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Première édition du contest Arkose Kids à Nice !

Hier avait donc lieu la première édition du contest Arkose Kids à Nice. Il concernait les catégories U12 et U14 uniquement, avec quelques U10 surclassés de-ci de-là.

Ce sont 63 enfants qui ont participé à l’événement. Pour ma part je suis venu avec une quinzaine de jeunes du club, et une dizaine d’Escale également.

Une trentaine de blocs avaient été concoctés par l’équipe d’ouvreurs, adaptés à la morphologie de nos chers bambins. Le but du jeu est simple : réussir un maximum de passages en 2h30, un bloc valant 1000 pts divisés par le nombre de réussites. A 10h30, le top départ est donné par Fabien, un des coachs de la salle et principal animateur du contest. Les jeunes s’élancent et très vite les premiers tops sont enregirstrés sur l’application Social Boulder qui permet de suivre le classement en temps réel.

Il faut déjà un certain nombre d’essais aux meilleurs pour sortir les blocs noirs et commencer à s’attaquer aux 2 violets, les plus durs, qui resteront invaincus malgré les assauts non stop.

Lorsque sonne le coup de sifflet final, les 6 meilleurs au scratch des deux catégories sont sélectionnés, avec au minimum 2 filles. Chez les U14, ils sont 5 ex-aequo à la première place : Camille, Eline, Léane, Hanaé et Esteban. Malo complètera la finale avec sa 6ème place en qualif.

Chez les U12, les garçons sont un peu meilleurs et il faut repêcher une fille aux dépends de Lucas. C’est Mélia qui s’approprie la place en finale aux côté de sa rivale du challenge Berhault Ly-Lan. Les garçons qualifiés sont Yann (premier des qualifs), Gabriel et les deux Timéo de l’USC et Escale.

En finale, on remet les compteurs à 0. Il y a 3 blocs à grimper par catégorie, dans un ordre défini. Ils sont grimpés « à vue », c’est-à-dire sans indice sur la bonne méthode à utiliser. Le public est sommé de ne pas donner d’indications. Chaque grimpeur passe à tour de rôle dans le premier bloc, puis le deuxième, puis le troisième. Ils ont 4 minutes par bloc.

Les ouvreurs montent les blocs pendant que les jeunes sont mis à l’isolement. Première expérience pour certains. L’isolement, c’est un lieu où les grimpeurs ne voient pas les blocs et où personne ne peut leur donner d’indications. Bon, là, c’était un isolement très ouvert, on n’est pas en coupe du monde non plus, hein. Mais ça fait partie du jeu de la compétition et c’est bien que les jeunes puissent découvrir cet exercice dans un cadre bon enfant comme ici.

Les  premiers grimpeurs sont appelés et c’est parti pour le spectacle ! Je juge pour les U12, donc je n’observe les U14 que du coin de l’oeil. Leur premier bloc n’est pas très dur et je vois pas mal de réussites au premier essai : Camille, Eline, Léane. Hanaé et Malo tombent une fois avant de toper et Esteban galère un peu plus mais se donne à fond. Il met son meilleur essai à la toute fin mais ne parvient pas à toucher la prise finale.

En U12, la première partie du bloc est technique et il faut faire attention à bien valider la position de départ (4 appuis sur des prises définies). Ils sortiront tous le bloc avec plus ou moins d’essais, Ly-Lan étant la meilleure à ce jeu-là, Mélia sortant sur le fil, et Gabriel lâchant 2 essais pour mauvais départ.

Le bloc 2 des U14 est plus dur. Malo et Esteban ne parviendront pas à le sortir, ni Léane qui s’obstine dans une méthode étrange. Le classement se dessine quand Hanaé et Camille parviennent à flasher le bloc (flasher = faire au premier essai). Eline mettra un essai de plus, elle se retrouve donc à égalité parfaite avec Hanaé, et on attend le dernier bloc pour les départager.

En U12, le bloc est cadeau. Seuls Timéo qui fait un faux départ et Yann qui ne semble pas hyper à l’aise ont besoin de plusieurs essais. Les autres flashent sans difficulté.

