Tous les articles par Sylvain

3ème étape du challenge Berhault : St Jeannet le 2 février

Le dimanche 2 février a lieu la deuxième étape du challenge Berhault. Elle se déroule au gymnase de St Jeannet. Merci de bien vouloir remplir le formulaire d’inscription si vous êtes intéressés. Date limite d’inscription le 26 janvier.

Cette étape est une étape de difficulté (donc sur mur à cordes). Elle est ouverte à tous. Le club prend en charge les frais d’inscription mais ils seront dus en cas d’absence injustifiée.
Les catégories U10 et U12 grimperont 4 voies en moulinette, tandis que les autres catégories grimperont 3 voies en tête. Il y a 4 minutes par voies, les U10 et U12 ont le droit de réaliser un 2e essai par voie dans la limite du temps imparti. Des finales sont prévues en cas d’égalité et le temps pourra aussi être pris en compte pour le départage.

L’inscription est conditionnée par le nombre de bénévoles pour juger et assurer qui doit être à minima de 1 pour chaque tranche de 5 inscrits par club. Comme nous avons généralement beaucoup de participants à l’USC, nous avons besoin de pas mal de bénévoles, c’est mathématique. Merci de vous faire connaître via le mail formulaire.

Les horaires de passage seront envoyés quelques jours avant l’épreuve mais vous pouvez déjà noter les plages en fonction des catégories (attention, susceptible de changer quand même !)

U10H 9h-11h
U10F 10h-12h
U12 F et U12 H : 14h30-17h
U14 H : 8h15-11h15
U14 F : 9h15-12h30
U16 H : 9h-11h30
U16 F : 14h30-16h30
U18 H : 10h30-12h30
U18 F : 15h30- 17h

Sylvain sera présent pour guider et accompagner les enfants. Aucun covoiturage ne peut en revanche être organisé, on vous invite à vous organiser entre vous et en fonction des catégories.

 

 

Cycle grandes voies : retour à Peillon

Après pas mal de tergiversations, c’est sur la superbe face sud du Monte Grosso à Peillon que nous avons jeté notre dévolu dimanche dernier pour la deuxième sortie du cycle grandes voies. Nous y avions été deux ans auparavant, dans l’objectif d’enchaîner deux voies. Cette fois-ci, sentant une majorité du groupe pas nécessairement enjouée pour se lever aux aurores et se rentrer dedans, on a fait la version chill : rendez-vous 9h à Sauvaigo pour une seule voie dans la journée.

On se retrouve tous au parkings, les seuls absents étant Alexis, malade, et Saliha pour cause de nuit blanche… C’est donc à 12 que nous nous préparons, non sans effrayer 3 grimpeuses venues profiter de la tranquillité du secteur de la grotte. Non mesdames, on ne vous embêtera pas. Les cordées organisées, c’est parti pour la marche d’approche un peu longue mais agréable. Nous voilà donc au pied de la face.

La cordée des Jean (Jean, Jean-Luc et Jean-Pierre) a choisi la voie la plus facile : l’engouleven. 4 longueurs homogènes en 5c. Matthieu, Roxane et Eric sont à l’extrême droite de la falaise dans la vie devant soi, 6a+ max. Camille, Djé et Sandrine sont dans Ascension noétique, 6b max. Je me retrouve par défaut avec Ju et Gautier et nous choisissons d’aller dans une voie un peu plus dure, soutenue dans le 6b : le lapin sarde.

Je me promène le long de la paroi pour vérifier que tout le monde a bien trouvé son départ. Les premiers à s’élancer sont la cordée de Sandrine qui commence en tête. On entend rapidement au talkie un « relais vaché ». Camille, connaissant déjà la voie, prendra le relais jusqu’à la fin. C’est dans la L2 que les difficultés sont concentrées mais ça passe sans problème pour la cordée.

La cordée des Jean prend son temps, la faute à une autre cordée devant eux. A droite, c’est Roxane qui est partie en tête dans son premier 5c en grande voie. Pas à pas, bien concentrée, elle enchaîne sa longueur avant de laisser la place à Matthieu pour le 6a+, un passage de bombé pas évident qu’il finira par passer après plusieurs essais.

