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Sortie jeune du 11 février à la Turbie

Bonjour à toutes, bonjour à tous

Le dimanche 11 février le club organise une sortie jeunes à la Turbie et plus précisément au secteur du  » gentil » puis, en fonction du niveau des participants au secteur « big ben ».

Le rendez vous est fixé à 9h à Sauvaigo ou à 9h45 sur le parking (voir point gps plus bas).

Pour vous inscrire il vous de remplir le formulaire ci joint.

 

Déplacement du groupe compet à Climb Up Bouc Bel Air

Ce dimanche 21 janvier, le groupe compétition de l’US Cagnes s’exilait dans les Bouches-du-Rhône et plus précisément dans une salle « Climb up » située à Aix en Provence.

Au vu de l’éloignement géographique l’ensemble des participants avaient opté pour un départ de Cagnes-sur-Mer à huit heures. Motivés les parents ! En conséquence dès 9h30 les premières voitures arrivent et, dans le quart d’heure qui suit, nous sommes tous réunis dans le hall de notre super salle d’escalade, soit treize compétiteurs plus les différents parents accompagnateurs.
 
De longues minutes sont nécessaires pour remplir les différents formulaires puis, après un rapide passage aux vestiaires,  nous voici fin prêts ou presque à serrer quelques arquées. Au programme ce matin c’est « difficulté », comprenez escalade avec une corde à l’inverse du « bloc ». Après les deux voies d’échauffement réglementaires, les jeunes ont pour consigne de réaliser, ou tout du moins essayer, quatres voies à vue proche de leur niveau max.
 
 
La mise en route est rapide et, en dehors d’Emma qui se fait légèrement surprendre dans un 6a+ à réglettes, les protagonistes enchaînent facilement leurs deux premières voies. Les choses se corsent dans la troisième, d’abord pour Maya qui, diminuée par une blessure au pied et contrainte de grimper en chaussures, n’arrive pas à exprimer son potentiel. Ce lundi matin le verdict est tombé, elle doit s’abstenir d’escalade durant une semaine. Nous te souhaitons un bon rétablissement ainsi qu’une bonne semaine de repos, cela te fera le plus grand bien.
 
 
Bon revenons à nos moutons. Léane se lance et tombe, Mathis s’élance puis chute, Hanaë entreprend mais finit par choir. Il en sera ainsi durant les quatres voies… L’ego est mis à mal, dur dur pour le moral. Cependant, pour se redonner du baume au coeur il suffit d’observer les plus jeunes. Romane, en forme depuis plusieurs semaines, fait bonne impression et enchaîne ses longueurs. Seul le dernier 6b+ la fera chuter. Rose empile également ses voies avec son aisance habituelle suivie par une Mélia en grande forme. Boris, avec une belle grimpe, clippe tous les relais . La cordée Timeo-Mani fonctionne bien mais malgré leur motivation, ils se heurtent souvent aux trop grandes difficultés des voies. Baptiste, valeureux, couine dans son premier 6b mais enchaîne le deuxième. Quant à Lia qui n’a pas quitté son pull, elle signe un bel essai dans un 6b déversant mais tombe à quelques centimètres du relais.
 
 
Nous clôturons cette matinée par deux performances notables, celles de Melia et de Boris. Tout deux ayant aisément enchaînés leurs six premières longueurs ont droit d’en essayer une dernière, une voie de finale en quelques sortes. Boris se lance dans en 6c à tendance verticale, gravi les premiers mètres sans soucis puis, sans complexe, continue d’épater la galerie. À l’aide de sa précoce précision, mouvement après mouvement, il s’approche du relais. Sa petite taille l’oblige parfois à se placer, se replacer ou même se réorganiser mais même le crux final ne le fera pas choir. Une démonstration d’escalade accompagnée d’une grande maturité. Boris illustre à merveille les dire de Corneille (pas le chanteur)  » Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
 
 
Place à Melia maintenant, pour elle ce sera un 6c+ bien physique. Le départ est une formalité, cependant à la quatrième dégaine, elle se complique la tâche en partant à gauche alors que la voie est à droite… Elle traînasse une ou deux minutes puis se réorganise, traverse à nouveau puis se remet dans les rails. Je me dis qu’elle a grillé beaucoup d’énergie, que cette erreur va lui être préjudiciable et que la suite va s’avérer compliquée. Çela serait véridique pour un grimpeur moyen mais Melia ne fait pas partie de cette catégorie et va le prouver. Vaillamment, et malgré l’éloignement certains des prises, elle poursuit. Souvent je pense qu’elle va tomber mais non, avec l’aide de son formidable dynamisme elle attrape toujours la prise suivante ! Emma, de plusieurs années son aîné, verse même une petite larme quand elle s’aperçoit que Melia va aller plus haut qu’elle… La chaîne est maintenant à portée de main et le talent parle. Mélia clippe le relais. Diantre !
 
 
C’est sur ces réussites que les jeunes vont s’attabler et remplir leurs estomacs criant famine. 
Moins d’une heure plus tard, tous les jeunes sont motivés et souhaitent en découdre avec l’espace bloc. Pour cet après-midi l’idée est simple, se rapprocher au maximum de ce qui se fait en compétition, les grands ayant une échéance importante le weekend suivant. Chaque participant à dix blocs à essayer, du pas très difficile au bloc extrême. Ils ont cinq essais par bloc. Les réussites et les échecs se succèdent, Rose, Romane et Maya s’acharnent dans un bloc physique. Mathis, Léane et Hanaë se confronte à des dalles et des coordinations lunaires. Mani, Timeo et Baptiste ont retrouvé leur terrain de jeu favori. Lia, accompagnée de sa nonchalance, fait parler sa technique. Emma fait le job, quand Boris et Mélia continuent de faire la lumière.
 
