour une seule voie dans la journée.

On se retrouve tous au parkings, les seuls absents étant Alexis, malade, et Saliha pour cause de nuit blanche… C’est donc à 12 que nous nous préparons, non sans effrayer 3 grimpeuses venues profiter de la tranquillité du secteur de la grotte. Non mesdames, on ne vous embêtera pas. Les cordées organisées, c’est parti pour la marche d’approche un peu longue mais agréable. Nous voilà donc au pied de la face.

La cordée des Jean (Jean, Jean-Luc et Jean-Pierre) a choisi la voie la plus facile : l’engouleven. 4 longueurs homogènes en 5c. Matthieu, Roxane et Eric sont à l’extrême droite de la falaise dans la vie devant soi, 6a+ max. Camille, Djé et Sandrine sont dans Ascension noétique, 6b max. Je me retrouve par défaut avec Ju et Gautier et nous choisissons d’aller dans une voie un peu plus dure, soutenue dans le 6b : le lapin sarde.

Je me promène le long de la paroi pour vérifier que tout le monde a bien trouvé son départ. Les premiers à s’élancer sont la cordée de Sandrine qui commence en tête. On entend rapidement au talkie un « relais vaché ». Camille, connaissant déjà la voie, prendra le relais jusqu’à la fin. C’est dans la L2 que les difficultés sont concentrées mais ça passe sans problème pour la cordée.

La cordée des Jean prend son temps, la faute à une autre cordée devant eux. A droite, c’est Roxane qui est partie en tête dans son premier 5c en grande voie. Pas à pas, bien concentrée, elle enchaîne sa longueur avant de laisser la place à Matthieu pour le 6a+, un passage de bombé pas évident qu’il finira par passer après plusieurs essais.

Julien, assuré par Gautier, tremble de tout son être dans sa L1 un peu dure en chauffe, un joli 6b. Il craque mentalement et physiquement à la dernière dégaine. Gautier le rejoint et ils entament la L2. Pour ma part je suis toujours au sol, ayant choisi de commencer par un 7a de 45m qui rejoint le R2. Un régal.

Gautier prend le relais après une longueur de transition pour un 6b+ pas facile. Un clip pas évident nous fait transpirer Ju et moi à l’assurage mais ça passe. La dernière longueur commence par une petite traversée bien d’ailleurs que Gautier parvient à enchaîner à force de patience et concentration. À notre droite, Eric termine la dernière longueur en 6a, à peu près au même moment que les Jean atteignent le sommet. La cordée Sandrine, Djé, Camille a déjà attaqué la marche retour pour récupérer leur pique-nique mais le reste du groupe profite de la vue du sommet pour se restaurer.

Le groupe a diablement gagné en efficacité depuis le début des cycles. Cela nous laisse le temps de nous arrêter à la Turbie sur le chemin du retour pour une bière ou un chocolat chaud, accompagné d’une crêpe ou non. Mon moment préféré où circulent les anecdotes. On discute des projets à venir, on rigole, on regarde le soleil se coucher, on décline une invitation à dormir tous chez une gentille dame et finalement on rentre à la maison.

Suite au 26 janvier !

Sortie adultes à Sospel : charmante découverte

Ce dimanche, nous étions avec une bonne quinzaine d’adultes courageux venus découvrir un petit site d’escalade non loin de Sospel. Après un trajet, certes un peu long mais rempli de discussions intéressantes, et non sans expliquer à mes covoitureuses et covoitureurs lorsque nous passons devant le secteur de Castillon qu’à une époque, il y avait 70 grimpeuses et grimpeurs au pied des voies et par la même occasion passer pour un dinosaure, nous arrivons sur le petit parking du secteur où le thermomètre affiche fièrement ses deux petits degrès Celsius… Le reste du groupe est déjà là et nous les admirons quelques instants, blottis les uns contre les autres à chercher un rayon de soleil, tels des manchots empereurs en plein blizzard. Ah les sudistes !