Julien, assuré par Gautier, tremble de tout son être dans sa L1 un peu dure en chauffe, un joli 6b. Il craque mentalement et physiquement à la dernière dégaine. Gautier le rejoint et ils entament la L2. Pour ma part je suis toujours au sol, ayant choisi de commencer par un 7a de 45m qui rejoint le R2. Un régal.

Gautier prend le relais après une longueur de transition pour un 6b+ pas facile. Un clip pas évident nous fait transpirer Ju et moi à l’assurage mais ça passe. La dernière longueur commence par une petite traversée bien d’ailleurs que Gautier parvient à enchaîner à force de patience et concentration. À notre droite, Eric termine la dernière longueur en 6a, à peu près au même moment que les Jean atteignent le sommet. La cordée Sandrine, Djé, Camille a déjà attaqué la marche retour pour récupérer leur pique-nique mais le reste du groupe profite de la vue du sommet pour se restaurer.

Le groupe a diablement gagné en efficacité depuis le début des cycles. Cela nous laisse le temps de nous arrêter à la Turbie sur le chemin du retour pour une bière ou un chocolat chaud, accompagné d’une crêpe ou non. Mon moment préféré où circulent les anecdotes. On discute des projets à venir, on rigole, on regarde le soleil se coucher, on décline une invitation à dormir tous chez une gentille dame et finalement on rentre à la maison.

Suite au 26 janvier !

Entraînement spécial des groupes compétition à Block Out Vitrolles

Pendant que les jeunes « loisirs » étaient en falaise avec Yannick à la Turbie, j’étais pour ma part en sortie jusqu’à Vitrolles pour une journée d’entraînement orienté avec une partie des groupes compet. Après écrémage des blessés, des fatigués et des malades, c’est avec 9 jeunes que je me retrouve à la salle Block Out vers 10h30.

Objectif simulation de qualifications sur un contest de 10 blocs en 5 essais suivie de 3 blocs en mode finale : 4 minutes essais illimités. Le temps que les jeunes se chauffent et je passe les consignes. Les plus grands se créent leur propre circuit tandis que je m’occupe des circuits des plus jeunes.

À 11h30, le top départ est donné et les jeunes ont 2 h pour faire 10 blocs assez durs pour leur niveau. La salle est presque vide, il n’y aura pas la queue dans les blocs. Il s’agit donc de temporiser pour que les jeunes ne s’épuisent pas trop rapidement en mettant des essais « mitraillette ». Évidemment, l’expérience des plus grands comme Emma, Léane, Lia et Hanaé est bien utile. Les 4 prennent les temps de repos nécessaires entre les runs et optimisent la plage horaire. Baptiste est le premier à finir son circuit en à peine plus d’une heure. Il va falloir mieux gérer le rythme. Mélia, qui a choisi ses blocs elle-même, me demande de le définir ses 3 derniers blocs. Romane est un peu malade et finit par abandonner. Rose et Esteban ne lâchent rien malgré un circuit difficile et des blocs pas toujours adaptés à leur taille. Finalement, les jeunes auront réussi entre 1 et 7 blocs de leur circuit respectif.

À 13h30, on sonne l’heure du repas. Nous allons donc manger à l’extérieur où le soleil nous apporte la chaleur que le mistral nous reprend immédiatement. Pas le temps de traîner, je propose 3 blocs à chaque jeune et c’est parti pour la phase de finale. Je les fais grimper par 2, les autres jugent et encouragent. Et l’exercice fonctionne vraiment bien ! Les jeunes jouent le jeu et les rares autres grimpeurs nous laissent volontiers la place quand nécessaire.

Il est 15h45 quand on termine le dernier bloc et je laisse une demi heure de libre pour essayer les quelques restants. Mais l’énergie est bien entamée et il n’y aura plus beaucoup de réussites supplémentaires, malgré quelques essais impressionnants de Léane dans un énorme jeté, signe que les enfants se sont bien dépensés.

