Sortie falaise adultes à Sospel le 1er décembre !

Vous connaissez le baus de la Neyià ? Et ben moi non plus ! L’occasion d’aller voir ce bout de caillou apparemment pas mal du tout ! OK, c’est un peu loin mais je suis sûr que ça vaut le coup.
Vous trouverez le topo ici.

Voilà donc le formulaire d’inscription avec tout comme d’habitude ! Attention le rdv est au parking de la Villette. Attention, places de parking limitées !

 

 

Sortie pour les jeunes à Levens : un pur bonheur !

Ils étaient une quinzaine au rendez-vous pour cette deuxième sortie en falaise. Cette fois-ci, c’est sur Levens que j’ai jeté mon dévolu, un joli petit secteur en plein soleil, au caillou particulièrement accueillant. Après un trajet rendu un peu compliqué à cause de la fête de la chataîgne à Cagnes, nous voilà tous plus ou moins à l’heure sur le parking du site. Distribution de matériel, un bon nombre de cordes sur les épaules et hop, c’est parti pour la petite marche d’approche de 5 minutes à plat !

Nous sommes les premiers sur le site ! L’occasion d’investir les meilleures place au pied des voies. Dona, Nico et Aude prennent quelques enfants avec eux pour aller installer les moulinettes sur le secteur de droite, dans les classiques « L’abeille a le bourdon », brillament grimpée par Anaïs, et « Le début du commencement » dont Kim se charge. Nico installera « Les shakras ouverts » puis la longue voie répondant au nom de « l’usine à merde », référence à la station d’épuration non loin… Jeanne, Milo, Alaric et Thomas s’en donneront à coeur-joie pendant toute la matinée.

Secteur de gauche, je garde sous mon coude les plus débutants avec Joanna, Charlotte, Tessa, Nelya, Lena et sa soeur pour lesquelles j’installe de petites moulinettes dans les départs de « En fonction de toi » et « le rock à Jean-Yves ». J’installe aussi « Mauvaise herbe », un dièdre sympathique pendant que Romain et Esteban s’occupe de la célèbre « baleine à bosse ».

Nous voilà déjà avec un paquet de voies installées lorsqu’une autre cordée arrive. On partage gentiment nos cordes et j’en profite pour installer « La cacahuète à Guytou » et Zed et gnougnou ». Il tout juste midi lorsque Tessa nous quitte pour cause d’anniversaire. 30 minutes plus tard, nous sommes tous sur la terre ferme, prêts à en découdre avec nos casse-croûte ! On avala chacun nos sandwichs avant de profiter des gâteaux incontournables de Dona et Aude. J’avais récupéré les bonbons restés inmangés pendant le stage des jeunes des groupes compet lors d’Halloween alors je fais une petite distribution.

Je n’ai même pas le temps de prendre un café que déjà les jeunes sont sur les chapeaux de roue !! On pourra dire que ce n’est pas la motivation qui manque. L’aprem est dédiée à des voies un peu plus dures pour l’ensemble du groupe, et les 6a du secteurs sont mis à rude épreuve. Thomas part installer la moulinette dans la longue « Symphonie de destruction », puis dans la voie aérienne de l’extrème gauche, « les yeux dans les yeux ». Son aisance m’invite à l’envoyer dans un peu plus dure avec un 6a : « le meilleur ami du meilleur ami de l’homme ». Il sera bon pour un bon combat et une belle chute assurée parfaitement par Dona ! Les jeunes profitent à fond et grimpent jusqu’à ce que l’heure approche. Je suis obligé d’aller chercher Esteban qui ne veut plus s’arrêter. Alaric galère un peu dans sa dernière manip sur un relais suspendu peu commode. On va être en retard !!

On plie rapidement le matériel, retour au pas cadencé, aurevoir sur le parking et retour sur Cagnes où quelques parents nous attendent patiemment pendant qu’on se reprend les bouchons de la fête de la chataîgne !!

Un grand bravo aux enfants, ils ont une fois de plus été hyper motivés dans l’ensemble et ça fait vraiment plaisir à voir. Merci à tous les parents présents également, on était un certain nombre à la falaise et l’ambiance était fort sympathique. Et bien sûr, un grand et éternel merci à Laurent, Aude, Nico et Dona sans qui les journées ne seraient pas aussi faciles pour nous.

Prochaine sortie le 8 décembre !

Sortie falaise adultes à Big Ben

Ce dimanche 10 novembre le club organisait une sortie adulte à la Turbie. Nous nous retrouvons donc au parking de la tête de chien un peu avant 10h et prenons le sentier touristique. Nous montons jusqu’au petit col. Ici l’horizon se dégage, nous surplombons Monaco, Cap d’ail, Roquebrune et pouvons contempler jusqu’au delà de la frontière italienne. De là le chemin descend, une vingtaine de minutes nous seront nécessaires pour rejoindre les secteurs convoités : Le Gentil et Big Ben.