Le bloc 3 des U14 est un beau bloc de finale, avec un départ original, une traversée sans bonne prise de main avec un pas où il faut oser s’engager avant de terminer sur une prise finale pas si bonne. Seul Esteban ne parviendra pas à sortir le bloc, utilisant une mauvaise méthode dans la fin mais prouvant par son acharnement qu’il avait bien sa place dans la finale. Beau spectacle ! Hanaé et Eline flashent le bloc, elles resteront donc à la première place ex-aequo. Léane le réussit également au 1er essai, mais Camille lâche un essai.

En U12, c’est un petit skate qui accueille nos grimpeurs. C’est un mouvement où il faut imprimer un élan latéral et se déplacer en vitesse sur des pieds pour attraper une prise loin sur le côté. Pas facile pour tous et on voit ici bien la différence entre les coordonnés et ceux qui le sont moins. Mélia, de loin la plus petite, est celle qui doit envoyer le plus fort. Elle y parvient au bout de quelques essais avant de tomber sur la prise de fin. Elle réitère et enchaîne son troisième bloc. Je suis trop fier. Ly-Lan sort le bloc également, Yann et Gabriel aussi. Timéo de l’USC galère à la prise d’élan mais sa taille lui permet de passer finalement. Timéo d’Escale, plus petit, n’arrive pas à sortir le skate et ne sort pas ce dernier bloc.

Classement final U12F

1ère Ly-Lan
2ème Mélia
3ème Lilas (3ème des qualifs)

Classement final U12H

1er Gabriel
2ème Yann
3ème Timéo Caussette

Classement final U14F

1ères Eline et Hanaé
3ème Léane

Classement final U14H

1er Camille
2ème Malo
3ème Esteban

Résultats complets ici.

A noter qu’au scratch en U12, Ly-Lan est devant Gabriel au nombre d’essais et que Mélia prend la troisième place. En U14, c’est Eline et Hanaé qui gagnent devant Camille à un essai prêt. Qui dit que les filles sont moins fortes que les gars ?

Un grand merci à Arkose Nice pour avoir organisé ce super événement et plus généralement pour permettre à nos jeunes de s’entraîner dur, à Fabien pour avoir travaillé fort pour que ça se passe bien, à l’équipe d’ouvreurs pour leur beau boulot, et à tout le staff d’Arkose pour l’accueil toujours au top ! On attend les photos avec impatience.
Bravo aux enfants, on aimerait conserver cette ambiance détendue à chaque compétition !

Sortie jeunes au Belvédère dans les gorges du Loup

Hier, il fallait oser partir en sortie falaise. Quand on ouvrait les volets le matin, le ciel nous indiquait clairement qu’il valait mieux rester à sous la couette pour profiter de ce long week-end. Mais les météos étaient optimistes, alors on a décollé pour le Belvédère, secteur proche de Gourdon.

Petite particularité de ce spot, on y accède par le haut avec une petite désescalade bien raide. De quoi se mettre en jambe pour commencer la journée. Je distribue donc le matériel à la voiture à tout le monde, jeunes et parents accompagnateurs. Avec 16 enfants inscrits, cela fait de monde !! La désescalade est équipée d’une main courante, alors j’explique comment on s’assure dessus et les enfants commencent à descendre. Je suis posté au point le plus critique.

Lorsque les enfants sont passés, je laisse les adultes se débrouiller et je pars par le haut de la falaise installer des moulinettes. A peine pendu sur mon premier relais, Lino, du bas de la falaise, me crie qu’il y a un problème. Je remonte, cours jusqu’à la désescalade pour retrouver Toni, son papa, un peu sonné, tout pâle et la cheville en vrac. La maman de Léa, pompier, est là pour s’occuper de lui. Il a cassé une prise et a chuté sur son pied. Case urgences pour lui, la journée commence bien !

Finalement, je retourne installer les cordes du haut pendant que les jeunes les plus compétents commencent à les installer du bas. Quelques minutes plus tard, une dizaine de voies sont prêtes et la séance se lance. Il fait moche et c’est rien de le dire. On est dans le brouillard, il fait humide, voire il pleut un peu. J’essaie d’imprimer un rythme en expliquant qu’on ne sait pas trop si la séance va durer longtemps. Mais les jeunes sont motivés, ça grimpe bien jusqu’à un peu avant midi où on se prend une petite averse. On s’habille, on s’abrite sous les arbres et on attend que ça passe et on en profite pour faire une pause repas.