 
La journée est longue et les corps se fatiguent. Nous consacrons la dernière heure à un travail plus technique. Réunis dans la même zone,  nous nous observons grimper pour apprendre par mimétisme. Nous essayons également de faire ressortir les forces et faiblesses de chacun. Il est maintenant presque seize heures et la séance touche à sa fin. Un dernier debrief, un au revoir puis à l’aide de nos voitures nous nous apprêtons à regagner notre beau département.
Merci aux parents et merci aux jeunes pour vos implications sportives.
En espérant que cette journée vous aura été bénéfique.
 

Résumé de la sortie jeunes à Bonson

Ce 14 janvier la sortie dominicale se déroulait sur la falaise de Bonson, un secteur que j’affectionne, sur lequel nous étions venus grimper avec les adultes il y a de cela un mois.

C’est donc au tour des jeunes de découvrir cette belle barre rectiligne agrémentée d’un cailloux sculpté à souhait. 
Le rendez vous de 9h à sauvaigo est parfaitement respecté et, avec une précision digne d’une horloge Suisse, nous rejoignons le reste du groupe au parking du village donnant le nom à notre petite falaise.
 Au sortir des voitures, un petit vent frisquet fait poindre quelques doutes sur le choix du secteur. Grimpable ou pas grimpable ?
La distribution des casques et baudriers est de mise et en quelques minutes tout le groupe est équipé à l’exception de nos ados, Paul et Alexander, qui préfèrent jouir du toboggan dans le parc de jeux pour bambins.
 
 
C’est maintenant l’heure d’attaquer la marche d’approche et même si elles sont parfois rébarbatives, elles ont l’avantage de réchauffer. Lilou, Adèle et Julie traînassent, ça discute dur autour d’un sujet universel qui passionne à tous les âges, l’amour !
Nous arrivons donc au pied de la falaise, raccord avec le soleil. Malheureusement la couverture nuageuse est assez présente et elle ne nous laisse que partiellement profiter de celui-ci. Je me fais un peu de soucis pour Léane qui a fait l’ambitieux choix de venir en short !
 
 
Les moulinettes s’installent d’abord sur la partie centrale où les voies sont les plus faciles. À partir de là chacun peut s’exprimer et malgré la fraîcheur matinale, c’est avec un enthousiasme certain que la quasi totalité du groupe arpente les premières longueurs. Sidonie qui doit partir plus tôt se met en route et effectue de belles longueurs. Milo, comme à son habitude, se montre volontaire et engrange les mètres d’escalade. Elisa, Elise et Louise font plaisir à voir, toutes trois montrent une belle envie et profitent pleinement des moulinettes en places. Quant à Baptiste il va courageusement en tête dans « cri cri » un 5 un poil déroutant. Bon bien sûr tout n’est pas parfait, Rayan et Abd’Allah prennent le temps. Quant à Paul et Alexander, ils flemmardent ostensiblement. Les nuages se dissipent et l’heure de la pause déjeuner fixée à 12h45 approche.
 
 
Nous mangeons donc accompagné d’un soleil qui ne nous quittera plus avec, en guise de divertissement, Emma qui signe un essai dans « la désaxée », un 6c un peu bloc. Pour assurer le spectacle elle chutera dans le haut de la voie. Pour clôturer le repas, Donnatienne nous fait profiter de ses talents culinaires avec son gâteau pomme-canelle. Un délice.
 
La reprise est sifflée et les jeunes regorgent d’énergies. Léon, opiniâtre et appliqué, parcourt l’ensemble des voies de son niveau. Mani se lance dans « les disciples des zouzou » un 6a+ bien retors. Il s’y cassera les dents mais enchaînera au premier essai sa voisine « el nose » également 6a+. Léane, tout en contrôle, enchaîne « les urepsoïdes » un 6c+ qui, vu d’en bas, laisse songeur. Le trio Lilou, Adèle, Julie fait le job ainsi que la cordée de frères, Rayan – Abd’Allah, qui sont les valeurs montantes de l’après-midi. Rayan ira même jusqu’au relais de « language de pierre » un 6b au départ lisse.
 
 
Le soleil fait désormais face à la falaise et nous profitons allègrement de la chaleur qu’il nous offre. C’est l’instant qu’un chasseur choisit pour débarquer à l’extrémité gauche de la falaise et traîner, corde au cou, la prise du jour un petit sanglier. Âme sensible s’abstenir. La journée touche bientôt à son terme mais tous n’ont pas rendu les armes. Louise, avec une belle détermination, continue la varappe et acquiert un peu d’expérience. Elise, rayonnante, ira toucher le relais de « la paisible » un 6a+ avec un crux sous le relais. Matéo grimpe, grimpe et grimpe encore. D’ici peu le soleil va passer derrière la montagne, çela signifie qu’il est temps pour nous de ranger l’ensemble du matériel.
 
 
Cordes dans les sacs, comptage de dégaines ainsi que des systèmes d’assurage. Le compte est bon ! Sans scrupules nous chargeons de deux cordes chacun Paul et Alexander qui, durant la journée, ont fait le minimum syndical. Pour le retour rien de plus simple le chemin descend et est balisé par de nombreuses tâches de sang… Pauvre petit sanglier. 
Merci à tous pour cette journée. En espérant qu’elle vous ait plu autant qu’à moi.
À très bientôt !
 

1ère étape du challenge Berhault : de beaux résultats !