Rapidement les voies sont prises d’assaut, il faut dire que nous sommes 25 et que nous envahissons quelque peu l’endroit. Jean Luc, Phillipe, Brice et David sont les premiers à grimper, ils ont pour mission d’installer des moulinettes pour permettre à l’entièreté du groupe de profiter de ce superbe calcaire troué. Après réflexion Aude se lance courageusement dans « Cathy essence de myosotis », un 5c alternant dalles et surplombs. Pendant ce temps certains sont déjà partis à la grotte de Big Ben, le secteur voisin. Sigrid et Olivier se régalent dans  » bio taupe » un 6a agréable finissant sur une colonnette caractéristique. Alexis monte les paires dans « encore bêtement », un 6b marqué par un crux dans son départ et Gautier fait de même dans « Colo en coulisse » le 6c majeur de la grotte. Côté « gentil » tout le monde est désormais en action. Florian goûte pour la première fois aux joies de la falaise en découvrant les difficultés liées à l’itinéraire. Jean Rémi qui fait également partie des plus novices se démène afin de trouver les pieds les plus adéquats. Hélène bénéficie des moulinettes et profite de la vue à chaque relais. Sabine prend son courage à deux mains et grimpe en tête dans « Big Ben » le 4+ éponyme du secteur, elle sera suivie par Thibault. Peu avant la pause méridienne Gautier met un deuxième essai dans « colo en coulisse » et, à l’aide d’un cri s’apparentant à un rugissement, enchaîne la voie.

Il est maintenant l’heure de manger et, afin de partager un moment ensemble, nous nous entassons dans la grotte. Lorsque salades et sandwichs sont engloutis, Aude, qui est plus qu’une maman pour nous, partage une fois encore ses différents gâteaux aussi succulents que nourrissants. Le temps coule et manger ne remplit pas une vie, nous envisageons de retourner à nos activités. Cet aprèm l’idée est de dépasser ses appréhensions en allant défier l’incontournable pendule de Big Ben. Sandra se propose en crash test histoire de vérifier l’immuabilitée des lois de la physique. Il faut préciser qu’en fonction de la témérité des candidats, différents étages sont possibles. Pour sa part, Sandra monte haut, très haut puis se met en place sous le regard interrogateur des néophytes et, après avoir respiré un bon coup, s’élance… Sandra laisse échapper un petit cri et, avant que le ballant s’estompe, reçoit les ovations d’un public conquis. Désormais c’est au tour de Roxane pour qui l’exercice s’apparente à un vrai défi. Elle monte au premier étage et s’inquiète. Quoi ? Vraiment ? Mais ça fait peur ! Roxane tergiverse puis lors d’un simulacre de compte à rebours, elle s’affole et fait si bien les gros yeux qu’elle en fait s’esclaffer l’assemblée. Elle reprend un peu ses esprits mais comprend qu’il va falloir y aller. Ce coup-ci nous décomptons ensemble, Roxane s’agrippe à la corde puis, à l’aide d’un hurlement, se jette. S’ensuit des acclamations bien méritées et un retour sur la terre ferme synonyme de sécurité. C’est au tour de Gautier qui, en bon bonhomme, se décide à monter au dernier étage et se lance dans la seconde sans bruit et sans émotion… Trop facile ! Olivier et David y vont aussi mais là encore le challenge est trop aisé pour des experts de leur trempe. Suit Laura qui souhaite se remémorer les bons souvenirs de l’an passé. Elle monte tranquillement au premier puis s’élance sans autre forme de difficulté. Alexis clôture la séance en se jetant de tout en haut…

Pendant ce temps au secteur du « Gentil » l’autre partie du groupe grimpe tranquillement des voies sous l’oeil bienveillant de Phillipe et Jean Luc. Je profite de l’occasion pour les remercier, merci à vous de partager vos compétences et d’accorder toujours beaucoup d’attention à tous ceux qui en ont besoin. La journée tire à sa fin, le soleil baissant nous offrant de magnifiques couleurs, nous embrassons une dernière fois l’horizon avant de remonter par la « chaîne ». Celle-ci ne pose de problème à personne et nous nous retrouvons rapidement au parking avec la totalité des dégaines. En résumé, une journée parfaite ! Merci à vous d’être venu si nombreux, à bientôt les amis !

2ème étape du challenge Berhault : Roquebillière le 15 décembre

Le dimanche 15 décembre a lieu la deuxième étape du challenge Berhault. Elle se déroule au gymnase de Roquebillière dans la Vésubie. Merci de bien vouloir remplir le formulaire d’inscription si vous êtes intéressés. Date limite d’inscription le 8 décembre !