Et c’est donc à 16h30 que nous quittons la salle pour le trajet retour. Un grand merci aux pilotes pour le déplacement, et un grand bravo aux jeunes qui se sont très bien comportés (comme d’habitude). Merci à Cyril pour le reportage photo ! Merci également à Block Out pour l’accueil dans leur superbe salle !

Sortie adultes à Sospel : charmante découverte

Ce dimanche, nous étions avec une bonne quinzaine d’adultes courageux venus découvrir un petit site d’escalade non loin de Sospel. Après un trajet, certes un peu long mais rempli de discussions intéressantes, et non sans expliquer à mes covoitureuses et covoitureurs lorsque nous passons devant le secteur de Castillon qu’à une époque, il y avait 70 grimpeuses et grimpeurs au pied des voies et par la même occasion passer pour un dinosaure, nous arrivons sur le petit parking du secteur où le thermomètre affiche fièrement ses deux petits degrès Celsius… Le reste du groupe est déjà là et nous les admirons quelques instants, blottis les uns contre les autres à chercher un rayon de soleil, tels des manchots empereurs en plein blizzard. Ah les sudistes !

Bon, c’est vrai que ça pique dans ce fond de vallon tout givré où coule la Nieyà. Juste au dessus de nous trône le baus homonyme, baigné d’un franc soleil. On se prépare vite fait bien fait et on attaque les 20 minutes d’approche pour se rendre au pied de falaise. Une fois n’étant pas coutume, on ne se perd même pas ! Comme prévu il y fait vraiment bon et les vestes et les bonnets tombent. Le topo en main, on regarde les voies et les cotations. Un peu dures pour l’ensemble du groupe alors on décide d’aller au dernier petit secteur à gauche là où les 4 permettront de se chauffer convenablement. Seuls Cécile, Alexis, Matthieu et David restent sur ce premier secteur, prenant les quelques 5 disponibles, tandis que nous longeons la falaise sur la gauche. Comme personne ne connait, on compare les lignes au topo. Même si ça semble bien dur pour du 4 et que tout ne correspond pas, on se lance. Je pars dans une voie dont dès le premier mètre j’annonce que ce n’est pas un 4, ni un 5 ! Laura se fait cueillir également, ainsi que Aude. Le doute n’est plus permis, on n’est pas au bon endroit. Et effectivement, après une lecture attentive, nous sommes au secteur bien nommé « le paradis du 6 » ! Je m’étais engagé dans un 6b+, Laura un 6a+ et Aude un 6c ! Un peu rude la chauffe. On dira que c’était fait exprès…

Le secteur recherché n’était que quelques mètres plus loin et effectivement, les voies ont le profil de leur cotation. Même si la végétation a un peu repris ses droits, les cordées s’organisent et enfin s’élancent dans les voies. Les cotations sont gentilles, ce qui permet à tout le monde de grimper en tête. Florian, Thibaud, Evanne, Noémie, Sabine, Michelle et Jean écumeront le secteur toute la fin de matinée tandis que Aude, Roxane, Laura et Xavier retournent rapidement au paradis du 6 pour en découdre. Cécile et Alexis nous rejoignent également et les essais s’enchaînent avec plus ou moins de succès. Il est tard quand nos estomacs nous rappellent à l’ordre et nous signifient que le sport c’est bien mais ça demande du carburant. Nous redescendons donc tous au premier secteur, là où nous avions laissé nos sacs, David et Matthieu.

Le temps du repas est souvent mon préféré. Ca partage, ça rigole, et il y a les gâteaux de Michelle et Aude. Noémie (ou Evanne, je ne sais plus) nous régale également d’un gâteau et de croquants. Les plus prévoyants ont apporté le café, un pur bonheur. Mais l’heure tourne et les journées ne sont pas bien longues alors il temps de repartir à la charge. La plupart des grimpeurs restent sur ce secteur et profitent des moulinettes posées par Matthieu et David. Certains remontent au paradis pour chercher une certaine forme de spiritualité. Et de nouveau les essais s’enchainent. Xavier s’en sort brillament dans des voies jusqu’à 6c et pousse Laura dans ses retranchements. Indirectement, il pousse Cécile également qui refuse de se laisser dépasser. Elle profitera d’une moul dans le 7a du secteur, que seul Alexis enchainera non sans vibrer de tout son être. Evanne et Noémie gravissent le seul 5 du secteur, où un arbre bien placé permet de garder donne un coup de pouce semble également attirer mouches et frelons. Effrayant et mystèrieux…