Puis, miraculeusement, le temps se dégage. Les nuages laissent la place à la magnifique vue sur les gorges et le soleil sèche rapidement la paroi. Les choses sérieuses peuvent commencer. J’envoie Léane, Noah et Esteban grimper sur le secteur de droite dans les voies plus dures tandis que j’autorise certains à grimper en tête dans les voies faciles. Le reste de l’après-midi se déroulera sans incident, à part un bouchon de gourde qui a failli finir 200m plus bas.

Puis vint le temps de ranger, de faire remonter tout le monde, de compter le matériel et de caser tous les enfants dans les voitures pour le retour. Un grand merci aux parents présents, pour le transport des jeunes, du matériel, les gestions d’incidents et l’aide en pied de paroi. Ce serait encore plus compliqué sans vous !

Prochaine et dernière sortie pour les jeunes le 11 juin.

Stage jeunes à Buis-les-Baronnies

Cette première semaine des vacances de Pâques fut l’occasion pour le club de retourner à Buis-les-Baronnies. En effet, nous avons déjà effectué un stage adultes au Rocher St Julien, mais cette fois, c’est avec les enfants que nous venons découvrir le calcaire du Parc Régional des Baronnies provençales.

C’est donc avec 21 enfants entre 8 et 16 ans, 2 encadrants professionnels et 4 parents que nous nous déplaçons après une organisation menée d’une main de maître principalement par Cécile, qui participera d’ailleurs avec nous les deux premières journées, profitant d’un déplacement de sa fille Léane pour un stage régional non loin de là.

Jour 1 : le trajet, le campement, Ubrieux

J’avais donné rendez-vous à 8h30 à Donatienne, maman de Milo participant au stage au garage pour récupérer le matériel. Tentes, tables, barnum, vaisselle et matériel d’escalade chargés, on retrouve à 9h à Sauvaigo les enfants et  Sébastien qui de son côté était parti chercher le minibus du comité à St Jeannet de bon matin. Organisation des 5 véhicules faisant le trajet, dispatch des enfants, un petit bisou d’au revoir et c’est parti pour environ 3h de route… sans compter le gros bouchon qu’on se prend à Cannes à cause d’un accident !

J’arrive le premier au camping des Castors à Pierrelongue, à 10 minutes de Buis, un peu avant 13h. Très vite, c’est toute la troupe qui débarque. Cécile était déjà là avec Léane et Mathis, ainsi que Gabriel, Esteban et Timéo. Une partie du camp était déjà montée, mais il restait pas mal à faire. Après un premier repas, on s’organise pour finir le campement : tentes restantes, barnum, coin cuisine, frigos, électricité… Tout ça nous prend un peu de temps et c’est vers 15h que nous décollons pour aller découvrir notre premier site d’escalade : Ubrieux. Nous choisissons ce site car il est facile d’accès, les premières voies se trouvant à quelques mètres du parking. Malheureusement, le club de Briançon est déjà sur place et nous contraint à remonter le sentier pentu le long de la falaise : pas si simple !

Finalement, on parvient à trouver un coin qui nous convient et les enfants commencent à grimper. La plupart ont une assez bonne expérience de la falaise, et les moulinettes sont vite installées pour ceux qui ne grimpent pas encore trop en tête. Les voies sont longues (35m) et l’équipement peu homogène. Mais les enfants sont motivés en ce premier jour et ça grimpe jusque bien tard.

Nous retrouvons Sarah et Toni qui étaient restés au campement et qui avaient déjà préparé le repas. Génial ! Le temps pour le groupe de se doucher et tout le monde met les pieds sous la table : pâtes bolo au menu. Il est déjà tard lorsqu’on désigne les volontaires pour la vaisselle. Tout est organisé pour la première nuit, rendez-vous au petit matin.