Ce dimanche le club de Roquebillière, située dans la vallée de la Vésubie, organisait la première manche du challenge Berhault. Une compétition pour les jeunes de 6 à 18 ans, le tout réparti en cinq catégories. Quatre voies sont proposées à l’ensemble des participants, les difficultés allant crescendo. En cas d’égalité, une voie de finale départage les plus forts.
 
Dès le matin le gymnase se remplit peu à peu, de nombreux enfants accompagnés des parents et parfois de la famille grouillent au pied des tapis. L’ambiance est joyeuse, toutefois la tension monte. Aux alentours de neuf heures, les premiers candidats lancent les hostilités  ! En ce qui concerne la voie 1, un casque d’escalade rempli de papillotes est disposé en haut de la voie. Pour valider celle-ci il faut donc plonger sa main dans le casque et récupérer la gourmandise. Les enfants se succèdent et les casques se vident.
 L’US Cagnes est bien visible, des dizaines de t-shirts noir et vert fleurissent dans le gymnase. Ce début de matinée est dédié aux U10 et au U12 (comprenez moins de 10 et de 12 ans), des âges où nos couleurs sont largement représentées. Chez les moins de 10 ans garçons, après avoir réussi les quatre voies, une finale doit départager Léon et Boris, tout deux du club. Léon, comme il avait promis s’arrache mais Boris avec « une prise de plus » l’emporte. Tim Boulvert de GrimpAzur complète le podium. Quant à Robin il acquiert la 9ème. Bravo à tous.
Chez les filles du même âge les représentantes sont moins nombreuses, cependant nous pouvons noter l’honorable 7ème place de Kaya ainsi que la 13ème place de Louise. Naïs vraincra ses peurs et prendra le 17ème rang.
 
 
Place ensuite au festival des U12 filles où elles ne laissent de place à personne ou si peu. Encore à une prise près, décidément une compétition ne se joue pas à grand chose, Lya prend la première place devant Maya suivie par Rose. Romane s’offre une très belle 6ème place sans oublier Sidonie qui se classe au 12ème rang. Félicitations les filles, vous avez brillé de mille feux  ! Nous avons une pensée pour Mélia qui avait abandonné ses copines pour se frotter aux cadors du côté de Lyon pour son premier open national des P’tits Yétis sur le mur majeur d’Arnas, elle en reviendra avec une 38ème place et une belle expérience.
 
 Côté garçons ils sont trois à avoir réussi les quatre voies, il faut donc les départager dans une ultime longueur et c’est Timéo qui tire son épingle du jeu. Il rafle la première place devant la concurrence et soulève la coupe. Bravo champion  !  À noter la belle 20ème place de Malik qui évolue dans les cours loisirs.
En ce qui concerne les moins de 14 ans la tâche s’annonçait compliquée. À partir de cette catégorie les voies doivent s’effectuer en tête et même si les règles sont identiques pour tout le monde, cela ajoute à la difficulté. Chez les filles Noéline prend une jolie 10ème place. Julie, qui a appris à clipper une dégaine vingt minutes avant sa première voie finit lanterne rouge. Il en faut bien  ! Tout de même je tiens à t’adresser mes encouragements, monter en tête pour la première fois lors de sa première compétition ça fait beaucoup d’un coup. La prochaine fois tu ne pourras que mieux faire.
 
 
Chez les garçons la concurrence est rude. Malgré cela Mani, qui a cru longtemps être 4ème obtient la 5ème place, le logiciel a tranché. Mattéo termine 18ème. Quant à Lino il passe un peu à côté de sa compétition par un manque d’engagement qui se traduit par de nombreuses hésitations. Ça nous fait au moins un axe clair de progression  ! 
 
Chez les U16 garçons Esteban Caussette se bagarre bien, « tope » 3 voies et est loin d’être ridicule dans la dernière. Il prend ainsi une belle 5ème place. Antoine, Esteban Pittavino et Noa se classent respectivement 10ème, 12ème et 20 ème. Hugo, à qui revient le prix de la chute la plus spectaculaire, termine 25ème. On va travailler les clipages hein  ! 
 
 
Chez les filles, malgré l’absence de Léane qui participait à un stage régional à Marseille après Timéo la semaine précédente, ça envoie du lourd. Une finale sera nécessaire mais la talentueuse Hanaé gagne plutôt sereinement. Lia, tout en technique, s’offre la médaille de bronze. Emma qui rate un peu sa troisième voie obtient tout de même le 4ème rang. 
 
C’est maintenant l’heure des plus grands. Chez les U18 garçons le très solide Mathéo fait le boulot et, au bout d’une finale qui se jouera au temps, décroche le titre devant Sandro, un ancien du club. Après trois voies réussies Noah  fait forte impression et montre tout son potentiel. Il se lance dans la quatrième, franchit le crux, puis « zippe » et perd un peu bêtement quelques places. Il se classe 6ème. Lucas prend la 9ème place. 
 
 
En ce qui concerne les filles Endy est la seule à « toper » les quatre voies. Elle monte sur la plus haute marche du podium et soulève la coupe  ! Bravo  ! 
 
Tous les résultats son à retrouver sur le site du comité.
 
Vous vous en doutez, ce fut une journée riche en émotions, des rires aux larmes, de la pression positive au stress paralysant. Des réussites et des échecs, c’est parfois cruel, parfois satisfaisant, parfois euphorisant. Nelson Monfort nous dirait qu’il n’y a que le sport pour passer par toutes ces émotions  ! 
 
Merci à tous, participants comme organisateurs, assureurs comme teneurs de buvette. Je vous donne rendez-vous pour la deuxième manche qui se déroulera à St Jeannet le 4 février.
 