Cette étape est une étape de difficulté (donc sur mur à cordes). Elle est ouverte à tous. Le club prend en charge les frais d’inscription mais ils seront dus en cas d’absence injustifiée.
Les catégories U10 et U12 grimperont 4 voies en moulinette, tandis que les autres catégories grimperont 3 voies en tête. Il y a 4 minutes par voies, les U10 et U12 ont le droit de réaliser un 2e essai par voie dans la limite du temps imparti. Des finales sont prévues en cas d’égalité et le temps pourra aussi être pris en compte pour le départage.

L’inscription est conditionnée par le nombre de bénévoles pour juger et assurer qui doit être à minima de 1 pour chaque tranche de 5 inscrits par club. Comme nous avons généralement beaucoup de participants à l’USC, nous avons besoin de pas mal de bénévoles, c’est mathématique. Merci de vous faire connaître via le mail formulaire.

Les horaires de passage seront envoyés quelques jours avant l’épreuve mais vous pouvez déjà noter les plages en fonction des catégories (attention, susceptible de changer quand même !)

Yannick sera présent pour guider et accompagner les enfants. Aucun covoiturage ne peut en revanche être organisé, on vous invite à vous organiser entre vous et en fonction des catégories.

 

 

Coupe de France de bloc jeunes à Rungis

En ce week-end prolongé du mois de novembre, c’est en région parisienne que nous avons choisi de faire du « tourisme », à l’occasion de la coupe de France de bloc jeunes de Rungis.

Léane, en forme et motivée après son bon résultat lors de la première étape de la saison et Hanaé, tout juste de retour de blessure, étaient nos deux représentantes en U16F.

La journée du samedi sera consacrée au trajet, la ligne TGV étant en travaux, nous avons emprunté la ligne traditionnelle… L’occasion une fois de plus de constater que le 06 est bien excentré !

Les deux filles grimpaient le dimanche matin mais dans deux vagues différentes, ce qui m’a permis de les suivre tout au long de la compétition.

Léane ne débute pas de la meilleure manière, en lâchant des essais dans le bloc 3 qu’elle avait largement les capacités de flasher. Après un démarrage en demi-teinte et quelques autres essais perdus, le reste de la compétition se déroule plutôt bien. Cependant, le bloc 8 en équilibre à sensations sur modules lui pose de sérieux problèmes, elle ne parvient pas à démarrer ce qui lui fait perdre de précieuses places. Même constat dans le bloc 6 sur arquées. Elle se débrouille mieux quand il s’agit de faire parler la puissance, mais pour tirer son épingle du jeu sur ce circuit il fallait faire preuve de polyvalence. Elle valide au final 5 blocs et 7 zones et se classe 14ème. Un peu de déception car elle aurait volontiers disputé une nouvelle finale mais il y a quelques axes de progression…

Pour Hanaé il s’agissait de la première compétition de la saison après plusieurs mois d’arrêt et un retour à l’entraînement depuis peu. Dans ces conditions elle s’en sort plutôt bien même si elle manque forcément un peu de physique. Les mouvements en coordination ne lui sourient pas et elle ne parvient pas non plus à décoller dans le bloc 6 où les réglettes, son point fort, n’attendaient que de se faire broyer. Elle tope les 3 premiers blocs et valide 3 autres zones, ce qui lui permet d’accrocher la 28ème place, sur 70 concurrentes. Un retour aux affaires plutôt encourageant !

Et après quelques stations de tramway, métro et 14 heures de bus (il faut varier les plaisirs, et on ne pourra pas dire qu’on ne fait pas attention au bilan carbone ), les filles sont de retour dans les temps pour l’entraînement à Arkose.

Prochaine étape de coupe de France de bloc la semaine à… la Réunion, on passe notre tour !

Retour sur le stage des groupes Compet à Toulon

Jour 1

Nous voilà mercredi 30 octobre, il est 9h et tous les inscrits au stage des vacances de la Toussaint sont présents sur notre lieu de rendez-vous favori, le parc Sauvaigo. Ce sont donc 10 jeunes, accompagnés de leurs parents et de leur valise, qui attendent l’arrivée du minibus du comité départemental pour s’en aller visiter l’aire toulonnaise afin d’y effectuer un stage d’escalade intensif durant trois jours. Ce matin, pas d’inertie de groupe, dix minutes suffisent pour charger les bagages et faire un petit bisou à papa et maman. Les enfants sont pressés de partir et aucun parent ne souhaite les retenir. Malgré un trafic fluide les jeunes filles trouvent le temps long et décident d’utiliser leurs cordes vocales afin d’étaler leurs talents de chanteuses sur la fin du trajet.
 