Jour 2 : rincée à la Baume Rousse

Le campement se met en action étonnamment tôt. On avait demandé aux enfants de se lever à 8h dernier délai mais le seul qui aura profité jusqu’au bout de son duvet, c’est Sandro. Les autres sont sur le pied de guerre bien avant. La nuit a été fraîche mais ça va, on a connu pire, les enfants ont plutôt bien dormi et nous aussi. C’est le pain qui se fait attendre, alors les enfants dévorent les quatre-quarts et les pots de Nutella. Lorsque le pain arrive, on prépare rapidement les sandwichs avant de décoller pour le secteur de droite de la Baume Rousse, quelques kilomètres plus loin que la veille.

Lorsque nous arrivons à 28 sur le secteur, on fait un peu peur et les quelques cordées présentes nous libèrent rapidement l’espace. Sur la droite, de belles envolées de 30m entre 4c et 6c+. Juste à côté, de petites voies en 4 bien équipées pour s’entraîner à grimper en tête avec les relais accessibles à pied. Parfait pour nous. Sébastien s’occupe des voies longues, moi je refais un petit briefing sur la manip de haut de voie avec les petites. Romane, Mélia, Anaïs, Zoé, Sidonie, Margot et Elise commencent donc leur séance en tête. Elles m’impressionnent tant elles s’appliquent. La concentration est au rendez-vous.

Du côté des grands, ils font vite le tour du secteur et nous décidons de les envoyer avec Cécile dans la partie la plus déversante de la falaise. Les jeunes ont déjà bien grimpé quand nous décidons de faire la pause repas. J’en profite alors pour retrouver Sandro, Mathéo, Mathis, Léane et Gabriel aux prises avec des voies dans le 7ème degré. En bas, la séance reprend sous l’oeil de Sébastien mais en milieu d’après-midi, nous sommes cueillis par une belle averse. Avec les grands nous sommes à l’abri, mais le reste du groupe se fait rincer et doit plier bagage en catastrophe. L’averse passe vite mais les parois sont trempées. Avec Sébastien on décide de laisser les grands sur place avec Cécile, de ramener le reste du groupe au camping et de revenir ensuite pour terminer la séance.

Fin de journée, retour au campement et à sa routine du soir : douche, riz poulet curry, dodo.

Jour 3 : Baume Noire

Le matin du troisième jour est toujours sous le signe de l’efficacité. Même les petites sont plutôt rapides et après le petit-déjeuner et la préparation des sandwichs, nous arrivons au parking de la falaise. Cette fois, la marche d’approche est un peu plus longue mais pas très dure non plus. Et c’est bien sûr lorsque nous posons les sacs au pied de la paroi qu’Antoine se rend compte qu’il a oublié son baudrier ! Il gagne donc un aller-retour qui lui fera faire un peu plus attention pour la suite du séjour.

Le groupe est déjà bien rôdé et c’est parti pour l’installation des moulinettes. Sur la gauche, des voies entre 4a et 5c, l’occasion pour tous de mettre en pratique tout ce qui a été appris jusqu’ici : la manip du relais doit être faite sans notre présence à côté ! Sur la droite, des voies plus dures dont un 7a et un 7b. Mathis, Sandro, Mathéo et Gabriel enchaînent rapidement le 7a. Léane mettra un essai de plus mais y parviendra finalement avant de laisser la moulinette pour ceux qui veulent s’y essayer. Antoine parviendra même au sommet !
Mathis enchaîne également le 7b à vue et donne les méthodes aux suivants, ce qui profite à Mathéo et Gabriel qui enchaînent flash. Sandro tombera sous le relais avant son essai victorieux.

Pendant ce temps, le reste du groupe écume les voies en 4 et 5 de la falaise, tantôt en tête, tantôt en moulinette. Certains expérimentent leurs vrais premières chutes, notamment Lino qui s’en colle une belle dès sa première voie ! Le métier qui rentre.

Cette fois, la pluie nous atteint quelques minutes après que nous soyons retournés aux voitures. Encore une belle averse qui ne durera pas mais qui nous donnera la nuit la plus fraîche du séjour… Ce qui ne nous empêchera pas de lancer une première soirée loup-garou.