Merci encore pour cet événement réussi, ce fut un beau moment de convivialité sportive.
 

Sortie falaise adultes à Bonson : un bon choix de saison

Pour ce dimanche 10 décembre nous avions opté pour la modeste falaise de Bonson, une belle barre rectiligne, verticale, avec un très beau caillou, plutôt sculpté et bien compact. 
Après notre rendez-vous habituel à Sauvaigo nous nous dirigeons donc vers le petit village éponyme où un peu plus de 700 personnes vivent à l’année, suspendu au dessus de la plaine du Var. Durant le trajet, je fais connaissance avec Sigrid et Olivier, un petit couple taquin, je comprends qu’aujourd’hui on va bien se marrer.
 
Arrivés sur le parking du village, autour de pains au chocolat et croissants, nous causons un peu et laissons le soleil prendre un peu de hauteur, la falaise est orientée à l’ouest, il ne faudrait pas arriver trop tôt.  Après la distribution de dégaines et cordes nous mettons nos sacs sur le dos et serpentons sur le sentier fléché qui mène au secteur. Vingt minutes de montée sont nécessaires pour se rendre au secteur, elles ont l’avantage de réveiller et de nous échauffer corps et coeurs.
 
 
Nous arrivons au pied de la falaise et le soleil fait également son apparition. Que du bonheur  !  Nous sommes donc une quinzaine à mettre nos baudriers et Cécile, bille en tête, se lance dans « première pression » une voie en 5 idéale pour s’échauffer. Aujourd’hui un bon nombre de participants grimpent en tête et les cordes tapissent rapidement la falaise. Cécile est aux anges, elle adore lorsqu’on monopolise entièrement la falaise et que l’on ne laisse de place à personne. Ceci dit nous sommes seuls, durant la journée nous croiserons seulement un chasseur.
 
Sandra prend son courage à deux mains et décide de grimper en tête dans « Techtonique des plaques » une voie certes abordable mais, nous en avons tous fait l’expérience, l’appréhension réduit fortement nos capacités. Julien se promène dans différentes voies suivi par Eric, tout deux s’en sortent à merveille. Noémie et Evane font preuve d’une volonté évidente et enchaînent pas mal de longueurs, ça chauffe les bras comme elles disent ! Jean, Michèle et Matthieu grimpent discrètement les différentes moulinettes et s’en sortent plutôt bien. En fin de matinée la cordée « Cécile/Alexis » migre sur la droite de la falaise, là où les voies sont dures et vont donc leur poser un peu plus de résistance.
 
 
L’heure tourne et le temps est venu de casser la croûte. Le soleil est bien présent et la température clémente, les conditions sont idéales. Après l’habituelle valse des gâteaux nous reprenons doucement nos activités aussi futiles que passionnantes. Geoffroy, arrivé en fin de matiné, enchaîne à vue  » les urepsoïdes » un 6c+ tout lisse. Il sera suivi par Alexis. Cécile, après un calage pour clipper cette foutue troisième dégaine, enchaîne  » ainsi parlait lou padre » un 6b plutôt bloc.  C’est l’heure pour Sandra de nous quitter et pour David d’enchainer « El nose » un 6a+ bien tassé mais très classe. Olivier s’y essaie, grimpe bien la première partie puis se casse les dents dans le crux. Evane et Noémie s’achèvent dans les deux voies en quatre au centre de la falaise puis nous quittent également.
 
Le groupe s’étiole et pendant que l’infatigable cordée « Cécile/Alexis » coche encore quelques voies, Julien réalise en tête  » langage de pierre » un 6b au départ déroutant. Une fois la corde installée, les candidats pour essayer ce pas de bloc de départ se succèdent avec plus ou moins de réussite. Le soleil décline et c’est sur ces dernières tentatives que la journée se clôture. L’heure est désormais au rangement des cordes, au comptage des dégaines et à la resdecente vers nos voitures.
 
Je tenais à vous remercier car, pour ma part, j’ai passé une excellente journée avec des conditions météo parfaites et un groupe au top  !  En espérant que vous m’inviterez encore lors de vos prochaines sorties dominicales. 
À très bientôt les copains.
 

L’équipe compétition au Vésubia Mountain Park

Ce dimanche 3 décembre, la section compétition de l’US Cagnes escalade s’apprêtait à occuper pas mal d’espace au sein du complexe sportif de St Martin Vésubie. 
Une partie du groupe avait rendez vous à Sauvaigo et nous devions tous nous retrouver là-haut pour 10h30. Après les derniers ajustements concernant le covoiturage, nous prenons route et sommets, comme dirait Cyril, à bloc dans les voitures.
Nous arrivons aux portes du complexe 15 minutes avant l’heure prévue puis, après quelques approximations sur le nombre d’entrées à prendre, nous retrouvons tous ensemble soit 13 jeunes du club plus les différents accompagnateurs, devant le plus beau mur de difficulté du département.
 
Le mur est beau, haut et les voies nous sont inconnues mais la plupart des jeunes en ont cure, ils veulent faire du bloc  ! Bah il va falloir patienter. L’heure est à la diff et la consigne me semble claire, il faut faire 6 voies avant la pause déjeuner. La cotation de la voie de chauffe est donnée pour chaque participant, l’idée étant d’atteindre par demi cotation son niveau max à vue ou presque. En vue des prochaines échéances, il est également demandé de grimper en tête et, une fois arrivé au relais de se laisser choir histoire de réduire l’appréhension côté grimpeur et d’apprendre à dynamiser correctement côté assureur.
 