Bref, ça grimpe de tous les côtés et le temps passe vite. Le soleil tourne puis disparaît derrière les montagnes. Après les dernières photos sous une lumière splendide, il es temps de ranger et de rentrer. On compte le matériel avec minutie et on reprend le chemin des voitures. Il fait presque nuit lorsque nous arrivons. Bon timing ! Reste plus qu’à se dire aurevoir et sauter dans les voitures pour profiter d’un peu de chauffage, il fait de nouveau 2°C…

Sortie falaise adultes à Sospel le 1er décembre !

Vous connaissez le baus de la Neyià ? Et ben moi non plus ! L’occasion d’aller voir ce bout de caillou apparemment pas mal du tout ! OK, c’est un peu loin mais je suis sûr que ça vaut le coup.
Vous trouverez le topo ici.

Voilà donc le formulaire d’inscription avec tout comme d’habitude ! Attention le rdv est au parking de la Villette. Attention, places de parking limitées !

 

 

Sortie pour les jeunes à Levens : un pur bonheur !

Ils étaient une quinzaine au rendez-vous pour cette deuxième sortie en falaise. Cette fois-ci, c’est sur Levens que j’ai jeté mon dévolu, un joli petit secteur en plein soleil, au caillou particulièrement accueillant. Après un trajet rendu un peu compliqué à cause de la fête de la chataîgne à Cagnes, nous voilà tous plus ou moins à l’heure sur le parking du site. Distribution de matériel, un bon nombre de cordes sur les épaules et hop, c’est parti pour la petite marche d’approche de 5 minutes à plat !

Nous sommes les premiers sur le site ! L’occasion d’investir les meilleures place au pied des voies. Dona, Nico et Aude prennent quelques enfants avec eux pour aller installer les moulinettes sur le secteur de droite, dans les classiques « L’abeille a le bourdon », brillament grimpée par Anaïs, et « Le début du commencement » dont Kim se charge. Nico installera « Les shakras ouverts » puis la longue voie répondant au nom de « l’usine à merde », référence à la station d’épuration non loin… Jeanne, Milo, Alaric et Thomas s’en donneront à coeur-joie pendant toute la matinée.

Secteur de gauche, je garde sous mon coude les plus débutants avec Joanna, Charlotte, Tessa, Nelya, Lena et sa soeur pour lesquelles j’installe de petites moulinettes dans les départs de « En fonction de toi » et « le rock à Jean-Yves ». J’installe aussi « Mauvaise herbe », un dièdre sympathique pendant que Romain et Esteban s’occupe de la célèbre « baleine à bosse ».

Nous voilà déjà avec un paquet de voies installées lorsqu’une autre cordée arrive. On partage gentiment nos cordes et j’en profite pour installer « La cacahuète à Guytou » et Zed et gnougnou ». Il tout juste midi lorsque Tessa nous quitte pour cause d’anniversaire. 30 minutes plus tard, nous sommes tous sur la terre ferme, prêts à en découdre avec nos casse-croûte ! On avala chacun nos sandwichs avant de profiter des gâteaux incontournables de Dona et Aude. J’avais récupéré les bonbons restés inmangés pendant le stage des jeunes des groupes compet lors d’Halloween alors je fais une petite distribution.

Je n’ai même pas le temps de prendre un café que déjà les jeunes sont sur les chapeaux de roue !! On pourra dire que ce n’est pas la motivation qui manque. L’aprem est dédiée à des voies un peu plus dures pour l’ensemble du groupe, et les 6a du secteurs sont mis à rude épreuve. Thomas part installer la moulinette dans la longue « Symphonie de destruction », puis dans la voie aérienne de l’extrème gauche, « les yeux dans les yeux ». Son aisance m’invite à l’envoyer dans un peu plus dure avec un 6a : « le meilleur ami du meilleur ami de l’homme ». Il sera bon pour un bon combat et une belle chute assurée parfaitement par Dona ! Les jeunes profitent à fond et grimpent jusqu’à ce que l’heure approche. Je suis obligé d’aller chercher Esteban qui ne veut plus s’arrêter. Alaric galère un peu dans sa dernière manip sur un relais suspendu peu commode. On va être en retard !!