Bon, c’est vrai que ça pique dans ce fond de vallon tout givré où coule la Nieyà. Juste au dessus de nous trône le baus homonyme, baigné d’un franc soleil. On se prépare vite fait bien fait et on attaque les 20 minutes d’approche pour se rendre au pied de falaise. Une fois n’étant pas coutume, on ne se perd même pas ! Comme prévu il y fait vraiment bon et les vestes et les bonnets tombent. Le topo en main, on regarde les voies et les cotations. Un peu dures pour l’ensemble du groupe alors on décide d’aller au dernier petit secteur à gauche là où les 4 permettront de se chauffer convenablement. Seuls Cécile, Alexis, Matthieu et David restent sur ce premier secteur, prenant les quelques 5 disponibles, tandis que nous longeons la falaise sur la gauche. Comme personne ne connait, on compare les lignes au topo. Même si ça semble bien dur pour du 4 et que tout ne correspond pas, on se lance. Je pars dans une voie dont dès le premier mètre j’annonce que ce n’est pas un 4, ni un 5 ! Laura se fait cueillir également, ainsi que Aude. Le doute n’est plus permis, on n’est pas au bon endroit. Et effectivement, après une lecture attentive, nous sommes au secteur bien nommé « le paradis du 6 » ! Je m’étais engagé dans un 6b+, Laura un 6a+ et Aude un 6c ! Un peu rude la chauffe. On dira que c’était fait exprès…

Le secteur recherché n’était que quelques mètres plus loin et effectivement, les voies ont le profil de leur cotation. Même si la végétation a un peu repris ses droits, les cordées s’organisent et enfin s’élancent dans les voies. Les cotations sont gentilles, ce qui permet à tout le monde de grimper en tête. Florian, Thibaud, Evanne, Noémie, Sabine, Michelle et Jean écumeront le secteur toute la fin de matinée tandis que Aude, Roxane, Laura et Xavier retournent rapidement au paradis du 6 pour en découdre. Cécile et Alexis nous rejoignent également et les essais s’enchaînent avec plus ou moins de succès. Il est tard quand nos estomacs nous rappellent à l’ordre et nous signifient que le sport c’est bien mais ça demande du carburant. Nous redescendons donc tous au premier secteur, là où nous avions laissé nos sacs, David et Matthieu.

Le temps du repas est souvent mon préféré. Ca partage, ça rigole, et il y a les gâteaux de Michelle et Aude. Noémie (ou Evanne, je ne sais plus) nous régale également d’un gâteau et de croquants. Les plus prévoyants ont apporté le café, un pur bonheur. Mais l’heure tourne et les journées ne sont pas bien longues alors il temps de repartir à la charge. La plupart des grimpeurs restent sur ce secteur et profitent des moulinettes posées par Matthieu et David. Certains remontent au paradis pour chercher une certaine forme de spiritualité. Et de nouveau les essais s’enchainent. Xavier s’en sort brillament dans des voies jusqu’à 6c et pousse Laura dans ses retranchements. Indirectement, il pousse Cécile également qui refuse de se laisser dépasser. Elle profitera d’une moul dans le 7a du secteur, que seul Alexis enchainera non sans vibrer de tout son être. Evanne et Noémie gravissent le seul 5 du secteur, où un arbre bien placé permet de garder donne un coup de pouce semble également attirer mouches et frelons. Effrayant et mystèrieux…

Bref, ça grimpe de tous les côtés et le temps passe vite. Le soleil tourne puis disparaît derrière les montagnes. Après les dernières photos sous une lumière splendide, il es temps de ranger et de rentrer. On compte le matériel avec minutie et on reprend le chemin des voitures. Il fait presque nuit lorsque nous arrivons. Bon timing ! Reste plus qu’à se dire aurevoir et sauter dans les voitures pour profiter d’un peu de chauffage, il fait de nouveau 2°C…

Sortie falaise adultes à Sospel le 1er décembre !

Vous connaissez le baus de la Neyià ? Et ben moi non plus ! L’occasion d’aller voir ce bout de caillou apparemment pas mal du tout ! OK, c’est un peu loin mais je suis sûr que ça vaut le coup.
Vous trouverez le topo ici.

Voilà donc le formulaire d’inscription avec tout comme d’habitude ! Attention le rdv est au parking de la Villette. Attention, places de parking limitées !

 

 

Sortie falaise adultes à Big Ben

Ce dimanche 10 novembre le club organisait une sortie adulte à la Turbie. Nous nous retrouvons donc au parking de la tête de chien un peu avant 10h et prenons le sentier touristique. Nous montons jusqu’au petit col. Ici l’horizon se dégage, nous surplombons Monaco, Cap d’ail, Roquebrune et pouvons contempler jusqu’au delà de la frontière italienne. De là le chemin descend, une vingtaine de minutes nous seront nécessaires pour rejoindre les secteurs convoités : Le Gentil et Big Ben.