 
Les hostilités sont lancées et la première voie est, pour tous, sans difficulté. La seconde offre parfois un peu de résistance du fait de l’éloignement des prises. Passée celle-ci les négociations vont bon train. Parfois j’ai la sensation qu’ils veulent en faire le moins possible… La volonté, la persévérance et le dépassement de soi sont d’indéniables axes de progressions. Pendant que certains rechignent à l’engagement et  justement, au dépassement de soi, Léane et Endy montrent l’exemple, enfilent et enchaînent les voies. Elles nous montrent à tous ce vers quoi nous devons tendre, tant techniquement que dans l’attitude à adopter. Seul un 7b fera tomber une Léane en pleine forme, à peine émoussée par la compétition de la veille où elle monte d’ailleurs sur la plus haute marche du podium suivie par deux camarades de l’US Cagnes, Hanaé et Emma. Je vous adresse mes sincères félicitations à toute les trois.
 
Maya et Boris ne sont pas en reste, malgré leur jeune âge, ils sont volontaires, assidus et remplissent le contrat. Romane fait plaisir, elle aussi est volontaire et grimpe de manière énergique. De son côté Lia, toujours en pull, déroule plutôt tranquillement avec une belle technique mais manque un poil de combativité pour enchainer les voies dures. Esteban et Timéo, malgré leur sens aiguisé pour la négociation, font le job et sont de bons candidats pour prendre de gros vols. Un bravo également à Timéo pour sa 4ème place la veille.
 
 
Lino lui n’aime pas les gros vols mais affectionne « l’enrouleur », une espèce de moulinette automatique pratique pour enchainer rapidement les longueurs. Après un début difficile, il sera de meilleure volonté et fera bon nombre de mètres d’escalade. Baptiste et Lilas ont eux aussi un peu de mal à grimper au dessus du point et sont parfois stoppés dans leurs élans par le côté psychologique de l’activité. N’ayez crainte, l’apprentissage est parfois long mais tout investissement paye. En ce qui concerne Mélia et Rose, comme à l’habitude, ça papote pas mal mais une fois sur le mur ça grimpe fort et dans des voies pas toujours évidentes. Il y a du niveau, la preuve Mélia gagne la veille en « topant » l’intégralité des blocs. Quel talent  ! Bravo  !
 
Mani, courageux, se lance en tête dans le 6c central bien déversant. Après avoir chu dans les premiers mouvements, il se donne à fond et malgré quelques vibrations résiste jusqu’au relais. Il gagne sans aucun doute possible le trophée du plus combatif. Je te dis bravo, ce n’est pas chose facile de grimper au dessus du point sans la certitude de ne pas chuter. De plus il l’enchainera brillamment l’après midi. Timéo clôture la matinée en réalisant plutôt aisément cette même voie, certes en moulinette mais tout de même.
 
 
C’est maintenant l’heure d’une pause déjeuner bien méritée. Nous avons droit à la terrasse agrémentée de deux tables. Un soleil presque inespéré et une Endy hilare (et quel rire ! ) nous rend l’instant agréable. Salades et sandwichs sont engloutis et intervient mon moment préféré. Celui où les parents nous montrent leurs qualités de pâtissiers. Merci beaucoup, je vous suis très reconnaissant de me nourrir si bien.
Le temps passe vite et par conséquent nous nous remettons en marche.
 
L’après-midi est plus légère, trois voies sont demandées et ce coup-ci le plaisir doit primer. Chacun fait ses voies puis nous finissons par une bonne heure de bloc. Je crois que l’on peut nommer ça une bonne journée de sport  !  Il est à noter que certains, après m’avoir tanné pour faire du bloc, se redirigent vers les voies… Simple esprit de contradiction  ?
La journée s’achève et nous partons un peu chacun de nôtre côté. Qu’à cela ne tienne, nous débrieferons lors du prochain cours. Nous sommes quand même une dizaine à déguster une glace chez « Sarah et Nicolas ». Que voulez vous, y’a plus d’saison ma p’tite dame  ! 
Je termine par les inévitables remerciements aux covoitureurs et aux accompagnateurs. Merci beaucoup.
 
À très vite.
 

Sortie en famille au cap Dramont : via corda et escalade !

Ce week-end se déroulait la première sortie du groupe parents/enfants de la saison. Ce coup-ci notre dévolu se jettait sur le cap Dramont, accompagné son cadre idyllique.
 
Nous sommes donc dimanche matin et, à une heure matinale, il nous faut faire un petit effort pour sortir du lit. Les cinq âmes ensommeillées sont tout de même à l’heure à Sauvaigo. Après un nouveau passage au garage pour récupérer les 60 dégaines presque oubliées, nous filons rejoindre la grosse partie du groupe au port du Poussaï. Notre trajet passe par la sublime corniche de l’Estérel reliant Cannes à Fréjus, c’est beau mais très lent. En ce dimanche matin ensoleillé, les cyclistes sont de sortie et nous sommes régulièrement réduits à une allure de vélo. Arf mais ils ne peuvent pas prendre la voiture comme tout le monde ! ;D
 
 
C’est dans ces conditions que nous arrivons au port avec le quart d’heure de retard syndical. Après la distribution du matériel manquant, nous partons donc à l’assaut de la « via corda » du cap Dramont.  Pour parcourir celle-ci, nous allons utiliser la technique de la « corde tendue ». À l’inverse de la technique traditionnelle, cette méthode ne nécessite pas de système d’assurage et permet de grimper tous en même temps. En général elle se pratique sur des terrains « faciles ». Pour schématiser nous avons une corde de dix mètres, un grimpeur accroché à une extrémité, un deuxième accroché à l’autre. Le premier grimpe, clippe des dégaines. Au moment où la corde se tend, le deuxième suit et déclippe. Le corp de l’un assurant le corp de l’autre. On comprend aisément, qu’entre les grimpeurs, la corde doit rester un maximum tendue pour réduire la hauteur d’une potentielle chute. En suivant le même principe nous pouvons rajouter un grimpeur au milieu de cette corde, c’est comme cela que nous fonctionnerons aujourd’hui avec des cordées de 3. Après un rappel des règles élémentaires et un réajustement de la longueur des cordes, nous sommes prêts au depart.
 
