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Sortie adultes dimanche 24 mars

Bonjour à toutes et à tous,

Le dimanche 24 mars, je vous propose une sortie au secteur « Jardiland », situé à Peillon.

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Bien à vous.

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Le parking :

Stage du groupe compet à Toulon

Nous sommes lundi 4 mars et c’est aujourd’hui que le stage des vacances de février débute. Il concerne le groupe « compet » du club et c’est avec onze jeunes de 9 à 17 ans que nous partons en région toulonnaise pour trois jours de varappe intensive. Pour le transport de tout ce beau monde nous sommes répartis entre le minibus du comité territorial et la voiture d’Isabelle, notre maman à tous durant ce séjour. A propos, cette fois-ci, je vais un peu casser les codes convenus en commençant par les remerciements. De toute évidence je tiens à rendre grâce à Isa pour son dévouement, son soutien, sa bonne humeur, son investissement, enfin pour l’ensemble de son œuvre quoi ! Elle s’est occupée des courses, du transport des enfants, des allers-retours supplémentaires entre la falaise et la maison des frères, du pique-nique, du repas du soir, de la bonne tenue de la chambre des jeunes filles et bien plus encore, la liste n’est pas exhaustive. Un grand merci également à Mathis pour son aide précieuse aux pieds des falaises, pour ses conseils et pour sa volonté de toujours bien et beaucoup faire.

 
Bon revenons au lundi matin. Il est neuf heures et les participants sont tous là, prêts au départ. Après avoir chargé les valises, parfois plus grosse que les enfants, dans le coffre du minibus et sans avoir oublié les derniers bisous aux parents, chacun prend sa place au sein des véhicules. Le partage est simple, Timéo, Mani et Boris avec Isa et les sept filles ainsi que Mathis prennent le bus avec moi.
Aujourd’hui le programme est conséquent et ça débute par le trajet. L’ A8 nous gratifie de ces sempiternels bouchons jusqu’à Antibes, mais passés ceux-ci et après quelques kilomètres de fluidité, un nouveau ralentissement dû à un « convoi exceptionnel » étant à cheval sur le terre plein central de l’autoroute nous freine… Mis à part les ralentissement de l’agglomération toulonnaise, la suite est sans encombre, nous sommes enfin au parking du Coudon. Isa effectue sa première de ces nombreuses BA et file au centre qui se trouve à encore quarante cinq minutes de voiture régler l’administratif. De notre côté, après quelques minutes de réflexion sur l’accès le plus adéquat, nous nous équipons de nos baudriers et, à l’aide de cordes fixes, rejoignons le pied de la falaise où nous prenons plaisir à manger nos sandwichs. Désormais il n’est plus temps de reculer ! Nous sommes venus grimper alors allons-y ! La mise en route est un peu longue, les jeunes filles sont bavardes puis elles sont en vacances me disent-elles ! Cependant Maya montre l’exemple et s’intéresse au caillou. Elle grimpe en tête et va toucher la première le relais de « Pipsou-Mimsou ». Elle sera suivie par l’ensemble de ses copines. Léane et Lia s’échauffe dans « Marjorade » un 6b au départ un peu bloc pendant que Mani, Timéo suivis de Boris s’occupent dans « la pitchounette ». Mathis lui n’a pas de temps à perdre, il snobe un tantinet l’échauffement pour réaliser à vue « Mythe errant » le 7a classique du secteur, une voie  verticale au calcaire sculpté où la précision de la pose de pied est prépondérante. L’après-midi se passe entre escalade et dégustation de bonbons, environ trois paquets par personne et par longueur. Lors de ce séjour, avec Isa, nous aurons souvent une pensée sur le cours « L’ alimentation chez le jeune sportif »  dispensé il y a quelques semaines par Cécile. Eh oui tout ça c’est de la théorie mais heureusement pour nous, nous vivons en pratique ! Mélia, Rose, Maya et Lilas arpentent « l’éloge du sanglier » un 5c d’ampleur.
Le temps passe et chacun fait les voies adaptées à son niveau, dont beaucoup seront gravies en tête. La première session falaise touche à sa fin et, avec Mathis, nous optons pour le retour par la via corda « Les vires robion ». Après que ce dernier ait fait un premier aller retour rapide pour repérer et déposer trois cordes, nous nous munissons tous de deux longes puis remontons sans difficulté. Là-haut Isa vient d’arriver et, surprise du chef, elle a préparé environ 80 crêpes ! De quoi ragaillardir nos petits sportifs ! Rien de mieux que ce goûter avec cette vue qui nous est offerte pour se préparer à la suite du programme : une séance de bloc.
 
 
Nous voici maintenant à l’entrée de la salle d’escalade de Bloc Session et, après les minutes nécessaires à notre accueil, nous sommes au complet sur les tapis prêts à nous réceptionner. Les jeunes sont encore plein de vitalité, ils sont bluffant de longévité. La séance se passe pour le mieux, chacun arrivant à faire des blocs difficiles, extrêmes ou mutants selon le code couleur de la salle. Deux heures seront nécessaires pour apercevoir des signes de fatigue et c’est légitime. En plus des efforts fournis, il est presque 20h, largement assez tard pour ranger les chaussons au fond du sac sans culpabiliser. Une petite demi-heure de route est nécessaire pour arriver à la « Maison des frères » une immense bâtisse construite au dix-huitième siècle qui sera notre lieu de villégiature durant deux nuits. On s’installe, certain vont à la douche, certains se divertissent puis nous nous rejoignons pour les revigorantes pâtes à la bolo. Le repas est animé, Mélia, Romane et Rose assurent l’ambiance mais par bonheur, Maya, Lilas et Boris, plus calmes, rendent la vie de groupe agréable. Il est presque 22h lorsque nous terminons le repas. Assez traîné, nous filons hâtivement nous coucher. Timéo ayant déjà dans la journée montré quelques faiblesses gagne au jeu du premier endormi.
 