 
Nous arrivons au Mont Coudon, lieu de notre première séance d’escalade, un peu avant onze heures. Nous nous emparons rapidement d’une corde et d’un lot de dégaines puis empruntons le bon sentier menant au secteur « feeling ». Ici, sans être parfait, le pied de falaise est agréable, le soleil domine mais quelques arbres chétifs nous apportent l’ombre nécessaire. Maya, dont la motivation ne fait guère de doute, est la première chaussons aux pieds et s’apprête à grimper en tête dans « Caliméro », un 5c d’une trentaine de mètres. Malheureusement elle est stoppée dans son élan par une difficulté où elle ne trouve pas de solution, retour sur le plancher des vaches. Léane, Cécile et Mani respectent les fondamentaux de l’échauffement et vont respectivement installer la moulinette dans « le dalmasso migrateur », « chronastro » et « vocalise » trois interminables 5c pendant que l’ambitieux Léon se présente au pied de « parcours santé » le seul 5b du secteur, dégaines au baudrier dans l’espoir de faire la longueur en tête. Les premiers mètres peu aisés le rappellent à l’ordre : ici son gainage et sa tonicité lui sont peu utiles et Léon bute au deuxième point avant de redescendre. Romain tente alors sa chance et, à l’aide d’une prise cachée, trouve la solution puis s’élève sur une bonne partie de la voie. Néanmoins, il sera également stoppé par un nouveau « crux » qui le contraindra à redescendre. Mais cette cordée est opiniâtre. Léon y retourne puis, à force d’acharnement, parvient à aller encore un peu plus haut. Bravo les garçons pour votre beau travail d’équipe ! Esteban profite de la moulinette pour explorer sa première voie dont il parcourt l’intégralité sans difficulté. Il sera suivi par Maya. Romane, sans stress, enfile ses chaussons et enchaîne également  » Chronastro », sa descente signe la tant attendue pause déjeuner. Chacun trouve sa zone d’ombre et dévore ses victuailles avant l’habituelle dégustation de bonbons.
 
 
Une fois les batteries rechargées, nos jeunes sont prêts et retournent grimper avec entrain. Mani s’encorde et s’en va en tête défier « la fée clochette » un 6a+ de 35 mètres. Maya, Romain, Léon et Esteban, pleins de bonne volonté,  enchaînent les différents 5+ du secteur. De leur côté les grandes s’occupent dans « les flirts du mâle », un 6b que Lia est proche d’enchaîner mais tous les connaisseurs le savent, le calcaire toulonnais ne se laisse pas dompter facilement. Léane joue même son va-tout dans « Chlorodose » un 7a dans lequel les prises se font rares.  Cette dernière tentative marque la fin de notre première séance de falaise. Après le rangement des cordes et dégaines nous remontons rapidement aux voitures et filons vers « bloc session » pour le 2ème round.
 
 
Il est autour de 17h30 lorsque nous mettons les pieds sur les tapis. Pour cette séance nous resterons un maximum groupés en essayant de s’inspirer les uns des autres. Après un rapide rééchauffement, nos jeunes commencent à se frotter aux blocs durs. Contrairement à la falaise, ici les prises sont visibles et permettent aux enfants d’exprimer facilement tout leur talent sous les yeux admiratifs des badauds. Il faut dire que ça dépote sévère et que nos jeunes empilent les blocs de manière impressionnante. Romain, Romane, Maya, Léon et Esteban font un nombre pléthorique de blocs de difficulté violette (autour de 6b bloc) pendant que Mani, Mélia et Baptiste s’offrent quelques blocs noirs (autour de 6c bloc). Le duo Lia-Léane sort le grand jeu et, au nez et à la barde de l’élite locale, plie les blocs gris (environ 7a bloc). Plus tard, Mani ainsi qu’Esteban frôlent l’entorse et nous rappellent que, même sous ses airs débonnaires, la salle de bloc reste un endroit à risque et qu’il est primordial de respecter les consignes de sécurité. Voilà deux heures que nous tournons sur les tapis et la fatigue se fait désormais ressentir. Sans trainer nous plions bagage puis mettons la clé sur le contact direction « la maison des frères », notre lieu de villégiature située au Beausset. Nos dortoirs ainsi que la salle à manger sont les mêmes que l’année dernière et nous nous réapproprions rapidement l’endroit. Au menu ce soir c’est pâtes à la bolognaise ! Léane est aux commandes et nous sommes ses commis. Quelques ordres plus tard, la viande et les oignons sont cuits, les pâtes sont al dente, reste à effectuer le service. Sans exception les jeunes dévorent, il faut dire que la journée fut longue. Nous finissons le repas à presque 22h. Sans plus trainer nous envoyons tout ce beau monde au lit et malgré la fatigue générale certains chahutent encore. Quelques minutes suffisent à obtenir le silence et c’est enfin l’heure d’un repos bien mérité.
 