On plie rapidement le matériel, retour au pas cadencé, aurevoir sur le parking et retour sur Cagnes où quelques parents nous attendent patiemment pendant qu’on se reprend les bouchons de la fête de la chataîgne !!

Un grand bravo aux enfants, ils ont une fois de plus été hyper motivés dans l’ensemble et ça fait vraiment plaisir à voir. Merci à tous les parents présents également, on était un certain nombre à la falaise et l’ambiance était fort sympathique. Et bien sûr, un grand et éternel merci à Laurent, Aude, Nico et Dona sans qui les journées ne seraient pas aussi faciles pour nous.

Prochaine sortie le 8 décembre !

2ème étape du challenge Berhault : Roquebillière le 15 décembre

Le dimanche 15 décembre a lieu la deuxième étape du challenge Berhault. Elle se déroule au gymnase de Roquebillière dans la Vésubie. Merci de bien vouloir remplir le formulaire d’inscription si vous êtes intéressés. Date limite d’inscription le 8 décembre !

Cette étape est une étape de difficulté (donc sur mur à cordes). Elle est ouverte à tous. Le club prend en charge les frais d’inscription mais ils seront dus en cas d’absence injustifiée.
Les catégories U10 et U12 grimperont 4 voies en moulinette, tandis que les autres catégories grimperont 3 voies en tête. Il y a 4 minutes par voies, les U10 et U12 ont le droit de réaliser un 2e essai par voie dans la limite du temps imparti. Des finales sont prévues en cas d’égalité et le temps pourra aussi être pris en compte pour le départage.

L’inscription est conditionnée par le nombre de bénévoles pour juger et assurer qui doit être à minima de 1 pour chaque tranche de 5 inscrits par club. Comme nous avons généralement beaucoup de participants à l’USC, nous avons besoin de pas mal de bénévoles, c’est mathématique. Merci de vous faire connaître via le mail formulaire.

Les horaires de passage seront envoyés quelques jours avant l’épreuve mais vous pouvez déjà noter les plages en fonction des catégories (attention, susceptible de changer quand même !)

Yannick sera présent pour guider et accompagner les enfants. Aucun covoiturage ne peut en revanche être organisé, on vous invite à vous organiser entre vous et en fonction des catégories.

 

 

Sortie falaise jeunes le dimanche 17 novembre : Levens

La prochaine sortie falaise pour les jeunes du club (groupes 2 à 4, compet et parents/enfants) se déroulera sur le site de Levens le dimanche 17 novembre. Le rendez-vous est à 9h au parc Sauvaigo ou 9h45 sur place (accès en fin d’article).
Pensez à prendre pique-nique et vêtements chauds au cas où !

Je vous invite à remplir le formulaire d’inscription ci-dessous si vous voulez participer :

Sortie cycle grandes voies à Sormiou : petit paradis !

Ce week-end, on a attaqué bien fort avec les participants du cycle grandes voies. Nous étions 14 à 8h à Sauvaigo samedi matin, bien déterminés à profiter d’un week-end de super beau temps ! 11 inscrits au cycle GV, Delphine et Isa venues pour grimper en couennes, nager et randonner, et moi-même.
Le temps d’organiser les voitures et nous voilà partis pour un bon trajet jusqu’à la calanque de Sormiou. 2h d’autoroute puis la traversée de Marseille avant d’attaquer la petite route du col de Sormiou. Les cyclistes et des randonneurs encombrent la chaussée étroite pour venir apprécier la vue depuis le col et partir vers des balades plus longues. Nous descendons jusqu’au parking et commençons rapidement à nous préparer pour la journée : on sort le matériel, on organise les cordées, on potasse les topos. Il y a énormément de monde en ce samedi, la plage est remplie, des randonneurs partout, et pas mal de grimpeurs. On ne va pas être seuls !