 
Les lits grincent mais n’ont pas empêché nos jeunes de bien dormir. Après un petit déj en règle nous décollons à 9h15 pour rejoindre la falaise du « Croupatier » à une petite demi-heure de notre logement. Le topo annonce trente cinq minutes de marche, la réalité dira une heure. Ah cette différence entre la théorie et la pratique, insupportable ! Bon c’était à prévoir avec Romane, Rose , Mélia dans l’équipe bien heureux d’arriver à la falaise avant la nuit. Mathis a été d’une grande patience avec vous les filles ! Une fois sur place et après avoir récupéré notre souffle en admiration devant le panorama, les protagonistes sortent les chaussons et, chez les plus jeunes, Maya est encore la plus efficace. Elle parcourt « Château de carte » un 4c dans un dièdre, comprenez dans un angle plus ou moins ouvert. Léane couine et louvoie dans « Croute à pieds » un 6a qui n’a pas l’air commode. Timéo quant à lui a de nouveaux signes  de fatigue au point de s’en aller trouver repos à quelques mètres du pied de la falaise. Il réapparaîtra une heure après, frais comme un gardon, comme si rien ne s’était jamais passé. Par la suite Boris fera la perf de la journée en enchaînant à vue et en tête le long et beau 5c « viva Zapata « . L’heure a tourné et Isa, notre bien dévouée, se propose pour faire un aller retour aux voitures histoire que nos jeunes ne soient pas en manque de sucres rapides pour la fin de journée. Pendant ce temps Mathis et Léane enchaînent au premier essai « Eyengui », un 7a aux prises encore humides puis Lia met un beau run dans « Malabar express » un 6c au calcaire compact intimidant. Boris, encore lui, fait une remarquable montée dans « Bagdad cassé » un 6a tout en fissure. Il tombera à quelques mètres du relais après trente mètres d’escalade. Isa fait son retour et, sans attendre, nous nous jetons sur les biscuits. Après ce petit en-cas les filles bénéficient de la moulinette dans le long 5c voisin pendant que les moins actifs profitent encore quelques instants de la chaleur apportée par le soleil. Le programme initial était d’ajouter une nouvelle séance en intérieur ce soir mais la marche d’approche a rebrassé les cartes et nous avons préféré différer la session indoor afin de profiter pleinement de cette journée idyllique et ainsi rentabiliser la longue marche. Eh oui y’a pas de petits profits ! Pour clôturer la journée Mani file récupérer les dégaines dans une voie facile puis nous voilà presque prêts à retourner aux véhicules. Pour la descente et comme à l’habitude, notre trio infernal, Romane Rose Mélia papillonnent, s’inventent des intersections partout et prennent toujours un peu plus de retard sur le reste du groupe. Nous arriverons vingt minutes après tout le monde en ayant revisité le répertoire de Louane. Isa et les trois garçons, Timéo, Mani, Boris sont déjà partis. Nous nous mettons en route afin de les rejoindre au plus vite. Ce soir c’est poulet au curry accompagné de son riz blanc, le tout cuisiné avec amour dans de grandes casseroles de collectivité. Le kilo de riz ne fait pas le poid, les organismes demandent du carburant et, plus encore, celui de Romane qui, en bon aspirateur fini l’ensemble des assiettes. Ce soir nous debrieffons sur la journée et sur un point de sécurité particulier, le nœud en bout de corde. Faites-le, toujours ! Après avoir raclé les fonds de crème mont blanc et de compote nous rejoignons nos chambrées respectives et pour espérer recharger les batteries. Côté garçons, ça ne s’attarde pas, brossages de dents et au dodo. On peut dire qu’ils s’adaptent à merveille, dorénavant ils mènent une vie monastique. Chez les filles c’est un peu plus chaotique, ça parle, ça danse et ça rigole.
 
 
Nous sommes à l’aube de notre dernier jour et grâce au rangement effectué la veille nous mettons les clés sur le contact avant 9h, une prouesse pour un gros groupe. C’est de bon augure pour espérer réaliser le défi qui est le nôtre, soit grimper en extérieur puis aller jeter les dernières forces dans une ultime séance de bloc. Après un détour par la boulangerie nous arrivons vaillants sur le parking du « Baou des quatres heures » site historique toulonnais qui doit sa notoriété à Patrick Eldinger. Cette fois-ci, que tout le monde se rassure, seulement dix minutes de marche sont nécessaires pour accéder au secteur. Une fois sur place c’est un groupe dynamique et efficace que je découvre, nullement émoustillé par l’accumulation des jours  et des efforts. Les discrètes Lilas et Lia font leurs voies, parfois en tête, parfois en moulinette, en fonction de la difficulté rencontrée. Timéo a la folie de la manip et se fait plaisir dans toutes les longueurs abordables du secteur. Maya, Romane, Rose et Mélia s’essayent dans « Zorbec le gras » un 6a+ physique de continuité pendant que Mathis sort les gros muscles dans le majeurissime 7c+ « A l’ombre des minarets ». Léane assure le coup et réalise « 2012 » un interminable 6c. Boris, qui souhaite défier les voies de son niveau max, s’embarque dans le difficile 6b  « Chair de Poule », malheureusement vraiment trop compliqué. De son côté Mani se montre courageux, il enchaîne en tête et au premier essai « Cuisse chaude » un 6b, comme le veux le secteur, athlétique. C’est sur cette belle prestation que l’ombre arrive et nous donne l’ordre de quitter les lieux. Nous embrassons du regard une dernière fois la rade toulonnaise puis nous rejoignons le parking.
 
 
Bientôt nous arrivons à notre dernière étape, se frotter au blocs modernes de « Vertical Art ». Après nous avoir rappelé les règles de sécurité nous voilà autorisés à fouler les tapis et à profiter de tous ces blocs riches en couleurs. Les enfants sont épatant, et à contrario de se qu’ils émanent lorsqu’ils randonnent, ils regorgent encore et toujours d’énergie lorsqu’il s’agit de faire du bloc. Chacun y va de son petit exploit et de son bloc réussi, l’ambiance est joyeuse et détendue. Il nous faudra deux bonnes heures pour faire le tour de la salle et pour anéantir la dernière once de force.
 