Jour 4 : grandes voies à la Baume Rousse

J’avais envisagé de faire de la grande voie pendant le séjour mais je ne savais pas trop sous quel format et si ça allait être possible avec tout le groupe. Le secteur de droite de la Baume Rousse se prête bien à ça avec une quinzaine de voies faciles en 2 longueurs. Lorsque j’en discute avec Seb, il est confiant, il pense qu’on peut laisser les grands retourner travailler des voies dans les dévers en autonomie tandis que nous gérons le reste du groupe dans les grandes voies. OK, c’est décidé, on le tente.

Arrivés au pied de la falaise, on se répartit les rôles. Seb va installer 2 cordes pour que nous puissions circuler de haut en bas. Moi, je fais un briefing rapide sur l’assurage en corde à double, l’assurage du haut, et je fais les cordées. On se retrouve avec 6 cordées composées d’un leader, un assureur et une des petites. Elise, pas très en forme depuis le matin, décide de rester au sol. Pareil pour Zoé, un peu impressionnée par la hauteur.

On a donc de gauche à droite :
– Esteban C, Milo et Mélia
– Timéo et Mani
– Esteban P et Lino
– Lia, Anaïs et Romane
– Antoine, Donatienne et Sidonie
– Léa et Margot

Et c’est parti pour la grosse mission. Seb gère les premiers relais pendant que j’organise au sol. Puis, une fois que tout le monde est parti, je remonte aux R1 pour gérer les 3 de droite. Seb est au milieu des L2 pour garder un oeil sur l’ensemble. Finalement, je me retrouve aux deuxièmes relais tandis que Seb redescend aux R1. C’est une joyeuse pagaille mais tout le monde s’en sort bien ! On se retrouve tous au sommet et avant de redescendre en rappel, je dois gérer un pipi d’Anaïs. En même temps on est parti depuis un bon moment. Le temps d’installer quelques cordes en fixe et on commence à redescendre. Premier rappel pour la plupart, 50m plein gaz ! Les jeunes sont bons, pas impressionnés pour un sou, ce qui est moins le cas de Donatienne qui se doit de rester stoïque pour garder bonne figure. Après 3 allers-retours pour Seb et moi, il est 14h lorsque tout le monde revient au sol ! On a réussi mais quelle aventure !

Les jeunes sont bien fatigués, pas tant par l’escalade que par le soleil et l’attente un peu longue. Ou peut-être d’avoir supporté les petites chantant la chanson du séjour en boucle : Jour 1 de Louane. Gros respect à Seb qui a dû l’entendre un million de fois dans le camion ! On propose un sondage pour voir qui veut rester. La majorité du groupe veut rentrer. Seuls Mélia, Romane et Esteban restent avec Seb pour rejoindre le groupe des grands tandis que je rentre au camping pour faire une sieste bien méritée.
Sébastien, lui, se prendra de nouveau un belle averse avant de rentrer ! 2-0 pour lui.

Pâtes au thon, loup-garou, belle ambiance pour la dernière veillée.

Jour 5 : Ubrieux et vieilles voitures

Dernier matin, rangement du camp. Les jeunes se lèvent un peu plus tard, la fatigue est là. Malgré tout, on se débrouille bien. On sait qu’on n’a pas beaucoup de temps avant de prendre la route et une fois tout le matériel rentré dans les voitures, on choisit de retourner à Ubrieux en espérant que les voies proches du parking soient libres. Heureusement, c’est bien le cas. On investit la place. Ici le pied de falaise est plat, c’est un peu plus facile pour nous à encadrer. Malgré leur séjour dans les pattes, les jeunes font preuve d’une belle énergie. Increvables, ce qui n’est pas notre cas. En revanche, un rallye de vieilles voiture a choisi justement ce jour pour passer sur la route juste derrière nous. C’est bruyant mais on n’a pas le choix de s’en accommoder. Les jeunes ont à peu près 2h d’escalade. Ils sont efficaces une fois de plus. On prend notre dernier repas dans la prairie en regardant Sandro mettre un essai dans un 7b+ bloc. Il sera le dernier à redescendre avant la photo de groupe sans Gabriel que sa mère est venue chercher la matin au camping et c’est déjà l’heure de repartir pour Cagnes.