Une fois tout le monde prêt, on descend les escaliers menants à la plage avant d’attaquer la montée vers les secteurs choisis : Dièdre Guem pour la plupart et Archipel pour Sandrine, Djé et Saliha. Comme souvent, on cherche un peu notre chemin mais Julien oriente le groupe assez bien et nous arrivons à la petite chattière qui permet le passage vers l’autre versant orienté sud-ouest. Je passe en premier puis commence à suivre les mains courantes qui mènent jusqu’aux rappels. Zut, il y a la queue pour Mélody, la classique du secteur que devaient faire Camille, Jean et Eric. Heureusement, l’autre ligne de rappels est libre, ce qui donne accès à Etron fou pour Roxane, Matthieu et Gautier, et Dark Side of the moule pour JP, Julien et moi. Camille, Jean et Eric descendront avec nous pour Etron fou.

On a 3 rappels pour descendre jusqu’au bord de mer, le dernier n’étant pas commun. On essaie de s’organiser au mieux mais ça prend pas mal de temps. Côté Etron fou, il n’y a pas la place pour 6 au départ alors Camille commence à grimper avant que Gautier n’arrive au relais, ce qui leur permet par une manoeuvre ingénieuse de réussir à ne pas faire tomber les cordes dans l’eau ! Bravo !

Dans le même temps, Djé Sandrine et Saliha nous tiennent au courant de leur arrivée au pied de leur voie : The Big Lebowski. Ils n’avaient pas de rappels mais une marche d’approche différente et un peu plus longue, surtout quand on se perd de vue les uns les autres et qu’on doit faire des allers-retours pour se retrouver.

Chez nous non plus il n’y a pas de place mais à 3 on se débrouille : JP attaque la première longueur en 5c tandis qu’en plein soleil et à quelques mètres de l’eau on hésite à sauter pour se rafraîchir. Mais c’est compliqué d’enlever le baudrier quand on est suspendu dedans alors on oublie et on grimpe le beau dièdre devant nous. Julien enchainera en tête le superbe 6b suivant puis le 4a de transition qui nous ramène aux sacs laissés au départ des rappels. On est rapidement rejoints par la cordée de Camille et on stoppe pour le pique-nique. La dernière cordée nous retrouve quelques minutes plus tard, menée par Matthieu.

Sur la vire centrale, plusieurs choix s’offrent à nous. Avec Julien et JP, on décide d’aller dans les 3 longueurs de fin de NTD : 6a, 6a+, 6b. Matthieu, Roxane et Gautier restent dans leur projet initial et continuent dans le dièdre Guem, 3 longueurs en 3 et une longueur en 4 qui va permettre à Roxane de partir devant.
Camille, Eric et Jean décident de faire un rappel pour récupérer la fin de Mélody pour faire les 5 longueurs de fin.

On profite de notre petite pause pour chercher de vue la cordée au secteur d’à côté qu’on parvient à repérer non sans mal dans la multitude. On entend Sandrine au talkie qui se demande si elle peut doubler les deux dernières longueurs, ce à quoi je l’encourage. Ils seront les premiers à sortir au sommet où ils retrouvent Delph et Isa venues se balader après quelques brasses et avant d’aller grimper au secteur du petit Saussois.

Roxane enchaîne brillament ses longueurs et travaille ses manips. Je la surveille par la position surplombante de notre voie. A gauche toute, Camille, Jean et Eric perdent un peu de temps derrière des cordées pas rapides et Eric finit par doubler les deux dernières longueurs. Il manque quelques mètres de corde, l’occasion de faire un peu de corde tendue !
Finalement, tout le monde se retrouve au sommet avant la nuit et on a droit à un joli couché de soleil. Pas le temps de trop contempler non plus, on veut arriver au parking avant l’obscurité.