Voilà ce stage touche à sa fin et se fut, il me semble, une belle expérience pour chacun. De la rigolade, du sport, de la camaraderie, et toutes ces choses qui font les fabuleux souvenirs. Je vous remercie tous, sincèrement. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous faire découvrir cette région qui m’a vu naître, ces falaises qui m’ont initié à l’escalade et qu’il est beau de partager ça avec vous aujourd’hui. Vous êtes un super groupe, parfois bruyant mais avec une si belle énergie. Ne changez rien ! Ah oui et une dernière chose pour ceux qui se poseraient la question : au fait, pourquoi grimper à Toulon ? 
Parce que Toulon !
 

Sortie falaise adultes au Blavet : douceur et camaraderie

Pour ce week-end de la mi- février nous avions décidé d’explorer encore un peu plus le massif de l’Estérel et plus précisément les gorges du Blavet, proche de Roquebrune-sur-Argens, un haut lieu de l’escalade varoise. 

Nous sommes donc dimanche matin, à l’heure au rendez-vous, joyeux à l’idée de pratiquer notre sport favori sur ce caillou d’exception, nommé la rhyolite, qui se forme à partir du refroidissement du magma. Eh oui, jadis, se trouvait ici un volcan aujourd’hui scindé en deux parties, l’une, restée sur le continent et étant donc le massif de l’Esterel que l’on connait aujourd’hui et l’autre étant les calanques de Piana situées en Corse.
 
 
Chargés de nos cordes et dégaines nous marchons tranquillement sur la large piste menant à la face sud, le décor est féerique.
Rapidement nous arrivons au pied des premières voies et décidons de nous échauffer à cheval sur deux secteurs voisins, soit « Jean No » et  » L’écume des jours ».
Aujourd’hui nul besoin de moi pour placer des moulinettes, c’est une sortie d’adultes courageux et autonomes, chaque cordée ayant au moins une personne capable de grimper en tête.
 
 
Saliha et Phillipe commencent par « La Jeannot » et  » la balade des thés », deux voies au relief inspirant pendant que Matthieu s’échauffe dans « l’instant thé » puis « thé errant », on peut dire que l’ouvreur Varois aime les jeux de mots.
Aude et Stéphanie choisissent « Le déserteur », un joli 5b à la ligne de faiblesse évidente puis Stéphanie qui souhaite compléter l’échauffement s’en va dans un autre 5b mais se trompe d’itinéraire et, sans le savoir, s’embarque dans  » No good wall », le seul 6a du secteur. Elle peste un peu contre ce crux final puis consent à laisser deux dégaines pour redescendre en toute sécurité. Aude, toujours très volontaire et appliquée, grimpe à son tour puis réassure Stéphanie dans le fameux 6a. Cette fois-ci elle gravira la voie dans son intégralité et pourra récupérer son matériel. Pendant ce temps Oriana et Julien, qui étaient déjà sur place la veille pour faire de la « highline » ( sangle tendu à une certaine hauteur, l’idée étant d’évoluer dessus tel un funambule), débarquent et se font plaisir dans les voies roulantes du secteur  » Jean No ».
 
 
Il est à noter que Phillipe fait réviser la manip à Saliha qui grimpera en tête et mettra à profit ces révisions.  À côté, sur le secteur « L’écume des jours » Sigrid et Olivier qui parcourent  » Minez la police » et  » Piner le boloss », respectivement 5c et 6a, deux voies au départ un peu bloc. Juste à droite Camille et Eric s’essayent, avec plus ou moins d’élégance, dans le 6b qui donne son nom au secteur, une fort jolie voie avec un pas de bloc de caractère. Mathis et Alexis, après s’être échauffés, se décalent sur le secteur  » Les gaulois » et se lancent dans  » Kilucrucifix » une superbe ligne épurée pour une cotation annoncée à 7a+. Mathis fait parler la technique et sort la voie  » à vue ». Machine ! Alexis après une première montée de repérage fera un très bel essai mais fera une toute aussi belle chute à seulement un mètre de la fin des difficultés. Gauthier tente également sa chance mais malgré son expérience certaine il coince un peu physiquement. Pas facile le septième degré..
 
 
L’heure a largement tourné et nous avons faim ! La pause déjeuner est donc déclarée puis après avoir mangé nos salades ou samndwichs, Sigrid, Aude et Saliha nous régalent de leurs gâteaux aux ingrédients réconfortants. Tout cela englouti et afin de revenir à l’équilibre calories engrangées contre calories dépensées, nous reprenons dare dare nos activités. Il est temps pour moi de me rendre utile, je chausse mes chaussons pour installer les moulinettes dans deux 6b de quarante mètres complètement majeurs nommés « Goudurix » et « Bidibulle party ». Le caillou est étonnamment chaud et je me dis que même au coeur de l’hiver il devient compliqué de grimper en face sud, tout du moins pour la performance,  qu’il va peut être falloir viser des faces moins ensoleillées dans un avenir proche.
 
 
Eric s’empresse de s’encorder dans  » Goudurix » pendant que Olivier s’encorde dans  » Bidibulle party ». Tout deux rencontreront des difficultés dans les différentes sections dures mais trouveront plaisir à se hisser jusqu’aux relais. À son tour Camille fait un noeud puis grimpe tout là-haut, quarante mètres au dessus du plancher des vaches.
Pendant ce temps Mathis, toujours aussi motivé, cale les méthodes dans  » la fureur du dragon » un 7c teigneux dans lequel il chutera dans ce qui sera le dernier essai du jour.
 
 
C’est l’heure de ranger le matériel et de compter les cordes. Tout est là, il ne nous reste plus qu’à retrouver nos véhicules et s’en aller retrouver nos vallées car nous sommes tous d’accord, le Var c’est bien mais rien ne vaut les Alpes maritimes !
Un grand merci à vous tous et spécialement aux filles qui nous ont nourri. C’était une bien belle journée, avec un groupe au top accompagné d’une ambiance de franche camaraderie.
Merci beaucoup les copains et à bientôt.