 
C’est le trio  » Nico, Dona, Delphine » qui ouvre le bal, Nico étant en charge de poser l’intégralité des dégaines. Il part avec 50 au baudrier, ça pèse ! La mise en action est lente et pour les derniers du peloton, l’attente à l’ombre dans un petit courant d’air est un poil désagréable mais courage, notre retour au soleil sera jouissif. Timéo, Esteban et Jeanne forment la deuxième cordée suivi de près par Aude, Sophie et Sarah. Vient ensuite la cordée Louenn, Milo, Mathias où ça parlemente dur autour de « One piece » et autres divertissements d’ado. Pour finir, la dernière cordée qui a la tâche de ramasser le matériel est composée d’Alexandre, Isabelle et Sébastien.
 
 
Les premiers mètres, en plus d’être à l’ombre, ne sont pas aisés. Les prises de main sont rares, il faut donc se servir de ses pieds, un peu déroutant tout ça. Passé les premières difficultés, nous retrouvons notre superbe en rejoignant le soleil et les grosses prises. Ajoutez à cela la beauté du paysage et nous voilà proche de l’extase. Tout se passe pour le mieux, les jeunes respectent la corde tendue, se promènent sur le caillou avec une surprenante aisance. Le ciel est bleu azur, la journée splendide, nous en prenons plein les yeux, les photos parlent pour nous.
 
 
Hélas les bonnes choses ont une fin et nous touchons déjà le sommet de notre via corda. Par chance, nos activités ne sont pas tout à fait terminées. Après avoir tendu une corde avec l’aide d’Esteban nous pouvons nous amuser sur un pont de singe au combien photogénique. S’ensuit un petit rappel installé encore une fois par notre apprenti moniteur Esteban. L’heure a tourné, le début de l’après-midi est déjà entamé, il est grand temps de retourner au port engloutir nos repas. Ceux-ci se terminent sur une valse de gâteaux. Au chocolat, au yaourt sans oublier le flan maison. C’est le paradis où il y a encore mieux ? 
 
 
Il se fait déjà tard et nous sommes également là pour pratiquer l’escalade de manière classique. Après le traditionnel café, à toute hâte, nous prenons les cordes et systèmes d’assurage adéquats et filons droit au secteur du « sémaphore ». Sans surprise, car nous l’avions observé depuis la via, le secteur regorge de monde. Analyse faite, nous nous dirigeons sur la gauche du secteur, tout en haut, plein ouest. Esteban, Nico et moi même mettons les moulinettes et c’est au tour du groupe entier de se remettre en activité. Malgré l’heure avancée et les efforts déjà fournis, je constate une envie certaine de continuer de grimper : ça se bouscule presque ! Ah que c’est beau la passion. Les longueurs s’enchaînent mais les minutes de clartés s’égrainent. Notre astre apportant chaleur et lumière à la terre décline et nous ne nous lassons pas de contempler l’horizon ainsi que cet îlot surmonté d’une tour dont Hergé se serait inspiré pour son album « l’île noire ». Le décor est magnifique, spendide, éblouissant. Le spectacle est absolu.
 
 
Les derniers mètres d’escalade sont parcourus puis nous rangeons, comptons le matériel. Rien ne manque. Le retour est sans histoire, nous cheminons tranquillement vers nos véhicules lorsque j’entends un petit cri. Je me retourne et vois un attroupement, j’ai peur et crois à une entorse mais non. L’attroupement est seulement pour une corde tombée. Eh on se détend et on arrête les frayeurs les amis ? Enfin bon, tout est bien qui finit bien n’est-ce pas  ? 
Un grand merci à tous pour cette journée idyllique et enrichissante à souhait agrémentée d’un grand bravo pour vos prestations techniques, vous avez assuré comme des chefs !
Au plaisir de vous retrouver dans de prochaines aventures !
 

Résumé de la sortie jeune à la Turbie

Pour cette journée du dimanche 12 novembre, le club proposait une sortie « jeunes ». Celle-ci se déroulait à la Turbie, sur le secteur historique de la « Loubière ».

Comme à l’habitude le rendez-vous est donné pour 9h au parc des sports de Sauvaigo et après avoir réparti matériel et jeunes dans les différentes voitures nous prenons route. Le dimanche matin est normalement le meilleur des créneau pour conduire, le trafic est inexistant et rend la conduite agréable. Mais pas de chance, ce matin-là la ville de Cagnes organise la « fête de la châtaigne » et désorganise la circulation. Nous sommes contraints de prendre l’autoroute à St-Laurent et retrouvons le reste de l’équipe, venu directement sur place, avec une petite demi-heure de retard.
 
 
Un petit comptage du nombre de personnes présentes me fait pâlir, nous sommes une trentaine ! Après la distribution des casques et autres baudrier nous nous mettons en marche. Nous sommes enfin réunis au pied de la falaise et après un rappel des règles à respecter, Maya, Nico et moi-même installons les premières moulinettes.
 
C’est maintenant à l’ensemble du groupe de se mettre en action. certains piétinent, d’autres enchaînent les longueurs et quelques un se cachent car « chiller »  leur apporte meilleure satisfaction que de grimper.
 