Rapidement les voies sont prises d’assaut, il faut dire que nous sommes 25 et que nous envahissons quelque peu l’endroit. Jean Luc, Phillipe, Brice et David sont les premiers à grimper, ils ont pour mission d’installer des moulinettes pour permettre à l’entièreté du groupe de profiter de ce superbe calcaire troué. Après réflexion Aude se lance courageusement dans « Cathy essence de myosotis », un 5c alternant dalles et surplombs. Pendant ce temps certains sont déjà partis à la grotte de Big Ben, le secteur voisin. Sigrid et Olivier se régalent dans  » bio taupe » un 6a agréable finissant sur une colonnette caractéristique. Alexis monte les paires dans « encore bêtement », un 6b marqué par un crux dans son départ et Gautier fait de même dans « Colo en coulisse » le 6c majeur de la grotte. Côté « gentil » tout le monde est désormais en action. Florian goûte pour la première fois aux joies de la falaise en découvrant les difficultés liées à l’itinéraire. Jean Rémi qui fait également partie des plus novices se démène afin de trouver les pieds les plus adéquats. Hélène bénéficie des moulinettes et profite de la vue à chaque relais. Sabine prend son courage à deux mains et grimpe en tête dans « Big Ben » le 4+ éponyme du secteur, elle sera suivie par Thibault. Peu avant la pause méridienne Gautier met un deuxième essai dans « colo en coulisse » et, à l’aide d’un cri s’apparentant à un rugissement, enchaîne la voie.

Il est maintenant l’heure de manger et, afin de partager un moment ensemble, nous nous entassons dans la grotte. Lorsque salades et sandwichs sont engloutis, Aude, qui est plus qu’une maman pour nous, partage une fois encore ses différents gâteaux aussi succulents que nourrissants. Le temps coule et manger ne remplit pas une vie, nous envisageons de retourner à nos activités. Cet aprèm l’idée est de dépasser ses appréhensions en allant défier l’incontournable pendule de Big Ben. Sandra se propose en crash test histoire de vérifier l’immuabilitée des lois de la physique. Il faut préciser qu’en fonction de la témérité des candidats, différents étages sont possibles. Pour sa part, Sandra monte haut, très haut puis se met en place sous le regard interrogateur des néophytes et, après avoir respiré un bon coup, s’élance… Sandra laisse échapper un petit cri et, avant que le ballant s’estompe, reçoit les ovations d’un public conquis. Désormais c’est au tour de Roxane pour qui l’exercice s’apparente à un vrai défi. Elle monte au premier étage et s’inquiète. Quoi ? Vraiment ? Mais ça fait peur ! Roxane tergiverse puis lors d’un simulacre de compte à rebours, elle s’affole et fait si bien les gros yeux qu’elle en fait s’esclaffer l’assemblée. Elle reprend un peu ses esprits mais comprend qu’il va falloir y aller. Ce coup-ci nous décomptons ensemble, Roxane s’agrippe à la corde puis, à l’aide d’un hurlement, se jette. S’ensuit des acclamations bien méritées et un retour sur la terre ferme synonyme de sécurité. C’est au tour de Gautier qui, en bon bonhomme, se décide à monter au dernier étage et se lance dans la seconde sans bruit et sans émotion… Trop facile ! Olivier et David y vont aussi mais là encore le challenge est trop aisé pour des experts de leur trempe. Suit Laura qui souhaite se remémorer les bons souvenirs de l’an passé. Elle monte tranquillement au premier puis s’élance sans autre forme de difficulté. Alexis clôture la séance en se jetant de tout en haut…

Pendant ce temps au secteur du « Gentil » l’autre partie du groupe grimpe tranquillement des voies sous l’oeil bienveillant de Phillipe et Jean Luc. Je profite de l’occasion pour les remercier, merci à vous de partager vos compétences et d’accorder toujours beaucoup d’attention à tous ceux qui en ont besoin. La journée tire à sa fin, le soleil baissant nous offrant de magnifiques couleurs, nous embrassons une dernière fois l’horizon avant de remonter par la « chaîne ». Celle-ci ne pose de problème à personne et nous nous retrouvons rapidement au parking avec la totalité des dégaines. En résumé, une journée parfaite ! Merci à vous d’être venu si nombreux, à bientôt les amis !