Rando, escalade et pendule à la Turbie

Ce dimanche 11 février les jeunes de l’US Cagnes avaient l’opportunité de découvrir l’ensemble du massif de la Turbie avec Léane jouant les apprentis guide mais ça nous ne le savions pas encore…

Revenons donc au commencement.

Nous sommes dimanche et nous avons tous rendez-vous au parking de la tête de chien. Le convoi au départ de Sauvaigo arrive avec son quart d’heure de retard syndical et, surprise, les deux parkings principaux sont fermés. Les voitures arrivent bon an mal an à se garer mais pour mon véhicule de sept mètres de long l’affaire s’annonce délicate. Pour gagner un peu de temps, nous déchargeons tout de même les affaires puis je lance la quasi totalité des jeunes, accompagnés de quelques adultes, sur la marche d’approche en désignant Léane (qui connaît) et Emma comme « responsables » de la bonne santé du groupe. Mon but est simple, me garer le plus rapidement puis, au pas de course, rejoindre la troupe. Je croise Mélia accompagnée de ses parents qui me décomplexent et m’invitent à me garer là, de manière un poil anarchique. Nous prenons donc chemin à quatre avec à peine cinq minutes de retard sur nos prédécesseurs. Nous marchons plus ou moins tranquillement en se disant que nous allons facilement les rattrapper, l’inertie d’un gros groupe faisant perdre un temps fou. C’est à ce moment que je reçois un appel de Donnatiennne qui me dit  » devant les jeunes cavalent comme des dingues, je pense que l’on est descendu trop bas mais je n’arrive pas à les rattraper ». Bon rien d’alarmant, il est facile de rater le dernier embranchement pour se rendre au secteur du  « gentil », je me dis qu’ils vont seulement marcher dix minutes de plus et j’y trouve des vertus, c’est bon pour le cœur ! Mélia, ses parents et moi-même arrivons au secteur mais aucune trace des autres jeunes. Je pose mon sac puis dévale la suite du sentier pensant croiser tout ce beau monde à chaque virage. Il n’en est rien, je descends encore et encore puis toujours rien. Je rappelle Donna, ils sont en train de remonter mais je comprends pas bien pourquoi nous ne nous croisons pas. Je reçois maintenant un appel de Léane qui m’annonce qu’ils sont au secteur de la « Loubière »… Je commence à comprendre, ils se sont fourvoyés dès le début, sont descendus à l’ouest alors que c’était à l’est. Ils se sont complètement plantés quoi ! De mon côté je remonte au secteur du « gentil », Mélia est toujours là et nous attendons sagement les égarés. Ceux ci doivent remonter tout en haut pour reprendre le bon chemin puis descendre jusqu’à nous retrouver. Tout ça prend un certain temps et c’est à 11h30 passé que nous sommes heureux d’être simplement ensemble. Une grosse heure et demi de marche d’approche, la rando d’une vie pour certains ! Au vu de l’horaire nos habitudes sont mis à mal. Il n’y aura pas de véritable pause déjeuner, nous mangerons sur le pouce.

J’essaie de rattraper un peu le temps perdu et, avec l’aide de Léane et d’Adrien, les moulinettes fleurissent rapidement, les plus jeunes peuvent enfin toucher du caillou. Sidonie qui part en début d’aprem s’active et réalise rapidement trois longueurs. Bravo, belle efficacité ! Matéo, Milo et Louise parcourent également deux ou trois voies pendant que Margot, Elise et Julie préfèrent construire une cabane. Après s’être échauffés, les plus grands migrent sur le secteur voisin « la grotte de Big Ben », où les voies sont plus corsées.  Rayan et son petit frère Abd Allah se mettent en route et, plus surprenant, Paul et Alexander aussi. Le trio de filles délaisse un poil leur cabane pour s’intéresser au calcaire, ici si bien sculpté. Elise ira, sans difficulté, en haut de toutes les voies. Bravo !

Du côté de la grotte les voies en 6a sont réalisées par Emma, Léane, Quentin, Adrien et même Rayan. Emma tente même sa chance dans « encore bêtement »  un 6b à grosses prises. Malgré sa marge certaine dans le niveau elle sera stoppée dans son enchaînement par l’appréhension de la chute. Dommage Emma mais continue de venir, ça nous fait plaisir ! C’est désormais à Léane de grimper dans son projet en 7b « Neuf doigts pour un rêve » et ça coïncide à merveille car c’est dans le relais de cette voie qu’il faut installer une corde pour effectuer le terrifiant pendule. J’indique la voie à Léane puis m’en vais guider Mélia qui souhaite grimper dans une voie en 5 en tête. Je lui conseille « Rosti » un 5+ au départ débonnaire mais  au crux final non aisé. Elle butera entre la dernière dégaine et le relais en pestant contre l’absence de prise. Félicitations pour ton courage et ta bonne volonté. Je retourne voir la progression de Léane et, surprise, elle s’est gourée… Sans le vouloir elle a pris une variante en 8a ! Bon les filles on est d’accord, pour le moment vous pouvez gérer une session à Arkose en autonomie mais rien de plus, c’est votre sécurité qui est en jeu ! Bon tant bien que mal la corde est fixée là haut et les candidats au pendule se préparent. Adrien s’élance le premier, un crash test en quelques sortes. Il monte tout en haut, attend que la corde se tende puis se lâche… Waouh toujours aussi effrayant ce truc ! Léane, tout en contrôle, fait de même. C’est au tour d’Emma et ça devient drôle car, du sol, nous sentons son appréhension. Elle se met en place, prend son courage à deux mains puis largue les amarres… Bravo Emma même d’en bas c’est flippant ! C’est au tour des plus jeunes de se procurer des sensations fortes, pour eux le départ se fera de l’étage d’en dessous, pour un pendule toujours impressionnant mais un peu moins brutal. Pèle mêle : Elise, Milo,Julie, Mélia , Rayan, Matéo et Quentin notre presque majeur affrontent et vainquent leurs peurs. Félicitations à tous, désormais vous devriez pouvoir grimper au dessus du point sans complexe !