 

Jour 2

Charge mentale oblige, les filles se lèvent tôt, ont le temps de sérieusement entamer le pot de pâte à tartiner alors que les garçons larvent encore. Une bonne heure leur sera nécessaire pour rétablir la parité. Une fois tout ce beau monde debout et les sandwichs préparés nous pouvons prendre la route pour Sainte Anne d’Evenos où se dresse la falaise de « La Jaume », notre secteur du jour. Le topo annonce 25 minutes de marche d’approche mais nous savons qu’avec des enfants nous pouvons parfois doubler les temps indiqués. Au bout de quelques centaines de mètres les bifurcations se multiplient et j’ai le malheur de faire le mauvais choix. Nous nous élevons d’abord sur un bon sentier mais petit à petit celui-ci se réduit pour laisser place au maquis. Nous sommes déjà bien engagé et faire demi-tour serait trop casse-moral. En conséquence nous nous entêtons. Après s’être égratignés les mollets nous retrouvons le chemin au balisage bleu puis découvrons enfin le pied des voies. Alexis qui par curiosité avait lancé le chronomètre regarde sa montre et nous annonce notre temps : 1h02. Parfois, ignorer ce qu’il nous attend est préférable. Enfin nous posons nos sacs et, après avoir trouvé un coin d’ombre, nous nous équipons. Mani se lance dans « Lucy lucke », un 5c au profil dalleux. Au bout de quelques mètres Mani couine et peste contre le manque de prises. Arf maudite falaise. Mélia, assurée par Maya, s’en va en tête dans « coquelicot de droite » un 5b+ de grande classe. Le début n’est déjà pas aisé mais Mélia s’en sort à merveille, reste à gravir le dernier surplomb. Mélia s’engage, trouve les deux bacs salvateurs et, avant même de clipper le relais, s’autorise une suspension uniquement avec les mains. Léon lui aussi est très motivé pour grimper en tête, il prend une corde, un jeu de dégaines et se pose au pied de « voler c’est pas bien » un 5b d’une vingtaine de mètres.  Malgré un départ ne posant pas de problème, le benjamin du groupe est précautionneux et prend son temps. Il s’élève calmement jusqu’au moment où, alors qu’il s’apprête à passer la corde dans la dégaine, il zippe et tombe sur plusieurs mètres, le tout la tête en bas. Tomber avec  » le mou dans la main » est le pire des scénarios, la chute en est forcément impressionnante voire effrayante. Romain, qui était à l’assurage, finit de descendre Léon puis nous prenons soin de nous assurer de sa bonne santé physique et mentale. À l’évidence Léon se porte bien, il souhaite même regrimper tout de suite mais en « moul » dit-il. Solide le bonhomme ! Durant ce temps, Esteban, Baptiste, Romane , Cécile et Alexis grimpent dans les différents 5c. Lia enchaîne en tête « hors jeu » un 6a plutôt en fissure. Bravo Lia ! Le soleil est au zénith et au grand bonheur des enfants l’heure est à la pause déjeuner.  À l’ombre d’un petit surplomb, nous apprécions nos sandwichs faits maison.
 
 
Post prandial nous nous décalons d’une cinquantaine de mètres sur la gauche afin de découvrir un nouveau secteur. Le hic est qu’ici le thermomètre monte encore d’un cran et que nos gourdes s’assèchent. Effectivement certains n’ont plus d’eau et, alors qu’il n’est pas 15h, nous en sommes déjà à rationner et à partager le précieux liquide qu’il nous reste. Malgré tout, les jeunes grimpent. Romain tente sa chance en tête dans « glandeur nature » un 5b dans lequel il sera stoppé à la 4ème dégaine. Maya et Mélia qui souffrent pourtant beaucoup de la chaleur, s’accrochent aux prises dans « y’a pas de mêêê », un 5c au départ déroutant. Léane y va crechendo en enchaînant un 6b, un 6b+ puis chutera dans un 6c+ apparemment « morpho ». Sa copine Lia en profite pour prendre les différentes moulinettes avec plus ou moins de réussite en fonction de son degré de nonchalance. Léon et Esteban enchaînent toutes les voies de leur niveau et font un nombre satisfaisant de mètres d’escalade. Mani s’essaye dans « Saperlipopette », un 6b dont il parcourt la première moitié avant de choir. Baptiste, Romane et Romain profitent de la moulinette dans « une santé de fer » un 5c où le placement est de rigueur. Le soleil décline et passe enfin derrière la montagne. Le lieu devient vivable mais les choses sont parfois mal faite, il nous faut rentrer avant la nuit pour espérer prendre le bon chemin. Après le sempiternel rangement de cordes, nous mettons les sacs sur le dos et descendons au milieu des grès d’Evenos sans histoire jusqu’aux voitures. En face du parking se trouve une station service, j’y file acheter de l’eau. A la vue des bouteilles les jeunes sont hystériques, semblables à des groupies rencontrant leur star préférée et je dois avouer avoir trouvé ça chouette. En effet, voir cette jeune génération être capable de se réjouir d’un plaisir simple m’a comblé. La nuit tombe, il n’est plus question de traîner car ce soir c’est halloween et les enfants ont des projets. Après s’être vêtus de leur déguisement et maquillés de faux sang vient l’heure de la chasse aux bonbons. Nous sortons donc arpenter les rues adjacentes en quête de sucreries. Le succès est relatif, un bon nombre d’enfants sont déjà passés par là et les bonbons se font rare. Nous déambulons une heure avant de retourner sur la place centrale où Cécile entraîne les filles à danser sur une musique traditionnelle puis rentrons sagement à « la maison des frères » retrouver Lia et Léane qui s’affairent à préparer le poulet curry du soir. Il est tard et chacun engloutit son assiette avant d’avoir le droit à son verre de salade de fruits. Au vu du programme chargé du lendemain, au grand dam des enfants, nous decrétons un réveil matinal et allons naturellement nous coucher.
 