Retour à Sormiou donc où on retrouve le reste du groupe. On découvre le centre UCPA, la salle à manger et le dortoir, qui pour ma part j’avais eu l’occasion de tester il y a 15 ans pendant ma formation au BE. C’est sommaire mais littéralement à deux pas de la mer !
En attendant le repas du soir, on discute, on joue, on boit les dernières bières du centre… Le repas, sous forme de buffet, rassasie tout le monde. Puis on s’organise pour les cordées du lendemain avant d’aller nous coucher plus ou moins tôt, dans nos petits dortoirs.

Jour 2, le petit déjeuner est à 7h30. Tout le monde est prêt et sur le branle-bas de combat. Aujourd’hui, c’est direction le bec de Sormiou pour une grimpe à l’ombre. On décolle en temps et en heure, laissant Delph et Isa profiter de la plage avant d’aller faire une rando. Cette fois, c’est Camille qui nous guide sur la marche d’approche et elle nous mène facilement jusqu’au secteur Antécime. Antécime, justement, c’est le nom de la première voie qu’on croise, la plus facile du secteur avec une longueur max en 5b+. C’est notre choix avec Gautier et Saliha. Directement à gauche de nous, c’est la cordée Jean, JP et Matthieu qui se prépare dans les traces du passé. Djé, Sandrine et Roxane ont choisi le couchant, une classique qui demande de gravir un petit 4c avant d’accéder au départ de la voie. La dernière cordée, Camille, Julien et Eric gravissent également le 4c pour aller ensuite chercher une voie bien humide dans la grotte du Capelan, faire une petite longueur facile en TA avant d’arriver au pied de l’envers de la momie, la voie qu’ils ont choisie.

Gautier enchaîne facilement ses longueurs pendant que je reste pas trop loin de Saliha pour l’aider dans les parties difficiles. La L2 est une traversée en 5b aérienne mais bien équipée, nous la négocions tranquillement. A notre gauche, ça progresse doucement avec JP qui fait les 2 premières longueurs en tête avant de céder sa place à Jean, visiblement aux anges. C’est moins le cas de Matthieu, perturbé par l’aspect un peu glissant du caillou. C’est vrai que c’est moins adhérent que la veille, mais au moins on est à l’ombre ! Nous sortons notre voie à 12h30, rapidement rejoints par Jean et sa cordée.

Nous allons donc au sommet du couchant pour encourager Djé dans sa dernière longueur en 5c/6a physique qu’il enchaine brillamment, bientôt suivi Roxane qui doit fournir un effort conséquent pour se rétablir et Sandrine, toujours heureuse de grimper et encore plus d’atteindre le sommet. Reste la cordée de Camille, que je vais chercher un peu plus loin. Des grimpeurs sont aux relais sommitaux alors je me renseigne pour savoir s’ils les ont vus. Le barbu blond et pantalon jaune ? Oui, c’est ça ! Ils sont juste derrière nous. Je parviens à trouver un spot où j’arrive à me pencher suffisamment pour les voir. Ils sont au pied de leur dernière longueur en 6a+ mais se questionnent sur la marche à suivre, Eric étant visiblement assez fatigué. Finalement, ils optent pour une traversée pour rejoindre le 4c final de la momie et sortent quelques temps plus tard, autour de 14h.

Certains ayant laissé le pique-nique à la voiture pour gagner du poids, ils décident de rentrer tandis que d’autres profitent de la vue grandiose pour se ressourcer avant d’attaquer la marche retour un peu expo ! Nous nous retrouvons tous à la voiture, Delphine et Isa ayant terminé leur journée par une petite baignade au soleil. Le temps de se dire au revoir sur le parking et c’est le retour vers Cagnes, le coeur rempli d’émotions verticales et de moments partagés. Suite au 24 novembre !

Sortie groupes compet au Vesubia Mountain Park

Pour ce premier dimanche des vacances et afin que nos jeunes compétiteurs gardent la forme nous avions décidé d’aller faire une séance au Vesubia Park, le complexe sportif de l’arrière-pays niçois !Après l’habituel rendez-vous à Cagnes et les réglages de covoiturage, nous voilà donc partis en direction de la vallée de la Vésubie. Alors que nous n’étions pas franchement en avance, les nombreux feux alternatifs dûs aux fortes pluies des derniers jours accroissent quelque peu notre retard et nous rappellent les tristes souvenirs de la tempête Alex. Sur place nous retrouvons l’ensemble des inscrits à l’exception de Boris qui arrivera un instant plus tard.