Pendant ce temps Nico et Donnatiennne, qui ont beaucoup œuvré pour la vie du groupe, se font enfin plaisir et s’agrippent dans les beaux trous de « belle fée gore » et de « bio taupe » respectivement 6a+et 6a. Entre tout ça Rayan fait rouler un gros caillou au départ de la grotte et, à peine ai-je le temps de lui signaler que ce n’est pas malin, qu’il tombe sur le sac d’Alexander et fissure son iphone. Coup dur…

Nous sommes déjà assez en retard, un bon nombre de cordes sont déjà rangées, nous tirons sur la dernière mais, aujourd’hui, les dieux ne sont pas avec nous. Un nœud « magique » se crée, la corde est coincée, je suis bon pour mettre mes chaussons… Quinze minutes plus tard, tout est en ordre, nous sommes fin prêts pour remonter à nos véhicules. Avec tout ce retard j’opte pour la version courte : un chemin moins long mais plus escarpé. Le résultat est mitigé, c’est plus engagé, plus aérien et, au final, pas franchement moins long que par le bon chemin. Les jeunes ont préféré, c’est au moins ça. Quelque peu exténués nous touchons au but, le parking est en vu et la journée se clôture.

C’est le moment pour moi de remercier les parents accompagnateurs avec un clin d’oeil tout particulier pour Donna et Nico qui s’impliquent dans chaque sortie, donnant toujours beaucoup de leur être et plus encore aujourd’hui. Merci beaucoup, vraiment. N’oublions pas non plus de remercier la mairie de la Turbie, qui grâce à sa lumineuse idée de fermer les deux parkings nous à fait vivre une journée pas banale, sportive et remplie de souvenirs impérissables !

À très bientôt.

Sortie falaise du groupe Parents/enfants à Séranon : escalade et mini grande voie

En ce week-end ensoleillé de fin janvier, nous avions décidé d’errer dans l’arrière pays Grasssois et plus précisément sur le secteur du « chapeau de Napoléon » proche du village de Séranon. Sur le parking, Donnatiennne, Nico, Milo et moi-même attendons le reste du groupe. Le hic est qu’il est encore à l’ombre et que le thermomètre annonce une température négative. Ça réveille !

Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes au complet, soit une douzaine de personnes et après une rapide distribution du matériel, nous parcourons la très modeste marche d’approche et rejoignons notre bout de caillou ensoleillé. Ici le secteur se divise en deux : l’étage du bas et l’étage du haut. L’idée est de commencer par le rez de chaussée puis, par la suite, de monter au premier soit en reprenant le chemin, soit par une « mini grande voie » qui se compose de trois longueurs d’une quinzaine de mètres et ainsi de mettre en pratique l’apprentissage de l’assurage par le haut.

Tout d’abord, pour que l’ensemble des participants puissent s’occuper, l’installation de moulinettes est de rigueur. Romane ne laisse pas le temps s’egréner et elle va dans « la rhaine » un 4+ à la ligne de faiblesse évidente puis, arrivée au relais, réalise sa manip avec brio. Matéo fait de même dans « bathilde » un autre 4 à droite de la falaise pendant que Donna s’essaye dans « perfide » un 5+ très classe. Les cordes ont maintenant fleuri, les jeunes et moins jeunes ont de quoi s’occuper et je peux donc encadrer deux ou trois personnes dans cette fameuse grande voie.

Anaïs, Romane et Sarah sont les premières volontaires. Nous partons donc ensemble à l’assaut de la première longueur. Anaïs prend la tête et grimpe la voie avec facilité. Arrivée au relais, elle installe son reverso puis assure par le haut pour sécuriser ses seconds. Nous sommes maintenant rejoints par les filles et, pour la deuxième longueur, Romane prend le rôle de leader. À son tour elle escalade aisément puis fabrique son relais. En bas la gestion de la corde est chaotique, il faut dire que faire des longueurs de quinze mètres avec deux brins de soixante dix mètres, le tout en changeant de premier de cordée, relève du défi et prend un temps certain. Nous voilà tous au relais numéro deux et, pendant que Milo, Donna, et Nico s’apprêtent à prendre leur tour dans la grande voie, Sarah prend la tête pour libérer la longueur finale. Celle ci n’est qu’une formalité, là- haut les points ne sont pas reliés et nous nous aidons d’un dynaloop pour construire notre relais. Romane et Anaïs nous rejoignent tout sourire.

Je redescends rejoindre Donna qui est déjà parvenu au relais numéro un et qui, malgré quelques hésitations, a bien construit son premier relais. Les garçons suivent et le reste ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qu’il s’est passé avec la cordée précédente. Arrivés au sommet, le temps a largement filé et les ventres de sont creusés, nous déballons salades et sandwichs puis mangeons un peu à la hâte. Comme à l’habitude nous avons le droit au gâteau de Donna et ce coup-ci c’est un marbré. Ajoutez à cela les bugnes  d’Angela et nous sommes requinqués pour de nombreuses heures.

L’après midi est déjà bien avancé lorsque nous remettons nos baudriers. Durant cette deuxième partie de journée, comme prévu, nous grimperons au premier étage. Après avoir installé des moulinettes dans les voies faciles à droite de la falaise, Alex souhaite avoir une corde en place dans « ependymère » un 6a+ très sculpté et abordable. Les candidats se succèdent avec plus ou moins d’agilité. À noter la belle prestation de Romane qui, en dépit de sa taille d’enfant, gravit la voie sans difficulté. Sur la gauche de la falaise, Anaïs et Sophie parcourent  « morue », une voie en quatre au calcaire irréprochable. Encore plus à gauche Sarah, aidée par sa fille Romane, grimpe sa première voie en tête ! Bravo !