 
Chez nos jeunes les ventres gargouillent mais la consigne est claire, pas de pause déjeuner avant que l’intégralité de nos champions aient fait deux voies chacun.
Lilas, avec une ambition remarquable, tente « l’Olivier » en tête, un 6a redoutable malheureusement elle butera et sera quelque peu frustrée. Il faut savoir accepté l’échec et rebondir, ce qu’elle fera dans une voie un tantinet plus facile. Tout se déroule parfaitement sauf qu’il n’y a toujours pas de moulinette dans le 6a. Je demande alors à mon joker, Nico, s’il se sent de grimper en tête dans cette maudite voie. Plein de bonne volonté, il s’y lance, peste dans le crux mais finit par passer. Pendu au dernier point, il regarde le relais 4 petits mètres au dessus. Il me signale que cette fin est très engagée et je lui reponds malhonnêtement que si c’est très engagé c’est que c’est très facile! Il prend son courage à deux mains et clippe le relais. Ne dit-on pas que la victoire appartient au plus opiniâtre ? Quoiqu’il en soit c’est un bel exemple pour la jeunesse.
 
 
Antoine faisant cordée avec Paul, va à l’assaut de « la Pépé », un 6a à l’ancienne qu’il réalisera en tête avec, en prime, une manip parfaitement exécutée. En dehors d’une ou deux exceptions les deux voies sont bouclées pour tout le monde et l’entracte est déclaré.  Cependant la tranquillité n’est pas de mise, il faut gérer les humeurs et les envies de chacun. Entre les associables, ceux qui veulent manger ici et ceux qui veulent manger ailleurs, difficile de contenter tout le monde.
Nous finissons tout de même par ingérer glucides et lipides qui nous seront indispensables au vu des efforts programmés de l’après-midi.
 
 
C’est le moment de se remettre en route. Personne ne rechigne et même la cordée tire-au-flan  » Rayan/Abd’Allah » fait plaisir à voir. Rose, Melia, Lilas et Maya parcourent l’exigeant 6a pendant que Lya s’essaye à l’escalade en tête. Romane, Lino, Adèle, Léna et Elise réalisent discrètement mais aisément leurs longueurs. Comme on dit, ils font le job. Motivé, Milo enchaîne les longueurs sans jamais s’arrêter et  Antoine toujours vaillant va défier « l’Oblique », un 5+ historique et patiné. Il mettra le temps mais touchera le relais, chapeau bas jeune homme. Il sera suivi par Lilou.
 
 
Le soleil décline et passe derrière l’unique bande de nuage s’étant formé dans la journée. Nous remettons les polaires, c’est l’heure des dernières longueurs. Mélia s’attaque à « Cannelure », une voie technique, le tout en tête. Après avoir franchi le passage difficile, un peu usée, elle renonce à aller plus haut. Piquée au vif, elle ira faire une dernière longueur plus roulante en 5 minutes chrono. C’est malheureusement l’heure du rangement. 13 systèmes d’assurages, 50 dégaines, 9 longes, les comptes sont au vert, le convoi peut entamer la descente vers le parking.
 
 
Nous jettons le matériel dans les voitures et mauvaise surprise, il n’y a que 9 cordes, il en manque donc une… L’angoisse. Un coup de téléphone à la maman de Boris qui était encore à la falaise nous rassure, la corde n’est pas perdue, il faut seulement retourner la chercher. Donatienne trépigne et me sauve en allant chercher la corde en mode traileuse avertie.
 
Les aventures se terminent et c’est l’heure pour moi de remercier l’ensemble des participants pour leurs implications. Les parents aussi sans qui, vraiment, ces journées n’auraient pas lieu. Une autre pensée pour USC escalade, grâce à vous j’ai passé un très bon week-end d’anniversaire  !
Merci à tous.
 

Sortie falaise jeune du 12/11 à la Turbie

Bonjour à tous,

Le dimanche 12/11  une sortie falaise pour les jeunes est organisée. Elle se déroulera à la Turbie, au secteur de la Loubière. Le rendez-vous est donné à 9h au parking devant le parc des sports Sauvaigo à Cagnes ou directement au secteur vers 9h30 pour ceux qui savent y aller. Le retour est prévu pour 17h. Merci aux parents qui pensent venir de nous retrouver à Sauvaigo pour le covoiturage des enfants dont les parents ne peuvent pas effectuer le transport. 

Pour rappel, ces sorties sont gratuites, vous n’avez qu’à remplir le formulaire ci-dessous pour vous y inscrire. Pensez à prendre pique nique, de quoi boire pour la journée et des vêtements chauds pour le cas où il fasse froid. Il sera important que les jeunes aient leurs chaussons d’escalade, le reste du matériel est fourni si vous ne l’avez pas.

Pour vous inscrire merci de compléter le formulaire ci-dessous. N’hésitez pas à envoyer un mail au club si vous avez des questions.

Sortie falaise adultes à la Turbie : escalade et pendule

En cette chaude journée du 8 octobre se déroulait la sortie mensuelle pour tous les adultes dispos et motivés du club. Quant à moi, c’était ma première sortie falaise où je suis le seul responsable, un baptême en quelques sortes.
 
Deux rendez vous étaient possibles, soit à 9h au parc Sauvaigo, soit 9h45 directement sur zone, à la tête de chien. Pour ma part c’est 9h au parc et, avec quelques désistements et de nombreux changements de programme, je me torture déjà pour être certain que personne ne manque à l’appel et que nous pouvons prendre route pour rejoindre la deuxième moitié du groupe. En voiture, je m’aperçois que mes soit disant grandes personnes mûres et responsables ressemblent plus à des ados ayant obtenu une journée de liberté. Sur place, nos copains sont bien là et après la distribution des cordes et lots de dégaines, nous prenons tous ensembles le chemin vers le secteur du « gentil ».
 