Bilan

Ce stage s’annonçait bien cette année, avec une majeure partie des jeunes inscrits dans les groupes compet ou le cours parents/enfants. On ne s’était pas trompé, car la motivation a été présente tous les jours et l’ambiance était au top. Le comportement des enfants a été exemplaire et on n’a eu aucune crise majeure à surmonter. Les grands ont aidé les petits, les petits ont assuré comme je n’imaginais pas qu’ils pouvaient le faire. Je leur dis à tous un grand bravo et leur exprime ma fierté de les voir évoluer comme ça à la fois dans leur escalade mais surtout dans les autres aspects de la vie en communauté.

Evidemment, tout ça ne serait pas possible sans la présence de quelques parents pour nous soulager de la gestion du campement et là aussi, cette année encore, nous avons été bien servis. Merci à Toni, Sarah, Emmanuel et Donatienne pour avoir préparé les repas et géré tout plein de petites choses nous laissant pleinement dispo pour l’encadrement en escalade. Vous êtes embauchés pour l’an prochain ! Je vous laisse avec tout plein de photos du séjour et le mot de la fin : zoin.

Jour 1

Jour 2

Jour 3

Jour 4

Jour 5

Mini-contest Chullanka

Hier matin, samedi 16 avril, Julien nous avait donné rendez-vous dans son magasin de Chullanka Antibes (enseigne dont le club est partenaire) pour un petit contest privé pour les jeunes de l’USCagnes escalade.

La veille avec Bérenger, nous étions venus ouvrir 12 blocs + 1 bonus sur le petit mur qui sert d’habitude à tester les chaussons.

Une quinzaine d’enfants accompagnés par leurs parents était au rendez-vous. Le contest amical a duré 2h dans une ambiance bon enfants. Tout le monde était là pour s’amuser.

Au bout des 2h, nous avons annoncé les résultats et Julien a tiré au sort les participants pour gagner 3 superbes lots : une corde (gagnée par Léa qui revient tout juste de blessure !), des chaussons (gagnés par Mélia) et un baudrier (gagné par Lya). Et en bonus, tous les participants ont eu droit à un lot de consolation.

On peut remercier chaleureusement Chullanka pour l’événement, l’accueil et la collation ! C’était top et je me suis bien fait plaisir à animer cette matinée avec des jeunes surmotivés. Merci particulièrement à Julien, on attend ton retour au club avec impatience ! Merci également à Bérenger pour le coup de main en ouverture et à l’animation, et à Emma pour toutes les photos floues ! XD

J’en profite pour rappeler que les adhérents du club ont une remise sur une bonne partie du magasin, n’hésitez pas à vous y fournir en matériel d’escalade.

Résumé, photos et vidéo de la sortie club à Cabris

 

Pour ce lundi de Pâques et ce week-end prolongé bien chargé pour les moniteurs du club, nous nous étions donnés rendez-vous avec tout les volontaires du club sur le joli site d’escalade de Cabris. C’est un petit site idéal pour ce genre de rendez-vous tout public. Les voies sont courtes certes, mais il y en a beaucoup sur les quelques blocs les plus haut du secteur : de quoi bien remplir une journée complète. Cerise sur le gâteau, l’escalade y est plutôt intéressante grâce à un caillou bien scuplté et aux formes variées.

C’est environ une cinquantaine de personnes qui ont débarqué sur la petite clairière vers 10h30 : des enfants, des parents, des amis, des conjoints. Un public de tout âge et de tous niveaux.

Avec Seb, nous grimpons les blocs pour installer un max de moulinettes. Pendant ce temps, Léo, notre stagiaire BPJEPS s’occupe d’équiper les gens avec l’aides des adultes compétents. Un petit briefing et c’est parti !

Les cordées et les familles se répartissent sur les différents secteurs. Les plus expérimentés expliquent aux débutants, les noeuds, les manoeuvres d’assurage et donnent quelques conseils d’escalade, le tout sous la surveillance générale des 3 encadrants. C’est un plaisir de voir cet élan de transmission et ce partage de connaissances.