Le soleil vire à l’ouest et la luminosité baisse. Cependant, Alex reste motivé et veut en découdre dans une dernière voie. Il choisi la « dame de coeur » un 6a bien tassé au centre de la falaise. Il s’y lance en tête et, à l’aide d’une escalade engagée, enchaîne la voie. Machine! Alex redescend mais les dégaines restent accrochées au caillou et pas grand monde souhaite aller les chercher. Par bonheur les jeunes relèvent le degré de motivation et Milo tente sa chance. Malheureusement il bute sur la première difficulté et redescend. C’est au tour de Matéo de jouer son vatout. Il bute également mais s’acharne encore et encore. Sa pugnacité vaincra et les dégaines seront récupérées. Merci Matéo ! Ce coup-ci notre étoile s’apprête à passer derrière la montagne et le thermomètre à dégringoler. Nous prenons les devants et rangeons le matériel. Le retour aux voitures est avalé en cinq minutes puis après avoir discuté quelques instants nous nous séparons et rentrons dans nos chaumières.

Merci à tous pour cette belle journée ensoleillée loin du tumulte de la ville.

À bientôt !

Sortie jeune du 11 février à la Turbie

Bonjour à toutes, bonjour à tous

Le dimanche 11 février le club organise une sortie jeunes à la Turbie et plus précisément au secteur du  » gentil » puis, en fonction du niveau des participants au secteur « big ben ».

Le rendez vous est fixé à 9h à Sauvaigo ou à 9h45 sur le parking (voir point gps plus bas).

Pour vous inscrire il vous de remplir le formulaire ci joint.

 

Déplacement du groupe compet à Climb Up Bouc Bel Air

Ce dimanche 21 janvier, le groupe compétition de l’US Cagnes s’exilait dans les Bouches-du-Rhône et plus précisément dans une salle « Climb up » située à Aix en Provence.

Au vu de l’éloignement géographique l’ensemble des participants avaient opté pour un départ de Cagnes-sur-Mer à huit heures. Motivés les parents ! En conséquence dès 9h30 les premières voitures arrivent et, dans le quart d’heure qui suit, nous sommes tous réunis dans le hall de notre super salle d’escalade, soit treize compétiteurs plus les différents parents accompagnateurs.
 
De longues minutes sont nécessaires pour remplir les différents formulaires puis, après un rapide passage aux vestiaires,  nous voici fin prêts ou presque à serrer quelques arquées. Au programme ce matin c’est « difficulté », comprenez escalade avec une corde à l’inverse du « bloc ». Après les deux voies d’échauffement réglementaires, les jeunes ont pour consigne de réaliser, ou tout du moins essayer, quatres voies à vue proche de leur niveau max.
 
 
La mise en route est rapide et, en dehors d’Emma qui se fait légèrement surprendre dans un 6a+ à réglettes, les protagonistes enchaînent facilement leurs deux premières voies. Les choses se corsent dans la troisième, d’abord pour Maya qui, diminuée par une blessure au pied et contrainte de grimper en chaussures, n’arrive pas à exprimer son potentiel. Ce lundi matin le verdict est tombé, elle doit s’abstenir d’escalade durant une semaine. Nous te souhaitons un bon rétablissement ainsi qu’une bonne semaine de repos, cela te fera le plus grand bien.
 
 
Bon revenons à nos moutons. Léane se lance et tombe, Mathis s’élance puis chute, Hanaë entreprend mais finit par choir. Il en sera ainsi durant les quatres voies… L’ego est mis à mal, dur dur pour le moral. Cependant, pour se redonner du baume au coeur il suffit d’observer les plus jeunes. Romane, en forme depuis plusieurs semaines, fait bonne impression et enchaîne ses longueurs. Seul le dernier 6b+ la fera chuter. Rose empile également ses voies avec son aisance habituelle suivie par une Mélia en grande forme. Boris, avec une belle grimpe, clippe tous les relais . La cordée Timeo-Mani fonctionne bien mais malgré leur motivation, ils se heurtent souvent aux trop grandes difficultés des voies. Baptiste, valeureux, couine dans son premier 6b mais enchaîne le deuxième. Quant à Lia qui n’a pas quitté son pull, elle signe un bel essai dans un 6b déversant mais tombe à quelques centimètres du relais.
 
 
Nous clôturons cette matinée par deux performances notables, celles de Melia et de Boris. Tout deux ayant aisément enchaînés leurs six premières longueurs ont droit d’en essayer une dernière, une voie de finale en quelques sortes. Boris se lance dans en 6c à tendance verticale, gravi les premiers mètres sans soucis puis, sans complexe, continue d’épater la galerie. À l’aide de sa précoce précision, mouvement après mouvement, il s’approche du relais. Sa petite taille l’oblige parfois à se placer, se replacer ou même se réorganiser mais même le crux final ne le fera pas choir. Une démonstration d’escalade accompagnée d’une grande maturité. Boris illustre à merveille les dire de Corneille (pas le chanteur)  » Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
 
 
Place à Melia maintenant, pour elle ce sera un 6c+ bien physique. Le départ est une formalité, cependant à la quatrième dégaine, elle se complique la tâche en partant à gauche alors que la voie est à droite… Elle traînasse une ou deux minutes puis se réorganise, traverse à nouveau puis se remet dans les rails. Je me dis qu’elle a grillé beaucoup d’énergie, que cette erreur va lui être préjudiciable et que la suite va s’avérer compliquée. Çela serait véridique pour un grimpeur moyen mais Melia ne fait pas partie de cette catégorie et va le prouver. Vaillamment, et malgré l’éloignement certains des prises, elle poursuit. Souvent je pense qu’elle va tomber mais non, avec l’aide de son formidable dynamisme elle attrape toujours la prise suivante ! Emma, de plusieurs années son aîné, verse même une petite larme quand elle s’aperçoit que Melia va aller plus haut qu’elle… La chaîne est maintenant à portée de main et le talent parle. Mélia clippe le relais. Diantre !
 