 
Au gré des diverses allures des sous groupes se forment et le mien rate le dernier embranchement et descend une cinquantaine de mètres sous le secteur. Il faut maintenant remonter et à court d’excuses, je prétexte qu’il est bon d’échauffer le cardio.
À peine suis-je arrivé que Cécile est déjà encordée et finit de lacer ses chaussons. La voilà partie dans « des pensées pour Didier », un 6a+ qui ne se laisse pas faire. De leur côté, Camille, Gautier, François et David s’en vont immédiatement braver les longueurs de la grotte de  » big ben ». Stephanie, une nouvelle recrue, va modestement dans « Yvonne ou la fleur de la passion »,une voie en 5 qu’elle gravira avec brio. De son côté, Djé, en basket, sifflote dans « Nicole aux edelweiss des Alpes ». Jean-Luc, lui en chausson, fait de même dans un 5b en deux longueurs. Au somment des voies les relais ne sont pas chainés, cela amène questions et un peu d’approximation mais les moulinettes s’installent et le secteur est maintenant parsemé de cordes. Oriana et Julien s’étant garés au parking de la « dalle à l’oiseau » nous rejoignent seulement maintenant et s’offrent une pause fraîcheur bien méritée à l’ombre d’un rocher. Nous sommes au complet  !
 
 
C’est aux seconds de cordées de s’exprimer, Aude fait le job, Brice arpente courageusement sa voie en tête pendant que Florine parcourt le long 5+ central. Quant à Alison, elle prend un petit coup de chaud dans sa première longueur mais, courageuse, elle vivra mieux la deuxième.
Du côté de notre quatuor d’élite ça avance fort, les voies s’enchaînent… ou pas mais, sur la falaise, les cordes fleurissent. Une fois échauffés, Cécile et Alexis, montent les rejoindre pour en découdre avec de vieux projets qui ont l’avantage d’être passés à l’ombre ! 
En bas, malgré un soleil harrassant, nous grimpons dans la bonne humeur, loin de la pression de la croix.
 
Le soleil est à son zenith lorsque nous décidons que l’heure de la collation a sonné. Toute la troupe se retrouve dans la tache d’ombre offerte par la grotte, juste assez grande pour nous accueillir toutes et tous. Alors que fourchettes et couteaux s’entrechoquent, que les paquets de chips se renversent, Cécile, je ne sais pour quelle raison, s’affranchit des règles de la pause déjeuné et signe un bien bel essai dans l’atlhétique 6c  » Colo en coulisse ». En plus de se contrefoutre des règles, à peine redescendue, elle s’autorise à partir en embarquant deux copains et deux copines. C’est moche !
 
 
Dans les discussions, j’entends qu’il y aurait un super pendule à faire dans cette grotte… Dans un premier temps, je feins l’ignorance puis me résous à l’évidence… Il va falloir mettre la corde. Pour le plus grand bonheur de mon douloureux petit dos, une copine rencontrée sur le secteur me prête sa perche. Parfois, que j’aime l’escalade des années 2020  ! L’attraction est installée, et je sens le poids de la responsabilité du professionnel.
Stéphanie est la première prétendante, elle monte au premier ressaut puis s’envole littéralement au dessus du rocher de Monaco. 
Sensations garanties  !
 Les candidats se succèdent jusqu’à Laura, qui poussée par l’effet de groupe, s’élancera du relais. Effrayant  ! 
 
Pendant que Camille cherche des méthodes dans sa voie et que Gautier hurle à la mort dans son essai, les dernières âmes en recherche d’émotions s’encordent sous l’oeil affûtée de Jean-Luc. François sera le dernier, l’ayant déjà expérimenté du premier niveau, il décide d’imiter Laura et s’élance lui aussi du relais. A mon signal, il se jette et un frisson me parcours l’échine lorsque je m’aperçois qu’il me « soulève » d’une manière significative. J’ai peur qu’il descende trop bas et revienne fort sur la paroi. Plus de peur que de mal, il caressera le caillou avec souplesse.
 
 
Le soleil décline et la journée touche à sa fin, Après avoir rangé les dernières cordes, nous décidons de remonter par la « chaîne » d’ailleurs remplacée par des barreaux de via ferrata.
La journée a été chaude et l’envie de se retrouver en terrasse d’un bar fait l’unanimité. Nous voilà donc réunis autour de nombreuses pintes. Les minutes s’égrainent et malgré le prix prohibitif du litre de bière aucune cacahuète nous est offerte. Xav, histoire de mettre les gérants face à leurs avarices, va quémander directement au comptoir. Ces messieurs n’ont rien à nous offrir… Xav insiste et invente un pseudo malaise chez l’un d’entre nous nécessitant l’apport de sucre. Le patron consent alors à donner une portion de pain… Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Par chance, nous jouissons d’un bien beau département. Cette triste anecdote, mélangé à l’alcool, a tout de même l’avantage d’animer les conversations. Certains évoquent même la possibilité de faire un « bar basket » mais il y a un hic, j’ai signé la charte de l’US Cagnes et se comporter en citoyen modèle fait maintenant parti de mes prérogatives !  Le jour décline et comme chacun le sait, toutes les bonnes choses ont une fin et, hélas, l’heure est aux séparations.
N’ayez crainte, c’est pour mieux se retouver les amis  ! 
Merci à tous et même si vous étiez un peu nombreux, c’était très bien comme première fois.