La journée passe très vite et après la pause pique-nique commune, le soleil joue un peu à cache-cache avec les nuages, tandis que certains enfants profitent des anfractuosités du calcaire pour se créer des logements troglodytes.

Lorsque le temps de plier arrive, c’est toute la communauté qui se mobilise pour ranger et transporter le matériel jusqu’aux voitures. Une journée familiale comme on les aime, pleine de partage et de découvertes.

Merci à tous les participants, à Xav pour les photos, à Léo pour l’aide à l’encadrement et à tous ceux qui ont filé un coup de main.

Dernière sortie du cycle grandes voies au Destel

Ce dimanche, pendant qu’une bonne partie des enfants du club défendait les couleurs du club pour la dernière manche du challenge Berhault à Bréa avec Sébastien, j’étais de sortie grandes voies du côté de Toulon, dans les gorges du Destel.

A la base, nous voulions retourner au Cap Canaille pour nous frotter à quelques voies d’ampleur au secteur du sémaphore, mais le mistral a eu raison de notre motivation. C’est donc au secteur Capri, bien abrité, que nous avons décidé d’aller user notre gomme. C’est un secteur d’une dizaine de voies abordables, sur une falaise d’environ 90m, mais avec des lignes qui traversent pas mal pour des voies faisant jusqu’à 8 longueurs.

Après moult tergiversations et retournements de situation, toute l’équipe se retrouve le dimanche matin à 7h à Sauvaigo, sauf Laura qui, étant sur Marseille, est supposée nous retrouver sur place. Supposée car des problèmes sont venus perturber son planning et elle a finalement du rentrer sur Cagnes en urgence…

C’est donc à 9 que nous nous retrouvons sur le parking du secteur, juste après le magnifique village d’Evenos. Il semble que nous soyons seuls mais le temps de se garer et c’est déjà plusieurs autres voitures qui débarquent. On se prépare par cordées, pour une organisation à peu près rodée maintenant et on attaque la marche d’approche.

Camille, Brice et Gautier décident de partir dans Gardarem lou Destel puis de finir dans la traversée pour 5 longueurs en 5c, 5b, 6a, 5b, 5c.
Xavier, Alexis et Jean-Luc qui a récupéré suffisamment de confiance dans son genou pour revenir en grandes voies, partent dans Turkish delight et imaginent finir dans la traversée également : 5c, 5b, 5b, 4c, 4c, 5b, 5c.
Je pars donc avec Théo dans Esmeralda, la seule voie en 3 longueurs 5c, 6a, 6c.

En grandes voies, les situations sont toujours nouvelles et il faut savoir d’adapter. La première partie de la journée se passe bien malgré des difficultés pour Xavier pour construire correctement son premier relais. Avec Théo, on arrive vite à la longueur clé en 6c, pendant que Brice, juste en dessous, donne tout pour sortir sa longueur en 6a.

Il y a un peu de monde sur la paroi, mais ça se goupille plutôt bien. Malheureusement, ça commence à bouchonner un peu dans les longueurs communes en traversée. Avec Théo, nous sommes au sommet, on mange et on écoute au talkie ce qu’il se passe. Les cordées dessous ne sont pas prêtes de sortir alors on décide de redescendre pour se faire une deuxième voie : Princesse Kabyke en 6a, 6a, 5c, 6a.

A peine arrivés en bas, on entend que Brice bute dans la dernière longueur en 5c. Il a trop donné émotionnellement avant et ne parvient pas à passer un crux obligatoire. Ca discute au talkie sur les solutions à envisager et c’est Alexis, dans la cordée derrière qui part à la rescousse du malheureux. Mais c’est long, et lorsque tout le monde est en haut, nous sommes déjà dans la dernière longueur avec Théo !

Il est 15h30 lorsque nous prenons pied en haut de la falaise. On débrief un peu sur la situation, imaginer comment on aurait pu éviter ça et comment le résoudre le plus facilement et rapidement possible.

16h, nous sommes à la voiture à siroter une bière tiède et nous raconter la journée, à discuter du stage qui approche et qui se déroulera justement dans le Destel. On a hâte ! Prochaines aventures de ce type à l’ascencion !