 
C’est sur ces réussites que les jeunes vont s’attabler et remplir leurs estomacs criant famine. 
Moins d’une heure plus tard, tous les jeunes sont motivés et souhaitent en découdre avec l’espace bloc. Pour cet après-midi l’idée est simple, se rapprocher au maximum de ce qui se fait en compétition, les grands ayant une échéance importante le weekend suivant. Chaque participant à dix blocs à essayer, du pas très difficile au bloc extrême. Ils ont cinq essais par bloc. Les réussites et les échecs se succèdent, Rose, Romane et Maya s’acharnent dans un bloc physique. Mathis, Léane et Hanaë se confronte à des dalles et des coordinations lunaires. Mani, Timeo et Baptiste ont retrouvé leur terrain de jeu favori. Lia, accompagnée de sa nonchalance, fait parler sa technique. Emma fait le job, quand Boris et Mélia continuent de faire la lumière.
 
 
La journée est longue et les corps se fatiguent. Nous consacrons la dernière heure à un travail plus technique. Réunis dans la même zone,  nous nous observons grimper pour apprendre par mimétisme. Nous essayons également de faire ressortir les forces et faiblesses de chacun. Il est maintenant presque seize heures et la séance touche à sa fin. Un dernier debrief, un au revoir puis à l’aide de nos voitures nous nous apprêtons à regagner notre beau département.
Merci aux parents et merci aux jeunes pour vos implications sportives.
En espérant que cette journée vous aura été bénéfique.
 

Résumé de la sortie jeunes à Bonson

Ce 14 janvier la sortie dominicale se déroulait sur la falaise de Bonson, un secteur que j’affectionne, sur lequel nous étions venus grimper avec les adultes il y a de cela un mois.

C’est donc au tour des jeunes de découvrir cette belle barre rectiligne agrémentée d’un cailloux sculpté à souhait. 
Le rendez vous de 9h à sauvaigo est parfaitement respecté et, avec une précision digne d’une horloge Suisse, nous rejoignons le reste du groupe au parking du village donnant le nom à notre petite falaise.
 Au sortir des voitures, un petit vent frisquet fait poindre quelques doutes sur le choix du secteur. Grimpable ou pas grimpable ?
La distribution des casques et baudriers est de mise et en quelques minutes tout le groupe est équipé à l’exception de nos ados, Paul et Alexander, qui préfèrent jouir du toboggan dans le parc de jeux pour bambins.
 
 
C’est maintenant l’heure d’attaquer la marche d’approche et même si elles sont parfois rébarbatives, elles ont l’avantage de réchauffer. Lilou, Adèle et Julie traînassent, ça discute dur autour d’un sujet universel qui passionne à tous les âges, l’amour !
Nous arrivons donc au pied de la falaise, raccord avec le soleil. Malheureusement la couverture nuageuse est assez présente et elle ne nous laisse que partiellement profiter de celui-ci. Je me fais un peu de soucis pour Léane qui a fait l’ambitieux choix de venir en short !
 
 
Les moulinettes s’installent d’abord sur la partie centrale où les voies sont les plus faciles. À partir de là chacun peut s’exprimer et malgré la fraîcheur matinale, c’est avec un enthousiasme certain que la quasi totalité du groupe arpente les premières longueurs. Sidonie qui doit partir plus tôt se met en route et effectue de belles longueurs. Milo, comme à son habitude, se montre volontaire et engrange les mètres d’escalade. Elisa, Elise et Louise font plaisir à voir, toutes trois montrent une belle envie et profitent pleinement des moulinettes en places. Quant à Baptiste il va courageusement en tête dans « cri cri » un 5 un poil déroutant. Bon bien sûr tout n’est pas parfait, Rayan et Abd’Allah prennent le temps. Quant à Paul et Alexander, ils flemmardent ostensiblement. Les nuages se dissipent et l’heure de la pause déjeuner fixée à 12h45 approche.
 
 
Nous mangeons donc accompagné d’un soleil qui ne nous quittera plus avec, en guise de divertissement, Emma qui signe un essai dans « la désaxée », un 6c un peu bloc. Pour assurer le spectacle elle chutera dans le haut de la voie. Pour clôturer le repas, Donnatienne nous fait profiter de ses talents culinaires avec son gâteau pomme-canelle. Un délice.
 
La reprise est sifflée et les jeunes regorgent d’énergies. Léon, opiniâtre et appliqué, parcourt l’ensemble des voies de son niveau. Mani se lance dans « les disciples des zouzou » un 6a+ bien retors. Il s’y cassera les dents mais enchaînera au premier essai sa voisine « el nose » également 6a+. Léane, tout en contrôle, enchaîne « les urepsoïdes » un 6c+ qui, vu d’en bas, laisse songeur. Le trio Lilou, Adèle, Julie fait le job ainsi que la cordée de frères, Rayan – Abd’Allah, qui sont les valeurs montantes de l’après-midi. Rayan ira même jusqu’au relais de « language de pierre » un 6b au départ lisse.
 
 
Le soleil fait désormais face à la falaise et nous profitons allègrement de la chaleur qu’il nous offre. C’est l’instant qu’un chasseur choisit pour débarquer à l’extrémité gauche de la falaise et traîner, corde au cou, la prise du jour un petit sanglier. Âme sensible s’abstenir. La journée touche bientôt à son terme mais tous n’ont pas rendu les armes. Louise, avec une belle détermination, continue la varappe et acquiert un peu d’expérience. Elise, rayonnante, ira toucher le relais de « la paisible » un 6a+ avec un crux sous le relais. Matéo grimpe, grimpe et grimpe encore. D’ici peu le soleil va passer derrière la montagne, çela signifie qu’il est temps pour nous de ranger l’ensemble du matériel.
 
 
Cordes dans les sacs, comptage de dégaines ainsi que des systèmes d’assurage. Le compte est bon ! Sans scrupules nous chargeons de deux cordes chacun Paul et Alexander qui, durant la journée, ont fait le minimum syndical. Pour le retour rien de plus simple le chemin descend et est balisé par de nombreuses tâches de sang… Pauvre petit sanglier. 
Merci à tous pour cette journée. En espérant qu’elle vous ait plu autant qu’à moi.
À très bientôt !
 