 
Avec 14 jeunes motivés, sans parler des parents accompagnateurs, nous envahissons l’espace escalade. Ce matin, la difficulté sera à l’honneur, il est l’heure de mettre nos baudriers. La consigne est simple, chaque jeune a une cotation de départ, chaque voie réussie donne accès au niveau supérieur.  Les nouveaux, Tom et Romain, démarrent leur challenge à 5a pendant que les autres s’échelonnent en fonction de leur forme et niveau du moment jusqu’à 5c. C’est avec une belle énergie que tout le monde commence son échauffement. Durant la première demi heure, les enrouleurs aidant à la rapidité, la plupart des jeunes parcourent entre trois et quatre voies jusqu’à atteindre un niveau « sérieux » où le repos s’impose.
 
 
Lya, Maya, Romain, Tom et Romane se hisseront jusqu’au 6b+ pendant que Rose et Esteban R se frotteront au 6c. Esteban C, en bon autodidacte, fait une séance un peu au feeling et s’épanouit dans les murs verticaux. Parfois, nous apercevons aussi Timéo, un ancien compétiteur venu accompagner son frère, qui se régale dans « l’accrobranche » indoor que propose le complexe. Mélia et Boris, ayant validé le 6c, s’offriront un essai dans un 7a, malheureusement un pas un peu « morpho » les fera choir. Chez les plus grands, Baptiste fait le job en allant jusqu’au 7a. Mani réalise un bel essai dans un 7a+ bien résistant en plein dans le penché. Emma fera de même puis ira même se frotter à un autre 7a+ bien plus péchu qui aura raison de ses dernières forces. Léane, après avoir enchaîné toutes ses voies, met ses chaussons au pied d’un 7b+ effrayant. Après un début tout en résistance, un gros jeté se présente et, sans même clipper la dégaine, Léane se jette, touche l’énorme prise mais ne la tient pas, la gravité la rappelle à l’ordre et Léane nous offre un vol des plus spectaculaire. Avant la pause déjeuner, pleine d’envie, Emma désire remettre un essai, hélas ça chute encore.
 
 
Il est désormais 13h, chaque jeune a réalisé entre 8 et 9 longueurs et nous avons tous très envie de croquer dans nos sandwichs, nos pizzas ou de déguster nos salades. Nous nous attablons dehors, nous profitons du soleil et des températures clémentes. Avant de retourner jouer du biceps nous avons bien sûr le droit de déguster de merveilleux gâteaux, il paraît que c’est bon pour le moral.
Cet après-midi sera donc dédié au bloc. La fatigue étant déjà présente, j’en profite pour insister sur l’importance de la récupération entre les essais car, comme j’aime à le répéter, le physique n’est pas la seule qualité requise dans ce sport complet, la tactique a aussi largement sa place.
 
 
L’après-midi se déroule dans la bonne humeur, chacun réussit ses blocs et prend les temps de repos adéquats. Certains, comme Baptiste, s’épanouissent dans cette discipline où les fibres rapides sont sollicitées, où la tonicité s’avère fondamentale. D’autres, et notamment les plus grands, sont désireux de se réencorder pour mettre de nouveaux essais dans leurs projets du matin. Tout cela n’est pas très fructueux mais l’essentiel est dans l’attitude. Emma toujours irréprochable sur cet aspect donnera toute son énergie mais n’arrivera pas au bout d’un 7b de résistance. Au bloc chacun réussit ses petits projets et beaucoup s’acharnent dans un bloc très à méthode. La fin de journée approche et nous terminons en jouant à qui restera le plus longtemps accroché sur le mur. L’heure est désormais au rangement et au retour à la maison mais avant ça un petit détour chez le marchand de glace locale  » Chez Sarah et Nicolas » s’impose. Nous nous régalons des saveurs originales que propose ce glacier puis prenons place dans nos véhicules afin de retrouver notre bon vieux bord de mer. À très bientôt !