Sortie club de milieu d’année le lundi de Pâques

Le lundi 10 avril a lieu la nouvelle sortie club, celle de milieu d’année. Comme l’an dernier la sortie à Cabris a été un succès, nous retournons sur ce petit site d’escalade tout mignon, idéal pour une partie de pique-nique.

Nous prendrons également quelques pads pour s’essayer dans les nombreux blocs des alentours.

Le rendez-vous est à 9h30 au parking Sauvaigo, à partir de 10h15 sur le parking du site.

C’est une sortie club, tout le monde est convié. Les enfants, les parents, les frères, les soeurs, les amis… Tout le monde peut venir s’essayer à l’escalade !
Su vous souhaitez participer, merci de bien vouloir vous inscrire via le formulaire ci-dessous, afin que nous sachions à peu près à quoi nous attendre.

 

  

Résumé sortie enfants à la Source

Ce dimanche, nous avions deux sorties prévues : une pour les moyens à St Jeannet et une pour les petits à Contes. Visiblement, les petits n’étaient pas très motivés alors que chez les moyens, l’affluence était plutôt haute. Pour équilibrer les charges, avec Sébastien, nous avons décidé de réunir les groupes et de se rejoindre à la Source à St Jeannet. Une bonne vingtaine d’enfants à deux encadrants. Après la galère courante du parking au village, on se retrouve sur les secteurs les plus orientaux de la Source que ni Seb ni moi ne connaissons bien. Sébastien prend sur lui de grimper, assuré par Noah, pour installer rapidement des moulinettes dans des voies en 5 qui, du bas, n’ont pas l’air débonnaires. L’avenir nous prouvera que cette analyse rapide n’était pas bien loin de la réalité.

Pour ma part, je m’engage avec un petit groupe sur un petit secteur juste au dessus, avec espoir de faire grimper les jeunes en tête. Peine perdue ! Malgré les cotations sur le papier vraiment abordables, je me rends vite compte que ça ne va pas marcher. Changement de stratégie, j’installe quelques moulinettes, en laissant tout de même aux meilleurs (Mani, Baptiste, Noah) le loisir de grimper en tête.

Finalement, les moulinettes sont installées et nous voilà un peu plus tranquilles. Les jeunes défrichent les méthodes, on trouve les prises et les bonnes séquences pour parvenir à gravir ces bouts de cailloux. En fin de matinée, Noah se fait traquenarder par Seb qui l’envoie dans un 7a en lui faisant croire au 6a ! L’histoire ne dira jamais si c’était volontaire ou une erreur de lecture de topo. La leçon à en tirer : ne faites jamais confiance à un moniteur d’escalade. C’est à 12h30 qu’on décide unanimement de se faire une petite pause pour casser la croûte et partager la gâteau d’Anaïs.

L’après-midi, les cordées tournent un peu sur les secteurs. Camille, en grand motivé, grimpe pas mal en tête avec Quentin. Afin de compléter l’apprentissage, j’envoie Noéline et Anaïs dans la voie la plus facile et leur enseigne du même coup la manip de haut de voie. Galvanisées, elles réitèrent sur une voie plus dure. Léon embrasse le caillou à pleine bouche et grimpe partout où une corde se libère. Assia, qui découvre la falaise, cherche des sensations qui ne sont pas les mêmes qu’à la salle. Swanny trouve en Antoine un bon camarade de cordée et ils avalent pas mal de longueurs également.

Nous, au pied des voies, on ne s’ennuie pas à garder l’oeil partout à chaque instant. Les erreurs sont fréquentes et les petits pièges pervers. Un peu trop de mou par ici, un enfant qui s’écarte de la trajectoire par là, un assureur pas concentré… Tout ça arrive très vite et on passe des journées à la fois très valorisantes mais très fatigantes. Heureusement quelques parents sont là pour nous donner un coup de main bienvenu !

16h, c’est l’heure de décoller. On s’active pour plier et récupérer le matériel éparpillé. La marche de retour est toujours un peu plus longue, la fatigue de la journée dans les pattes. Encore une belle journée sur une falaise des Alpes Maritimes, avec des enfants joyeux et motivés ! Prochaine étape la sortie famille à Cabris dans 2 semaines.