1ère étape du challenge Berhault : de beaux résultats !

Ce dimanche le club de Roquebillière, située dans la vallée de la Vésubie, organisait la première manche du challenge Berhault. Une compétition pour les jeunes de 6 à 18 ans, le tout réparti en cinq catégories. Quatre voies sont proposées à l’ensemble des participants, les difficultés allant crescendo. En cas d’égalité, une voie de finale départage les plus forts.
 
Dès le matin le gymnase se remplit peu à peu, de nombreux enfants accompagnés des parents et parfois de la famille grouillent au pied des tapis. L’ambiance est joyeuse, toutefois la tension monte. Aux alentours de neuf heures, les premiers candidats lancent les hostilités  ! En ce qui concerne la voie 1, un casque d’escalade rempli de papillotes est disposé en haut de la voie. Pour valider celle-ci il faut donc plonger sa main dans le casque et récupérer la gourmandise. Les enfants se succèdent et les casques se vident.
 L’US Cagnes est bien visible, des dizaines de t-shirts noir et vert fleurissent dans le gymnase. Ce début de matinée est dédié aux U10 et au U12 (comprenez moins de 10 et de 12 ans), des âges où nos couleurs sont largement représentées. Chez les moins de 10 ans garçons, après avoir réussi les quatre voies, une finale doit départager Léon et Boris, tout deux du club. Léon, comme il avait promis s’arrache mais Boris avec « une prise de plus » l’emporte. Tim Boulvert de GrimpAzur complète le podium. Quant à Robin il acquiert la 9ème. Bravo à tous.
Chez les filles du même âge les représentantes sont moins nombreuses, cependant nous pouvons noter l’honorable 7ème place de Kaya ainsi que la 13ème place de Louise. Naïs vraincra ses peurs et prendra le 17ème rang.
 
 
Place ensuite au festival des U12 filles où elles ne laissent de place à personne ou si peu. Encore à une prise près, décidément une compétition ne se joue pas à grand chose, Lya prend la première place devant Maya suivie par Rose. Romane s’offre une très belle 6ème place sans oublier Sidonie qui se classe au 12ème rang. Félicitations les filles, vous avez brillé de mille feux  ! Nous avons une pensée pour Mélia qui avait abandonné ses copines pour se frotter aux cadors du côté de Lyon pour son premier open national des P’tits Yétis sur le mur majeur d’Arnas, elle en reviendra avec une 38ème place et une belle expérience.
 
 Côté garçons ils sont trois à avoir réussi les quatre voies, il faut donc les départager dans une ultime longueur et c’est Timéo qui tire son épingle du jeu. Il rafle la première place devant la concurrence et soulève la coupe. Bravo champion  !  À noter la belle 20ème place de Malik qui évolue dans les cours loisirs.
En ce qui concerne les moins de 14 ans la tâche s’annonçait compliquée. À partir de cette catégorie les voies doivent s’effectuer en tête et même si les règles sont identiques pour tout le monde, cela ajoute à la difficulté. Chez les filles Noéline prend une jolie 10ème place. Julie, qui a appris à clipper une dégaine vingt minutes avant sa première voie finit lanterne rouge. Il en faut bien  ! Tout de même je tiens à t’adresser mes encouragements, monter en tête pour la première fois lors de sa première compétition ça fait beaucoup d’un coup. La prochaine fois tu ne pourras que mieux faire.
 
 
Chez les garçons la concurrence est rude. Malgré cela Mani, qui a cru longtemps être 4ème obtient la 5ème place, le logiciel a tranché. Mattéo termine 18ème. Quant à Lino il passe un peu à côté de sa compétition par un manque d’engagement qui se traduit par de nombreuses hésitations. Ça nous fait au moins un axe clair de progression  ! 
 
Chez les U16 garçons Esteban Caussette se bagarre bien, « tope » 3 voies et est loin d’être ridicule dans la dernière. Il prend ainsi une belle 5ème place. Antoine, Esteban Pittavino et Noa se classent respectivement 10ème, 12ème et 20 ème. Hugo, à qui revient le prix de la chute la plus spectaculaire, termine 25ème. On va travailler les clipages hein  ! 
 
 
Chez les filles, malgré l’absence de Léane qui participait à un stage régional à Marseille après Timéo la semaine précédente, ça envoie du lourd. Une finale sera nécessaire mais la talentueuse Hanaé gagne plutôt sereinement. Lia, tout en technique, s’offre la médaille de bronze. Emma qui rate un peu sa troisième voie obtient tout de même le 4ème rang. 
 
C’est maintenant l’heure des plus grands. Chez les U18 garçons le très solide Mathéo fait le boulot et, au bout d’une finale qui se jouera au temps, décroche le titre devant Sandro, un ancien du club. Après trois voies réussies Noah  fait forte impression et montre tout son potentiel. Il se lance dans la quatrième, franchit le crux, puis « zippe » et perd un peu bêtement quelques places. Il se classe 6ème. Lucas prend la 9ème place. 
 
 
En ce qui concerne les filles Endy est la seule à « toper » les quatre voies. Elle monte sur la plus haute marche du podium et soulève la coupe  ! Bravo  ! 
 
Tous les résultats son à retrouver sur le site du comité.
 
Vous vous en doutez, ce fut une journée riche en émotions, des rires aux larmes, de la pression positive au stress paralysant. Des réussites et des échecs, c’est parfois cruel, parfois satisfaisant, parfois euphorisant. Nelson Monfort nous dirait qu’il n’y a que le sport pour passer par toutes ces émotions  ! 
 
Merci à tous, participants comme organisateurs, assureurs comme teneurs de buvette. Je vous donne rendez-vous pour la deuxième manche qui se déroulera à St Jeannet le 4 février.
 
Merci encore pour cet événement réussi, ce fut un beau moment de convivialité sportive.