 

Jour 3

Ce matin nous jouissons des premiers rayons de soleil en prenant le petit déjeuner dans le jardin. Après les derniers détails nous quittons les parages pour nous rendre au « Baou des quatres ouros », site historique Toulonnais. Aujourd’hui les enfants retrouvent des couleurs, en plus d’avoir pris plusieurs bouteilles d’eau, la marche d’approche est de 8 min chrono. Bien que ce soit le dernier jour, la plupart garde une belle motivation. Aujourd’hui Léane a des ambitions, elle s’échauffe directement dans « Cuisse chaude » un 6b long et physique. Comme à l’habitude elle est suivie par Lia. Mélia décide de s’aventurer en tête dans « wall E » un 5b dans lequel un crux aura raison de ses velléités. Maya, couragement, essaye à son tour et passe ce pas de bloc. Elle s’applique dans la fin de voie et clippe le relais ! Voilà qui fait plaisir. Ce dernier jour récompense tes efforts, ta volonté et ton attitude. Félicitations ! Romain pose les paires dans « Manfred » un 5a prisu. Il est suivi par son compagnon de cordée Léon qui, après sa chute de la veille, renoue avec la tête et démontre ses qualités mentales. Dans cette même voie Romane affronte ses appréhensions en grimpant au dessus du point et s’en sort à merveille. Esteban prend toutes les moulinettes et va même essayer « Zorbec le gras », un 6a+ très athlétique pendant que Léane s’attaque à « Mata virgem » un 7a majeur très déversant. Dans ce profil à condition physique Léane ne bronche pas beaucoup et signe sa plus belle perf du séjour en sortant la voie à vue. Mani sort un peu de sa zone de confort et va se frotter à « Caduta massi » un 6a interminable et franchement pas cadeau. À l’aide une belle persévérance et d’un engagement certain Mani clippe le relais et peut être fier de lui. Baptiste, pas franchement convaincu, prend la moulinette puis, après un début de voie bien maîtrisée, se décourage trop facilement quand la difficulté s’accroît. Malgré tout, cette cordée a de la ressource. Mani va maintenant dans « Indexplosion », un 6a fait de pas de blocs et de bons repos. Alors qu’il pense cela infaisable, il randonne tous les crux et s’offre une nouvelle croix. Baptiste s’encorde et, sans autre forme de procès, enchaîne le 6a. Bravo les garçons ! Sans compter qu’avec de l’optimisme vous ferriez bien mieux. En une matinée, les jeunes ont grimpé trois à quatre voies et méritent amplement leur sandwich. Une fois de plus nous cherchons l’ombre car la tempête de ciel bleu perdure. Nous pouvons dire que nous abordons l’hiver avec notre dose de vitamine D.
 
 
Après le repas certains ont le temps de faire une dernière voie avant de ranger le matériel et de redescendre aux voitures. Il est 14h quand les portes automatiques de « vertical art » s’ouvrent pour ce qui sera notre dernier acte. Aujourd’hui encore nous restons groupés afin d’apprendre des autres. Bien que cela soit la cinquième séance en trois jours, nos grimpeurs regorgent d’énergie. Cette dernière serait-elle étroitement corrélée à la motivation ? Quoiqu’il en soit, en bons mutants de la résine, les jeunes performent encore. Léon et Esteban, dont la timidité a disparu, montrent encore une fois leurs qualités musculaires en enchaînant des blocs durs. Mani trouve enfin les prises et toppe quelques blocs ardus pendant que son acolyte Baptiste, dont l’appréhension s’est envolée, retrouve son dynamisme. Romain, un peu en dessous physiquement, compense par une belle envie. De son côté, entre deux blocs, Romane aime exagérément flâner sur les tapis. Romane on en a déjà parlé ensemble et peut-être ai-je été maladroit mais tu gagnerais beaucoup à augmenter ton volume d’escalade. Mélia et Maya font largement le job pendant que Lia peut enfin s’exprimer dans de vraies dalles techniques. Léane fait plusieurs démonstrations de coordinations, de compressions, de talons, de contres pointes et nous montre que l’entraînement paye. Le tour de la salle est maintenant terminé et après une dernière gaufre il nous faut regagner nos quartiers.
 
 
Ce stage touche à sa fin et avant de conclure je me dois de remercier Alexis et Cécile sans qui ce stage n’aurait pas été réalisable. Merci à vous pour votre aide, que ce soit à la falaise, dans les dortoirs ou en cuisine ! Merci aussi aux enfants d’avoir été de bonne compagnie, d’avoir su se mélanger, de m’avoir fait beaucoup rire et peu pleurer. Nous avons partagé un moment de vie qui, je l’espère, nous sera profitable à tous. L’escalade est un prétexte pour se retrouver, fabriquer des souvenirs et passer des vacances sportives. Au moins, par ce prisme, il me semble que ce fut une réussite. En espérant que votre retour à l’école soit aussi satisfaisant que votre niveau d’escalade, je vous dis à bientôt pour de nouveaux entraînements.
 

Sortie falaise jeunes le dimanche 17 novembre : Levens

La prochaine sortie falaise pour les jeunes du club (groupes 2 à 4, compet et parents/enfants) se déroulera sur le site de Levens le dimanche 17 novembre. Le rendez-vous est à 9h au parc Sauvaigo ou 9h45 sur place (accès en fin d’article).
Pensez à prendre pique-nique et vêtements chauds au cas où !

Je vous invite à remplir le formulaire d’inscription ci-dessous si vous voulez participer :

Sortie cycle grandes voies à Sormiou : petit paradis !

Ce week-end, on a attaqué bien fort avec les participants du cycle grandes voies. Nous étions 14 à 8h à Sauvaigo samedi matin, bien déterminés à profiter d’un week-end de super beau temps ! 11 inscrits au cycle GV, Delphine et Isa venues pour grimper en couennes, nager et randonner, et moi-même.
Le temps d’organiser les voitures et nous voilà partis pour un bon trajet jusqu’à la calanque de Sormiou. 2h d’autoroute puis la traversée de Marseille avant d’attaquer la petite route du col de Sormiou. Les cyclistes et des randonneurs encombrent la chaussée étroite pour venir apprécier la vue depuis le col et partir vers des balades plus longues. Nous descendons jusqu’au parking et commençons rapidement à nous préparer pour la journée : on sort le matériel, on organise les cordées, on potasse les topos. Il y a énormément de monde en ce samedi, la plage est remplie, des randonneurs partout, et pas mal de grimpeurs. On ne va pas être seuls !

Une fois tout le monde prêt, on descend les escaliers menants à la plage avant d’attaquer la montée vers les secteurs choisis : Dièdre Guem pour la plupart et Archipel pour Sandrine, Djé et Saliha. Comme souvent, on cherche un peu notre chemin mais Julien oriente le groupe assez bien et nous arrivons à la petite chattière qui permet le passage vers l’autre versant orienté sud-ouest. Je passe en premier puis commence à suivre les mains courantes qui mènent jusqu’aux rappels. Zut, il y a la queue pour Mélody, la classique du secteur que devaient faire Camille, Jean et Eric. Heureusement, l’autre ligne de rappels est libre, ce qui donne accès à Etron fou pour Roxane, Matthieu et Gautier, et Dark Side of the moule pour JP, Julien et moi. Camille, Jean et Eric descendront avec nous pour Etron fou.

On a 3 rappels pour descendre jusqu’au bord de mer, le dernier n’étant pas commun. On essaie de s’organiser au mieux mais ça prend pas mal de temps. Côté Etron fou, il n’y a pas la place pour 6 au départ alors Camille commence à grimper avant que Gautier n’arrive au relais, ce qui leur permet par une manoeuvre ingénieuse de réussir à ne pas faire tomber les cordes dans l’eau ! Bravo !

Dans le même temps, Djé Sandrine et Saliha nous tiennent au courant de leur arrivée au pied de leur voie : The Big Lebowski. Ils n’avaient pas de rappels mais une marche d’approche différente et un peu plus longue, surtout quand on se perd de vue les uns les autres et qu’on doit faire des allers-retours pour se retrouver.

Chez nous non plus il n’y a pas de place mais à 3 on se débrouille : JP attaque la première longueur en 5c tandis qu’en plein soleil et à quelques mètres de l’eau on hésite à sauter pour se rafraîchir. Mais c’est compliqué d’enlever le baudrier quand on est suspendu dedans alors on oublie et on grimpe le beau dièdre devant nous. Julien enchainera en tête le superbe 6b suivant puis le 4a de transition qui nous ramène aux sacs laissés au départ des rappels. On est rapidement rejoints par la cordée de Camille et on stoppe pour le pique-nique. La dernière cordée nous retrouve quelques minutes plus tard, menée par Matthieu.

Sur la vire centrale, plusieurs choix s’offrent à nous. Avec Julien et JP, on décide d’aller dans les 3 longueurs de fin de NTD : 6a, 6a+, 6b. Matthieu, Roxane et Gautier restent dans leur projet initial et continuent dans le dièdre Guem, 3 longueurs en 3 et une longueur en 4 qui va permettre à Roxane de partir devant.
Camille, Eric et Jean décident de faire un rappel pour récupérer la fin de Mélody pour faire les 5 longueurs de fin.

On profite de notre petite pause pour chercher de vue la cordée au secteur d’à côté qu’on parvient à repérer non sans mal dans la multitude. On entend Sandrine au talkie qui se demande si elle peut doubler les deux dernières longueurs, ce à quoi je l’encourage. Ils seront les premiers à sortir au sommet où ils retrouvent Delph et Isa venues se balader après quelques brasses et avant d’aller grimper au secteur du petit Saussois.

Roxane enchaîne brillament ses longueurs et travaille ses manips. Je la surveille par la position surplombante de notre voie. A gauche toute, Camille, Jean et Eric perdent un peu de temps derrière des cordées pas rapides et Eric finit par doubler les deux dernières longueurs. Il manque quelques mètres de corde, l’occasion de faire un peu de corde tendue !
Finalement, tout le monde se retrouve au sommet avant la nuit et on a droit à un joli couché de soleil. Pas le temps de trop contempler non plus, on veut arriver au parking avant l’obscurité.

Retour à Sormiou donc où on retrouve le reste du groupe. On découvre le centre UCPA, la salle à manger et le dortoir, qui pour ma part j’avais eu l’occasion de tester il y a 15 ans pendant ma formation au BE. C’est sommaire mais littéralement à deux pas de la mer !
En attendant le repas du soir, on discute, on joue, on boit les dernières bières du centre… Le repas, sous forme de buffet, rassasie tout le monde. Puis on s’organise pour les cordées du lendemain avant d’aller nous coucher plus ou moins tôt, dans nos petits dortoirs.

Jour 2, le petit déjeuner est à 7h30. Tout le monde est prêt et sur le branle-bas de combat. Aujourd’hui, c’est direction le bec de Sormiou pour une grimpe à l’ombre. On décolle en temps et en heure, laissant Delph et Isa profiter de la plage avant d’aller faire une rando. Cette fois, c’est Camille qui nous guide sur la marche d’approche et elle nous mène facilement jusqu’au secteur Antécime. Antécime, justement, c’est le nom de la première voie qu’on croise, la plus facile du secteur avec une longueur max en 5b+. C’est notre choix avec Gautier et Saliha. Directement à gauche de nous, c’est la cordée Jean, JP et Matthieu qui se prépare dans les traces du passé. Djé, Sandrine et Roxane ont choisi le couchant, une classique qui demande de gravir un petit 4c avant d’accéder au départ de la voie. La dernière cordée, Camille, Julien et Eric gravissent également le 4c pour aller ensuite chercher une voie bien humide dans la grotte du Capelan, faire une petite longueur facile en TA avant d’arriver au pied de l’envers de la momie, la voie qu’ils ont choisie.

Gautier enchaîne facilement ses longueurs pendant que je reste pas trop loin de Saliha pour l’aider dans les parties difficiles. La L2 est une traversée en 5b aérienne mais bien équipée, nous la négocions tranquillement. A notre gauche, ça progresse doucement avec JP qui fait les 2 premières longueurs en tête avant de céder sa place à Jean, visiblement aux anges. C’est moins le cas de Matthieu, perturbé par l’aspect un peu glissant du caillou. C’est vrai que c’est moins adhérent que la veille, mais au moins on est à l’ombre ! Nous sortons notre voie à 12h30, rapidement rejoints par Jean et sa cordée.

Nous allons donc au sommet du couchant pour encourager Djé dans sa dernière longueur en 5c/6a physique qu’il enchaine brillamment, bientôt suivi Roxane qui doit fournir un effort conséquent pour se rétablir et Sandrine, toujours heureuse de grimper et encore plus d’atteindre le sommet. Reste la cordée de Camille, que je vais chercher un peu plus loin. Des grimpeurs sont aux relais sommitaux alors je me renseigne pour savoir s’ils les ont vus. Le barbu blond et pantalon jaune ? Oui, c’est ça ! Ils sont juste derrière nous. Je parviens à trouver un spot où j’arrive à me pencher suffisamment pour les voir. Ils sont au pied de leur dernière longueur en 6a+ mais se questionnent sur la marche à suivre, Eric étant visiblement assez fatigué. Finalement, ils optent pour une traversée pour rejoindre le 4c final de la momie et sortent quelques temps plus tard, autour de 14h.

Certains ayant laissé le pique-nique à la voiture pour gagner du poids, ils décident de rentrer tandis que d’autres profitent de la vue grandiose pour se ressourcer avant d’attaquer la marche retour un peu expo ! Nous nous retrouvons tous à la voiture, Delphine et Isa ayant terminé leur journée par une petite baignade au soleil. Le temps de se dire au revoir sur le parking et c’est le retour vers Cagnes, le coeur rempli d’émotions verticales et de moments partagés. Suite au 24 novembre !